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Re: L'assassinat du duc de Guise
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Je suis contente que cela t'ait intéressé, j'ai pensé que c'était un sujet qui t'attire et je crois que Ironik aussi doit apprécier les évènements historiques, mais il semble pour le moment, être encore dans ses cours de fin d'année.
Merci


Posté le : 23/12/2012 23:42
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Bonsoir toutes et tous
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Bonsoir, bien qu'inscrit il y a quelques mois je ne me présente à votre forum et donc vous que ce soir.
Vieux poète usé, voire désabusé, je viens en ces lieux me poser sur vos lignes, vous lire et de temps en temps vous dédicacer les miennes.

Alors merci de m'accueillir et au plaisir de se croiser sur nos textes

amitiés, Vik

Posté le : 23/12/2012 21:59
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Re: L'assassinat du duc de Guise
Plume d'Or
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Ton exposé Lydia est très intéressant.

Posté le : 23/12/2012 19:05
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Page du 23 Décembre / Apocalypse, Assassinat Du duc de Guise, première radio, transistor
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fee etoilee

* A ecouter cette semaine 
*http://youtu.be/AZRIwD09IW0
*A  lire cette semaine Un conte de NOël 

"Le sucre glace conte de modepoète"
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Les prénoms défi de Emma

   
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Le 2I Décembre 2012 une nouvelle apocalypse est                                            
       annoncée ...
       
Lire la suite Cliquez ici






Le 23 Décembre 1900             Le 23 Décembre 1588
 naît la radio                               le duc de Guise est                                         
Le 23 Décembre 1947              assassiné au château                                                                                   
Naît le premier transistor          de Blois
Pour lire cliquez ici                      Pour lire cliquez ici                                                                                             
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Posté le : 23/12/2012 15:54
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Les prévisions d'apocalypse
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Le 21 Décembre 2012 une nouvelle fin du monde, l'apocalypse était annoncée

et nous revoici devant la suprême peur atavique de notre mort
Mais cette fin du monde du 21 Décembre 2012, est à marquer d'une pierre blanche, elle a un relief une particularité, une répercussion tout à fait inhabituelle, en effet, nous venons tout simplement de vivre notre première fin du monde mondiale. La grande peur internationale.
Et puisque, télés, radios, internet ... obligent, et que peu ou prou nous voici tous reliés, la terre devient un village où les nouvelles, circulent et donc la peur aussi.
La peur est un sentiment qui nous habite tous, de façon claire.
Selon la neuropsychologie, elle serait située dans le cerveau primitif que nous avons en commun avec les animaux. Les animaux, face à un danger ou à un danger supposé, réagissent de façon incontrôlée sans pouvoir éviter les conséquences incontournables de la peur, car c'est une question de survie.
En ayant le cerveau limbique en commun avec le monde animal, nous ne devons nous surprendre du fait que nous allons avoir les mêmes comportements en situation de danger réel ou bien de danger supposé.
De plus ces comportements dictés par la peur sont assez répétitifs, c'est pourquoi ils peuvent être étudiés. On découvre, en tant qu’« homme technologicus", que nous nous laissons dominer par nos peurs et qu'aucune stratégie n'est réellement satisfaisante lorsqu'il s'agit de combattre nos terreurs animales., qui se logent partout dans nos vies, dans nos comportements : peur du vide, du changement, des étrangers, de la nouveauté, de la maladie, de la nature.... jouer avec nos peurs est d'une simplicité déconcertante.

Nous voyons combien, ces prévisions apocalyptiques sont récurrentes et aucun démenti ne décourage jamais leurs initiateurs.
Il se produit chez les adeptes de ces croyances un effet de résonance dû au nombre d'adhérents, réaction semblable à celle observée par les psychiatres dans " la folie à trois, ou à plusieurs". les certitudes de l'un confortant celles des autres et produiront une conviction renforcée par le groupe.
La psychologie de masse se comporte comme un amplificateur redoutable qui peut entraîner les esprits vers une adhésion aux thèses les plus irrationnelles. Il s'agit du même phénomène qui engendre les croyances ou religions qui ne requièrent que la foi sans faire appel au raisonnement pratique. Et nous avons donc une fin du monde après une autre fin du monde.
De tout temps les prophéties apocalyptiques ont eu du succès dans le monde entier, repoussant encore et encore les dates de fin du monde.
Festinger, Psychologue en sociologie, a travaillé sur le phénomène "des dissonances cognitives" que suppose ce genre de prédictions lorsque la fin du monde n’arrive finalement pas.
Ainsi lorsque se produit un démenti de fin du monde, et bien, on préfère la reporter pour un peu plus tard, le fait d’avoir été engagé dans cette croyance et de se rendre compte de son inefficacité étant trop désagréable pour les personnes croyantes.
Ainsi, l’être humain est capable de trouver des "justificatifs" pour maintenir sa croyance, au prix de détournements psychiques assez importants c’est ce que la théorie de la dissonance cognitive appelle la rationalisation.
Dans ce cas, la fin du monde ne s'est pas produite, par exemple, parce que les prières en ont détourné la divinité décisionnaire de notre élimination. L'esprit envahit de ces certitudes va par tous les moyens, justifier le changement intervenu, et l'annulation de la prévision.
Cependant, aucune étude sérieuse ne semble, encore avoir été faite sur l’origine des croyances apocalyptiques, en psychologie sociale, et de même, aucune étude n’a été faite en psychologie de manière générale, ou alors simplement pour démontrer que ceux qui croyaient en ces fins du monde avaient des traits psychotiques et paranoïaques.

Par bonheur peut-être des institutions françaises, très peu de personnes en France croient en cette prédiction, elle se retrouve dans beaucoup de pays, mais pas ici.
Le pays de Descartes, reste le pays du raisonnement et "Cartésiens" ses habitants se montrent plus réfractaires aux croyances irrationnelles.
Cependant, si nous abordons ce sujet, nous voyons que les pistes de réflexion nous portent toutes vers les religions et lient indéniablement les menaces de fin du monde avec le Dieu en grâce dans le pays concerné.
Ainsi en Amérique latine et dans les sociétés primitives, mais également sur toute la planète, nous avons aussi loin que nous regardons en arrière, des preuves de peurs semblables, "de fins du monde", ou plus exactement des peurs de fin du monde visible autour de soi,: peur de la disparition de la lumière, peur de la disparition de la pluie, peur de la famine, peur d'être attaqué.... ses terreurs sont toujours liées aux croyances, et les réponses furent toujours les mêmes : prières aux dieux, offrandes, cérémonies religieuses, sacrifices, d’animaux, d'enfants, d'humains ...

En Europe, nous comptons au jour d'aujourd'hui environ, au moins, deux cent "fins du monde annoncées ", et ceci depuis l' avènement de l'ère Chrétienne.
Il ne peut s'agir d'un hasard mais bel et bien, d'une conséquence de cause à effet.
Tout d'abord sur ce qui est de la précarité de nos vies et de notre environnement, nous en avons des preuves indiscutables. Nous avons tous à faire face à notre fragilité devant la maladie, la mort, mais aussi nous devons nous maintenir sur une terre vivante qui nous donne à voir les dangers qu'elle présente : tremblements de terre, ras de marée, inondations, incendies, volcans redoutables, pour les plus brutaux.
Notre sécurité n'est évidement pas acquise et nous avons en nous ce sentiment de notre faiblesse immanente.
D'ailleurs la religion (chrétienne) précise "Tu es poussière et tu retourneras poussière", ceci pour ceux qui voudraient croire en leur immortalité.
Dans les trois religions monothéistes la dépendance au Dieu est la base de la croyance verticale. Tout est Dieu, rien n'est en dehors de Dieu.
Pour celui qui subit cette soumission, sa croyance sera le seul fil du paratonnerre qui guidera ces angoisses suprêmes vers le ciel divin. Vers cette divinité qui tient les fils de la marionnette.
Or ce dieu, l'homme lui prête ses sentiments, ses fantasmes il en fait un dieu tout puissant, mais aussi un dieu vengeur, redoutable, qui peut tout reprendre si l'envie lui en prend. Le Père aime le Fils, et il lui a tout remis entre les mains :
"Celui qui croit au Fils a la vie éternelle; mais celui qui ne croit pas au Fils ne verra pas la vie; mais la colère de Dieu demeure sur lui."
Évangile selon St Jean Chapitre III. On peut dire que la menace est claire et l'apocalypse est une des formes de la colère divine.
Ce dieu est un dieu qui viendra reprendre sa création et punir les méchants, ceux qui n'ont pas cru en lui, qui ne se sont pas soumis, Or ceux-ci sont nombreux et aussi de plus en plus nombreux., la ferveur religieuse décroit, elle se dissout et voilà que la semonce, la menace sans faiblesse plane au dessus de nos têtes.
Et nous voyons, les mormons, les témoins de Jéhovah, et beaucoup d'autres sectes faire le rappel à l'ordre a grand renfort de menaces et nous mettre en garde, nous dire :
"réveillez-vous" "la fin des temps est proche, les signes sont là" ...
La peur est inscrite dans leur croyance au point qu'ils n'ont pas de notre humanité une vision juste mais vivent dans l'obsession de la grande punition, du jugement dernier.; .

Ce jugement dernier qui a inspiré de merveilleuses oeuvres d'art mais qui a aussi engendré une multitude de guerres, de déviances et de prévisions cataclysmiques.
Presque toutes les religions du monde, presque toutes les sociétés traditionnelles ont leurs racines dans des mythes fondateurs, dans des récits cosmogoniques qui engendrent la peur et qui sont de nature a nous asservir à nos angoisses les plus profondes, les plus inconscientes.
Mais comment naissent ces prévisions effrayantes, quels sont leurs rôles, qu ’expriment elles. ?
Sur la dernière question on peut avancer qu'elles résultent de l'anxiété qui fait naître les angoisses existentielles, le stress est tel que cette peur de la mort devient la peur de la vie, d'où ces visions de destruction.

Si ces prévisions naissent comme les rumeurs, c'est à dire dont ne sait où, par on ne sait qui , a contrario leurs rôles est clairs.
C'est tout simplement une catharsis, une purification qui remet les montres à l'heure.
C'est que nous avons une impossibilité de vivre dans un monde sans justice et que la fin du monde va rétablir l'équilibre, elle va punir les méchants, les croyants eux étant sauvés par l'immortalité réservée aux bons serviteurs exempts de fautes mortelles.
La punition est nécessaire, elle nous rassure, justifie notre monde, lui donne un sens, ("Crimes et châtiments") ce sens de la vie qui nous obsède.
La peur est notre punition, le rappel à nos devoirs de bons humains, respectueux, des lois divines et de la morale, c' est un acte d' épuration, un grand mea culpa général, c'est un rappel aux menaces sur nos têtes indociles, qui, par cette représentation de notre fin prochaine, comme il se doit dramaturgique, nous punit de nos passions et de nos mauvaises actions.

La semonce est censée ramener l'ordre et nous faire repartir d'un bon pied, après l'orage, nous sommes sensés, fort de la leçon donnée, nous montrer soulagés et heureux d'en avoir réchapper et ceci jusqu'à la prochaine fois.
Se sentir vivant, avoir une fois de plus fait la nique à la mort, comme ces humains provocateurs qui montent partout sur des sommets inaccessibles, roulent trop vite, toréent avec la vie comme des intermittents du bonheur, qui ont besoin de frôler le drame pour se sentir vivants.
On voit que le concept central est le refus de la mort mais aussi celui de la croyance en un monde juste, qui repose sur l’assertion suivante : "Chacun mérite ce qui lui arrive et il lui arrive ce qu’il mérite ", autrement dit, les choses que l’on vit ne sont dues qu’à nous-mêmes. Cette croyance a souvent été mise en lien avec les croyances religieuses, avec l’idée que les mauvaises actions sont punies, et les bonnes actions sont récompensées.

Il faut noter que la fin du monde dans les pays moins religieux, n'a pas remué les foules, bien que nous sachions maintenant presque tous qu'en fait la fin du monde est une certitude.
Nous n'ignorons pas que notre soleil vivra encore 5 milliards d'années, que les radiations solaires ont déjà commencé à réchauffer notre terre, et que donc selon certains chercheurs, il reste à notre planète une espérance de vie d' environ I milliard d'années, c'est à dire suffisamment pour ne pas nous concerner personnellement, et pourtant nous n'ignorons plus que bien des races ont déjà disparues avant la nôtre.
Nous connaissons l'histoire de la disparition des dinosaures, ainsi que la presque disparition de notre espèce à plusieurs reprises.

Par exemple, Il y a un I, 200.000 d'années, notre ancêtre Homo erectus a frôlé l'extinction.
Il n'est resté environ que 18.500 adultes en état de procréer, un chiffre extrêmement faible pour une espèce alors disséminée sur toute la planète.
Par quel miracle peut-on savoir aujourd'hui que nos ancêtres ont failli être rayés de la carte ?
Chaque être humain possède dans chacune de ses cellules une boîte noire qui enregistre chacun de ses faits et gestes : l'ADN. Pendant longtemps, il a résisté à toute pression pour parler, mais, dorénavant, avec les incroyables progrès de la génomique, les chromosomes ne cessent de se mettre à table.
L'une des premières révélations, c'est la relative pauvreté de la diversité de nos gènes vu l'âge de notre espèce. La seule explication possible, c'est que la population humaine a traversé plusieurs "goulots d'étranglement".
Seules de grandes hécatombes démographiques peuvent expliquer la perte de variance génétique.
En se livrant à de savants calculs, les généticiens avaient déjà identifié plusieurs goulots d'étranglement. Le plus récent date de seulement 70.000 ans, quand la population d'Homo sapiens est alors tombée à 15.000 adultes.
Remarquons au passage que 70.000 ans correspondent à la date d'éruption du super volcan indonésien Toba, qui plongea la Terre dans un hiver nucléaire de plusieurs années. C'est probablement l'explication de ce goulot d'étranglement.

Il est certain que nous avons conservé en mémoire cette menace qui peut réapparaître, sous la forme d'un volcan, de la chute d'un météorite (comme celui du Mexique ou celui de Yellow stone), d'une exposition à une explosion d'une planète proche, des émanations de carbone, de méthane ce tueur en sommeil sous le manteau terrestre, notre propre folie et une guerre nucléaire ou un dérèglement du climat etc, etc ...
Cette peur est traduite dans une nombreuse littérature, voir " Malevil" de Robert Merle ou "le deuxième matin du monde" et beaucoup d'autres.
Comme preuve que cette peur est toujours présente à nos esprits, religieux ou non.

Cette dernière "fin du monde", se distingue malgré tout des précédentes.

il faut remarquer une nouveauté significative dans les prévisions de cette année 2012.
Nous voyons que son aspect d’évènement planétaire, ajoute une dimension inhabituelle mais aussi inattendue car cette peur est partagée dans le même temps par tous les humains quelque soit leur couleur, leur patrie ou leurs croyances.
C'est la première peur partagée par toute la planète en même temps.
C'est la toute première menace qui nous concerne tous au même chef, et apporte la conscience d'une réelle communauté humaine.
Nous voici tous sur la même planète, tous sur le même bateau.
Puissions nous nous le rappeler longtemps, faute de quoi nous serons réduits à réinviter, sous peu, une autre fin du monde encore plus fédératrice.



Quelques exemples de ce que la "sacro-sainte peur" peut offrir de meilleur, beauté et humour mêlés


A écouter

http://youtu.be/up0t2ZDfX7E mes préférés
http://youtu.be/AZRIwD09IW0

http://youtu.be/jDbMzp86tOc plus complet.

http://youtu.be/xyEnoY4vQY0 palaprat


a regarder
http://youtu.be/NQfCeW_8iA8
http://youtu.be/rubzD9llTuM

http://www.popular-classical-music.co ... st-judgement-triptych.jpg image

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Posté le : 23/12/2012 14:18

Edité par Loriane sur 24-12-2012 19:10:37
Edité par Loriane sur 27-12-2012 19:23:30
Edité par Loriane sur 27-12-2012 19:25:49
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L'assassinat du duc de Guise
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Le duc Henri De Guise, la foi qui tue.

Le 23 Décembre 1588 le duc de Guise est assassiné, sur ordre du roi Henry III, dans la chambre royale du château de Blois.|


Henri de Lorraine troisième duc de Guise, peut être considéré, à son corps défendant, comme un des nombreux éléments agissant par son engagement religieux extrême à une loi qui après une longue maturation verra le jour plus de deux siècles plus tard : la loi de la séparation de l'église et de l'état.
En cette année 1588, le duc de Guise se voit encore en position de faire ou défaire le roi de France, ceci en raison de son appartenance religieuse.
Il avait, quelques années plus tôt, fait serment à son père mourant de vivre dans la crainte de Dieu :
Henri de Guise est le fils aîné de François de Guise, deuxième duc de Guise, chef militaire de prestige, assassiné en 1563 par un gentilhomme protestant. Sa mère Anne d'Este est une importante princesse de la cour. Par elle, il descend du roi Louis XII, d'Anne de Bretagne et de Lucrèce Borgia.
À la mort de son père, Henri de Guise n'a que treize ans.
Il est alors placé sous la tutelle de son oncle Charles, cardinal de Lorraine qui se charge de son éducation. Soucieux de son apprentissage militaire, le cardinal le pousse à voyager en Europe pour acquérir de l'expérience. En 1565, il se bat en Hongrie contre les Turcs. Quand il revient en France, devenu adulte et chef de la maison de Guise, il reprend naturellement la place que tenait son père parmi les chefs catholiques. À la tête d'un puissant réseau nobiliaire, il cherche à entretenir le prestige et la popularité acquis autrefois par son père. C'est ainsi qu'il participe activement aux deuxième et troisième guerres de Religion, aux côtés du duc d'Anjou (le futur Henri III). Il s'illustre aux batailles de Saint-Denis (10 novembre 1567) et de Jarnac (13 mars 1569), où est assassiné le prince de Condé. Après s'être couvert de gloire lors de la défense de Poitiers, assiégée par Coligny, il prend part à la bataille de Moncontour (3 octobre 1569), au cours de laquelle il est blessé.
A vingt ans, Henri de Guise a l'ambition d'épouser la sœur du roi, la princesse Marguerite de France, espérant ainsi resserrer les liens entre sa maison et la dynastie régnante. Mais cette alliance, qui n'est pas du goût de la reine-mère Catherine, ne se fera pas. Henri de Guise s'unit donc le 4 octobre 1570 à Catherine de Clèves, comtesse d'Eu et princesse de Château-Renault, fille du feu duc de Nevers.
Sous le règne d'Henri III, le duc de Guise continue d'être le pilier du catholicisme ultra. Il accroît sa renommée en battant les protestants à la bataille de Dormans (10 octobre 1575). Il y reçoit une importante blessure au visage qui le marque physiquement et qui est à l'origine de son surnom d'Henri le Balafré (son père avait le même surnom). Chef d'opposition aux protestants, il semble avoir secrètement soutenu les premières ligues populaires qui naissent en 1576.
Dans une cour dominée par le conflit entre le roi et son frère, son influence politique semble moins importante. Le duc de Guise y exerce la charge de grand-maître de France.
Il s'oppose à l'ascension sociale des mignons du roi
Durant la nuit de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, Henri est à la tête des groupes qui doivent exécuter les principaux chefs protestants. Il aurait donc eu le bonheur de voir mourir défenestré l'amiral de Coligny, l'homme qu'il tenait pour responsable de la mort de son père. Selon certains témoignages, le duc de Guise aurait donné un coup de pied au cadavre de l'amiral.


Mort du Duc de Guise deuxième du nom
:

Il faut reconnaître que dans certaines familles, on a la coquetterie de se faire assassiner de père en fils. C'est le cas des ducs de Guise. Mais il faut dire que ces deux petits ambitieux le cherchent bien. Catholiques dans l'âme, ils ont été à l'origine de deux massacres parmi les plus effroyables de notre histoire : ceux de Wassy et de la Saint-Barthélémy. On se rappelle de l'assassinat du fils, Henri de Guise, ordonné par Henri III dans le château de Blois en 1588, davantage que celui du père, François Ier de Lorraine, deuxième duc de Guise, alors qu'il assiège Orléans aux mains des réformés. Ce prince est un féroce, prêt à tout pour s'emparer de la couronne royale portée successivement par les deux avortons de Catherine de Médicis, François II et Charles IX. Il est prêt à massacrer les réformés avec la même gloutonnerie qu'un chat avale sa pâtée.

Le 18 février 1563, vers 18 heures, il se dirige à cheval vers son quartier général des Vaslins accompagné par seulement deux compagnons. Ils chevauchent tranquillement, devisant de la journée. Les chevaux peinent à escalader un petit coteau. L'obscurité commence à envelopper les cavaliers. Le duc, qui s'est débarrassé de sa cuirasse, porte un pourpoint doublé de buffle, un collet doublé de même, et une houppelande sans manche. Les cavaliers arrivent à une croisée de chemin marquée par de hauts noyers et un gros rocher. Un homme armé surgit de l'ombre. Quand le duc se retourne pour répondre à son salut, un coup de feu éclate. Les compagnons de Guise l'entendent s'écrier : "Je suis mort !" et voient le meurtrier s'enfuir ventre à terre en hurlant : "Prenez le paillard ! Prenez le paillard !" Le rusé veut sans doute faire croire qu'il poursuit lui-même l'assassin. Belle ruse. Dans l'obscurité, les témoins du crime ne parviennent pas à identifier le cavalier, ils distinguent juste un manteau sombre et un morion, un casque métallique avec une crête. Sa monture est un cheval d'Espagne bai-brun, avec un harnachement blanc.

"Ce ne sera rien"

Après avoir jeté son cri, le duc de Guise s'affaisse, sa tête tombe sur l'encolure de son cheval, il veut se redresser, empoigner son épée. Mais le bougre n'en a pas la force. Ses compagnons le font glisser à terre et l'adossent au gros rocher. "Il y a longtemps qu'on me devait celle-là, mais je crois que ce ne sera rien", souffle-t-il. On lui arrache la chemise pour tenter de panser la blessure et d'arrêter le saignement. La balle est rentrée derrière l'épaule. À un gentilhomme qui passe par là, il demande de lui donner son manteau, car il a froid, et lui ordonne de galoper jusqu'à Paris pour annoncer la nouvelle à son frère, le cardinal de Guise. Pas de Samu à l'époque, aussi le duc de Guise est-il hissé sur son cheval pour regagner son quartier général, où les médecins examinent sa blessure : "Le coup de feu avait frappé M. de Guise derrière l'épaule droite, sous l'os de la palette, et est ressorti à la jointure du bras, près de la mamelle droite". Rien d'autre à faire que de le panser sommairement et de le laisser s'assoupir. Plus tard, ils sonderont la blessure pour en extraire des morceaux de balle.

Le lendemain, dès l'aube, des battues sont organisées pour retrouver l'assassin. Mais il faut attendre le surlendemain pour que des soldats le surprennent dans une chaumière des environs en train de se restaurer. Ils ont reconnu la description du cheval. L'homme a environ 25 ans, il est de taille moyenne, a le front haut, les yeux petits, le nez mal formé, le visage large, les traits gros, le teint basané, le poil noir. Amené au quartier général, on le reconnaît. C'est un certain Poltrot de Méré, gentilhomme de petite extraction, qui avait débarqué quelques jours auparavant pour proposer ses services au duc.

Traitement de faveur

Au fil des jours, les forces du blessé déclinent. Catherine de Médicis, qui a accouru, ne peut rien faire pour lui. Le 24 février, le duc de Guise s'adresse à sa femme, puis à son fils aîné. "Aye, mon mignon, mon ami, l'amour et la crainte de Dieu !" Puis il remercie ses serviteurs. Il a encore la force de râler contre ses médecins : "Je me plains à vous seigneur docteur de beaucoup de jeunes médecins non expers, lesquel pour une simple fièvre qui n'est ny furieuse ny dangereuse chargent si fort la boutique d'ordonnances, comme si ce fut une peste linguynaire ou bosse qui fut en l'aine. Je me plains à vous seigneur docteur." Il dicte encore son testament avant de s'éteindre entre 10 heures et 11 heures du matin, victime d'une septicémie pleurale.

Reste à savoir qui a armé le bras de Jean de Poltrot de Méré ? L'amiral Coligny et Soubise, chefs du parti des réformés qu'il rencontre à plusieurs reprises ? Méré avouera tout et son contraire jusqu'à son supplice. Il est écartelé le 18 mars 1563 en place de Grève (de l'Hôtel de Ville, aujourd'hui) devant une foule immense. En tant qu'assassin d'un haut personnage du pays, il a droit à un traitement de faveur. Le bourreau commence par lui arracher des morceaux de chair aux cuisses et aux bras avec une tenaille portée au rouge. L'assistance apprécie l'entrée en matière. Puis le bourreau et ses aides attachent chacun de ses membres à un cheval. Et fouette, cocher ! Mais les quatre cavaliers ont beau éperonner leurs montures, le bougre n'a pas l'air de vouloir se laisser démembrer. Il résiste. La foule gronde. Le bourreau sent qu'il lui faut agir sous peine de ridicule, il utilise un long coutelas pour couper quelques ligaments, telle une ménagère découpant une cuisse de poulet. Cette fois-ci, les chevaux parviennent à leur fin en laissant entendre de sinistres craquements. Mais le spectacle n'est pas achevé. Le tronc gigote sur le sol dans un dernier rappel. Le bourreau met fin définitivement aux souffrances de Méré en lui sectionnant la tête. Il peut rejoindre le duc en enfer...



L'assassinat du Duc de Guise à Blois

En 1584 meurt François de Valois, "le malcontent", dernier fils d’Henri II et de Catherine de Médicis, et héritier de la couronne.
Presque nain à la naissance, François fut pourtant baptisé Hercule. On le débarrassa ensuite de ce prénom après la mort de son frère aîné le roi François II en 1560. Il est le dernier né de la famille royale et souffre des grands égards qu'on porte à son frère aîné, le duc d'Anjou (le futur Henri III).
François, le frère rebelle, est un prince revêche, taciturne et ambitieux. Il jalouse à l'extrême son frère Henri, à l'ombre duquel il a grandi. Étant jeune, François a été gravement touché par la petite vérole et son visage en a été durement marqué. Il est, selon Henry De la tour, « l’un des plus laids hommes qui se voyaient ». Tout l'oppose à son frère : la physionomie, l'allure et le caractère. François ne reçoit pas de sa mère Catherine de Médicis autant de responsabilité que le duc d'Anjou. Mais dès 1569, il est chargé du gouvernement de la ville de Paris en l'absence du roi. Toutefois la reine-mère Catherine ne lui fait guère confiance, et François en conçoit du dépit. Tout comme son frère le roi Henri III, il s'entoure de mignons dont le plus connu est Bussy d'Amboise, mais contrairement au roi, il n'était pas toujours fidèle en amitié et était prêt à trahir certains d'entre eux si le besoin s'en faisait sentir.
Il a beaucoup pactisé avec les ducs de Guise et a participait aux guerres de religions qui déchirent la France, entre catholiques qui ont l'appui de Rome et qui estime avoir la légitimité de leur côté et les protestants qui inaugurent une nouvelle pensée et sont considérés comme hérétiques et sont persécutés..

En 1584, Henri III reconnaît comme son héritier légitime Henri de Navarre, le chef de la maison de Bourbon, la maison rivale des Guise. Henri de Guise se déchaîne et mène alors un mouvement de fronde, connu sous le nom de Ligue.
C'est dans ce contexte que la mort du jeune prince, son frère, laisse Henri III face au chef de la Ligue catholique, Henri de Lorraine, troisième Duc de Guise, surnommé le Balafré comme son père, et adulé par le peuple de Paris.
Les parisiens se sont d'ailleurs soulevés le 12 Mai 1588, "journée des barricades" pour apporter leur soutien au Duc de Guise.
Le duc De guise était revenu à Paris le 9 mai 1588 malgré l'interdiction formelle du roi. Il prend à ce moment une part très active dans la journée des barricades.
Celui-ci prétend défendre la foi catholique , or il tente en premier lieu de déposséder Henri III de son trône sous le prétexte qu'il n'a pas d'héritier mâle, prétexte devenu irréfutable après le vote un peu plus tôt de la loi salique( 2 Février 1317).
Mais surtout il reçoit les faveurs du peuple car le successeur naturel du roi est son cousin Henri De Navarre de confession protestante.
Ce qui est un cataclysme politique et donc la ligue catholique et le peuple de Paris se disposent à remettre la couronne et le trône de France au Duc de Guise, rien de plus.

Devant le soulèvement hostile, et la gravité de l'enjeu, le roi Henry III doit partir pour Blois, chassé de sa capitale.
D'autre part, De Guise est soupçonné d'être à la solde de Philippe II, roi d'Espagne, principal ennemi des protestants en Europe, qui prépare une offensive décisive contre le protestantisme en envoyant le 29 mai 1588 l'Invincible Armada contre l'Angleterre.
Toutes ces menaces affaiblissent Henri III et contraignent le roi à signer l'édit d'Union du 15 juillet 1588 par lequel le duc de Guise devenait lieutenant général des armées du royaume.
Le duc multiplie les allusions à l’éventualité de voir un prince lorrain monter sur le trône de France, avec le soutien de l’Eglise, obtenu grâce à son frère, le cardinal Louis de Lorrain
À ce titre, des alliances se nouent, De Guise signe le traité de Joinville avec le roi Philippe II d'Espagne, en vertu duquel ce dernier apportait son soutien financier à la ligue.
Il est l'un des promoteurs du traité de Nemours du 7 juillet 1585 par lequel Henri III révoqua l'édit de pacification et relança la guerre contre les protestants.
Lors de la huitième guerre de religion, De Guise est à la tête des troupes catholiques.


Le 2 octobre 1588 débutent les États généraux au château de Blois. La nouvelle de l'échec de l'« Invincible Armada » en août 1588 conforte le roi.
Cependant, la ligue est majoritaire et le duc entame une nouvelle épreuve de force contre le roi.
Le 17 décembre 1588, Louis, cardinal de Guise, représentant du clergé aux États généraux, aurait porté un toast à son frère le duc de Guise en disant :
« Je bois à la santé du roi de France ».
Le duc multiplie les allusions à l’éventualité de voir un prince lorrain monter sur le trône de France, avec le soutien de l’Eglise, obtenu grâce à son frère, le cardinal Louis de Lorraine.

Henri III en bon stratège semble se soumettre et promet de ne jamais conclure "une paix ou trêve avec les hérétiques".
Après avoir accepté le traité et la nomination d' Henri De Guise, il le fait venir à Blois en y convoquant de nouveau les Etats Généraux.
Le roi supporte sans mot dire l'insolence de son ennemi qui s'affirme sans retenue et il ouvre la séance le 16 octobre dans la grande salle du château.
Alors que la session des Etats Généraux de 1576 avait apporté de bonnes décisions (réorganisation de l’administration du royaume), celle de 1588 est bien différente. La pression des Ligueurs, dirigés par la famille de Guise, toute puissante dans cette période de guerres de religions, est énorme sur Henri III, toujours sans descendance.
Sentant la menace, le roi de France prend la décision d’agir de manière radicale sur cette famille de Guise, trop puissante.
Vers 8 heures du matin le 23 décembre 1588, alors que le conseil, dans lequel siège le duc de Guise, vient de commencer, Henri III fait alors appeler le duc dans son cabinet vieux.
Or, l’accès de ce cabinet ne peut se faire qu’en passant par la chambre du roi.
Henri III y a fait dissimuler huit gentilshommes de sa garde personnelle, qui ont pour mission d’intercepter le duc sur son parcours.
A l’invitation du roi, Guise quitte le conseil, traverse la chambre du roi et arrive à la porte du cabinet vieux.
Ne recevant pas de réponse – le roi se trouve en fait dans son cabinet neuf –, il rebrousse chemin.
C'est là que revenu sur ces pas, il traverse et se trouve dans la chambre du roi, il se heurte aux huit gentilshommes.
Il est aussitôt assailli de nombreux coups de poignard et d’épée, le duc s’écroule au pied du lit royal.
Quand le roi rentre dans la chambre et trouve ce colosse, tombé au sol, il aura cette phrase :
"Mon Dieu, qu'il est grand ! il parait même plus grand mort que vivant !"
Dans le même temps, le roi fait arrêter plusieurs membres du clan des Guise, dont le cardinal de Guise, frère du duc, qui sera exécuté à son tour le lendemain. Les corps des deux hommes sont dépecés et brûlés afin que leurs restes ne fassent l’objet d’un culte de martyrs.
Le corps du cardinal De Guise , brûlé sera jeté à la Loire ce qui témoigne bien de la haine qui agite alors les esprits

Quelques années plus tôt le 24 Aout 1572, le frère de Henri III, Charles IX avait eu a régler les horreurs de la St Bartélémy très certainement fomentés par le clan de Guise et leurs adversaires les Chatillon-Momontrecy, auxquels s'ajoutaient des alliances avec Rome, la très catholique Espagne et des insurgés des Pays-bas. La situation politique était des plus explosives.
Par ce coup de force, Henri III se débarrasse provisoirement des principaux chefs de la Ligue et retrouve son trône.
Malgré tout la ligue catholique ne désarme pas et Paris proclame la déchéance du roi Henri III. Les troupes catholiques espagnoles sont appelées à la rescousse et camperont devant Paris et Rouen pour soutenir les insurgés et la foi menacée.
En dépit de la révolte qui gronde encore, Henri IV viendra sur le trône mais pas sans avoir abdiqué sa foi catholique "Paris vaut bien une messe" dira-t-il après s'être converti au catholicisme.
il faudra encore près de dix ans à Henri IV pour rétablir durablement la paix civile, par l’édit de Nantes, en 1598.

Au château de Blois, cet évènement est largement évoqué dans la « salle des Guise » (ancienne salle des Gardes du roi). Cette salle regroupe toute une série de tableaux, pour la plupart du XIXe siècle, qui relate tout l’évènement et qui montre tous les protagonistes.
L’assassinat en lui-même n’a jamais été peint. En revanche, on y voit le fameux tableau de Charles Durupt, "La mort du duc de Guise", de 1832 ou l’on voit le roi Henri III, le pied sur le cadavre du duc, scène au combien célèbre dans l’histoire, mais dont la véracité n’a jamais été démontrée, et reste très improbable.


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http://www.ina.fr/fictions-et-animati ... t-du-duc-de-guise.fr.html
http://youtu.be/DuZHGWzZo_g
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http://youtu.be/ey4H26bQ4mo
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http://youtu.be/bNVrO1oWKGw
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Posté le : 23/12/2012 14:07
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Invention de la radio et du transistor
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Naissance de "notre" radio transistor


Le 23 Décembre 1900 Réginald Fessenden Communique par radio. Sa voix se transmet à distance et cette première voix sera suivie de milliards d'autres.

La radio est née, qui enfantera la télévision, et les communications.
Puis le 23 décembre 1947 fonctionne le premier transistor qui enfantera lui, la radio sans fils, les radars, et toutes les systèmes qui se nourrissent de sa technique.
L'impact sur notre monde humain est capital et nous n'en avons pas encore saisi toutes les conséquences et les influences sur notre vision du monde .
Nous pouvons en revanche, déjà constater que la mondialisation aurait été impossible sans l'existence de ce lien technique qui fait de Shangaï, New Delhi ou Djakarta la banlieue de Paris, Londres ou Mexico.
Nous voici nourris par ce cordon ombilical relié par les airs et les satellites.
Notre monde communique de toutes parts, il se nourrit de son, de musique, d' image, d' informations, de jeu, de nouvelle, en masse et en temps réel.
Puis des connaissances ont suivies et voici notre planète devenue plus petite, les distances sont réduites, l'habitant de Mongolie, sous sa yourte, entend les nouvelles venues de Lima, du japon, d'Europe, de Sydney.Nous voici tous voisins, tous en possession d'une source de renseignements infinie, nous partageons l'art le savoir, la connaissance accumulée depuis des millénaires dans toutes les parties du monde.
Bien sûr ce formidable bouleversement que nous offre la science a ses détracteurs, ces opposants qui s'inquiètent et nous invitent à refuser le changement ou pour les plus modérés, à réfléchir, mais il faut remarquer que leurs critiques lorsqu'ils les formulent et qu'ils nous les font parvenir, c'est toujours par le truchement du procédé, de la technique qu'ils dénoncent.


Première étape

Reginald Fessenden Le 23 décembre 1900, transmet la voix humaine de Cobb Island près de Washington, D.C., pour la première fois de l'histoire.
C'est en faisant un essai de modulation d'une onde à haute fréquence avec un micro qu'il envoie ce message à son collaborateur :
"Un, deux, trois, quatre ! Neige-t-il où vous êtes M. Thiessen? S'il en est ainsi, rappelez-moi par téléphone."
M. Thiessen ne tarda pas à rappeler Fessenden pour confirmer qu'il avait bien reçu son message sur son récepteur radio.
La radio, la transmission par modulation d'amplitude (AM) de son et voix était née, et ce, un an avant la transmission télégraphique transatlantique si célèbre de Marconi.

Fesseden sa vie
Il passe une partie de son enfance en Ontario.
Âgé de 14 ans, il entre à la Bishop's College School de Lennoxville, Québec pour y étudier les mathématiques.
Il suit également des cours à l'Université Bishop sur le même campus. Il se joint ensuite à l'équipe du laboratoire de Thomas Edison, puis travaille chez Westinghouse et dans deux universités américaines2.
Le 23 décembre 1900, il transmet la voix humaine de Cobb Island près de Washington, D.C., pour la première fois de l'histoire.
C'est en faisant un essai de modulation d'une onde à haute fréquence avec un micro qu'il envoie ce message à son collaborateur : « Un, deux, trois, quatre ! Neige-t-il où vous êtes M. Thiessen? S'il en est ainsi, rappelez-moi par téléphone. » M. Thiessen ne tarda pas à rappeler Fessenden pour confirmer qu'il avait bien reçu son message sur son récepteur radio. La radio, la transmission par modulation d'amplitude (AM) de son et voix était née, et ce, un an avant la transmission télégraphique transatlantique si célèbre de Marconi.
En 1902, il décide de former sa propre entreprise.
Il établit le principe de l'hétérodyne, technique toujours employée dans les récepteurs radios AM et FM. Il établit également un moyen de communiquer des messages vocaux à des navires en mer, alors qu'il réussit la liaison avec des vaisseaux de la United Fruit alors qu'il est à l'emploi de la société National Electric Signaling2.
En 1906, il réalise deux autres avancées dans le développement de la radio.
En janvier 1906, il réussit la première transmission transatlantique bidirectionnelle, à savoir, un échange de messages en code Morse entre Brant Rock (Massachusetts) et Machrihanish (Écosse). Et, le 24 décembre 1906, en présence d'une petite équipe technique, de sa femme et de sa secrétaire, il réalise la première émission radio de voix et musique, soit la première radio transmission publique2 ou radiodiffusion, à partir de Brant Rock.
Son programme comprend un bref discours, un enregistrement musical du Largo de Haendel, une chanson de Noël, Sainte nuit, jouée au violon, et une brève lecture biblique. Cette émission fut entendue surtout par des opérateurs de radio sur des navires dans l'océan Atlantique.
Ayant demandé à ses auditeurs de lui écrire après leur avoir souhaité un Joyeux Noël, il apprit que cette émission avait été captée à plus de 800 km, à Norfolk en Virginie2.

Plaque commémorative du gouvernement canadien à Austin, au Québec, près du lieu de naissance de Fessenden.
La tombe de Fessenden aux Bermudes.



Deuxième étape ( le transitor)

Le transistor bipolaire a été inventé en deux temps: L'histoire retient que J. Bardeen et WH. Brattain des Bell's lab ont inventé le transistor à pointes. Ce dispositif a fonctionné pour la première fois le 23 décembre 1947. Il s'agissait d'un dispositif assez rustique, lent et instable. Il dérive directement des diodes à pointes au germanium qui ont longtemps été utilisées pour détecter les signaux RADAR. L'histoire dit que ces chercheurs effectuaient une mesure du champ de potentiel dans un semi-conducteur autour d'une pointe (certainement pour comprendre le comportement des diodes à pointes) lorsqu'un effet amplificateur est apparu quand la distance entre les deux pointes de mesure devenait très faible (une fraction de mm). En fait, la pointe de la diode produisait l'équivalent d'une petite zone dopée entourant sa zone de contact. Après diverses manipulations pour mettre en évidence cet effet, ils en sont arrivés à réaliser le premier transistor en utilisant du germanium monocristallin. Ses pointes étaient en or distantes de 5/100 mm. Les Bell's lab n'ont rendue public la découverte qu'en juin 1948. Le nom des électrodes des transistors bipolaires (base, émetteur, collecteur) vient de cette époque.

Brevets notables
Vers 1947.


La théorie des semi-conducteurs s'était développée à partir des travaux théoriques de Brilloulin.
Le transistor à effet de champ

Le transistor à effet de champ a été inventé en 1925-1928 par JE. Lilienfeld. Un brevet a été déposé, mais aucune réalisation n'a été possible avant les années 60. Tous les chercheurs qui ont participé à la saga du transistor cherchaient d'abord à réaliser ce type de composant qu'ils considéraient comme des triodes à l'état solide (d'ou le nom de grille pour l'électrode de commande). Toutes ces tentatives aboutissaient sur des échecs.
Pour commencer, il faut rappeler qu'il existe deux grandes familles de transistors:

- Les transistors bipolaires constitués d'une fine couche de semi-conducteur dopé d'un type entre deux zones de type opposé (par exemple NPN). La grande majorité des transistors présentés comme des composants isolés sont de cette famille.

- Les transistors à effet de champ qui se présentent comme de petites capacités dans laquelle l'une des armatures est en semi-conducteur dopé. L'application d'une tension sur l'autre armature change localement les caractéristiques du semi-conducteur ce qui permet le passage du courant. La quasi-totalité des transistors des circuits complexes (par exemple ceux des microprocesseurs) est de ce type.



Historique:

L'invention de l'effet transistor se situe dans un contexte qui trouve ses racines dans les début de la radioélectricité et dans la téléphonie. Depuis 1936 les Bell's lab cherchaient à remplacer les commutateurs électromécaniques des centraux téléphoniques par des dispositifs statiques plus fiables. D'autre part, la seconde guerre mondiale à provoqué un développement rapide des semi-conducteurs (germanium) pour réaliser les diodes de détection des RADAR.

Les matériaux semi-conducteurs

Les matériaux semi-conducteurs sont progressivement apparus avec la radio-électricité. D'abord la galène, puis l'oxyde de cuivre, le sélénium et enfin le germanium. Ces matériaux étaient poly-cristallins et étaient utilisés pour réaliser des détecteurs et des redresseurs. Les propriétés curieuses, et même versatiles, de ces matériaux ont interpellé les chercheurs. Les effets semi-conducteurs ne sont apparus qu'avec la mise au point de techniques de purification extrême. Il faut en effet obtenir une pureté de 10-12 pour pouvoir réaliser un transistor. Les premiers matériaux semi-conducteurs modernes (silicium dopé de type N et P) ont été réalisés par S. Ohl, JH. Scaff et HC. Theurer aux Bell's lab au début de 1940 sous la direction de WH. Brattain. Des jonctions PN furent ensuite réalisées et la technique de fabrication des monocristaux par tirage fut mise au point vovenait du contrôle de l'état de l'interface entre l'isolant de grille et le semi-conducteur du canal. Ce problème ne fut vraiment résolu qu'en fin 1959 par MM. Attala, D. Kahng et E. Labate par l'utilisation de l'oxyde thermique de silicium.
Je me souviens d'avoir vu un transistor à effet de champ annulaire, appelé "Tecnetron" (inventé au CNET par Tezner) dans une exposition à cette époque.


Le premier transistor (bipolaire) et son brevet


Sa version de production

Il faut mentionner qu'un chercheur Allemand Herbert F. Mataré avait remarqué en 1943 une "interférence" entre les deux pointes d'une duodiode destinée à diminuer le bruit de détection d'une onde radar. Embauché en France, après la guerre, par Westinghouse, il met au point un transistor à pointes, appelé transistron en juin 1948. Cette réalisation, indépendante des travaux des laboratoires Bell, s'est appuyée sur les travaux d'un autre Allemand, Heinrich Welker, également embauché par Westinghouse. Celui-ci a réussit à obtenir des mono-cristaux de germanium de qualité suffisante. Ce dispositif, beaucoup plus fiable que celui des laboratoires Bell, sera breveté en août 1948 et produit à grande échelle en France par Westinghouse.


Le transistron

Des variantes axiales du transistor à pointes oscillaient déjà à 300Mhz en fin 1952.

Le transistor à jonctions à été inventé (théoriquement!) un peu plus tard, par W. Shockley des Bell's lab qui essayait aussi, depuis 1936, de réaliser un transistor à effet de champ. Ce chercheur a déposé en 1948 un brevet sur un transistor mixte avec une pointe et une jonction, ce qui montre la progression de ses idées. Il a proposé le principe du transistor à jonction en 1949. Le premier prototype a été réalisé par les Bell's lab en avril 1950 (ou juillet 51!). Le 25 septembre 1951 des licences ont été proposées à la vente pour un prix de 25 000$. Les premiers transistors à jonctions industriels, dits "alliés", ont été fabriqués en posant deux gouttes d'indium de part et d'autre d'une fine plaquette de germanium monocristalin. A 600°C, l'indium diffusait dans le germanium en changeant son type. Il fallait que les deux zones diffusées soient très proches, sans qu'elles se touchent. Un transistor de ce type, appelé OC71 a été largement commercialisé par Philips, Mullard, National, Siemens, Valvo… à partir de 1954. Ce transistor se présentait comme un petit tube de verre peint en noir de 2 cm de long (avec un bout arrondi) et de 5mm de diamètre. Il était rempli de graisse au silicone dans laquelle se trouvait le transistor tenu par ses connexions. Ce dispositif était lent et très sensible à la température. La performance de ce type de transistor est directement liée à l'épaisseur de sa base. Les tenants des tubes riaient devant ces objets qui n'étaient vus alors comme des curiosités sans intérêt! Je possède un ouvrage, support du cours d'électronique de Sup Elec, de 1953 qui ne mentionne même pas les transistors!


Le transistor OC71

Les évolutions techniques qui ont amené aux transistors modernes et aux circuits intégrés sont apparues à la fin des années 50:

- utilisation du silicium en 1954 par Texas Instrument qui a permis d'obtenir une beaucoup plus grande stabilité en température

- utilisation de la technologie MESA (1957 Texas Instrument), puis PLANAR (1958 Fairchild) qui a ouvert la porte aux circuits intégrés.

L'utilisation industrielle des transistors a démarré, et s'est rapidement développée, dès le début des années 60, entraînant l'abandon rapide des tubes.

Les circuits intégrés

Un circuit intégré consiste en la réunion de tous les composants d'un montage sur la même pastille de silicium.
Le premier circuit intégré fut réalisé chez Texas Instrument le 12 septembre 1958 par Jack Kilby. A la même époque, Robert Noyce a aussi réalisé un circuit intégré chez Fairchild. Au début des années 70 sont apparus les premiers circuits intégrés à transistors à effet de champ (MOS). D'abord à grille métallique (PMOS grille alu) qui étaient assez lents!. Cette technologie s'est ensuite améliorée (passage au NMOS, puis au CMOS au début des années 80). La vitesse des transistors MOS s'est accrue au point de supplanter celle des transistors bipolaires dans les années 80.

Le premier circuit intégré de J. Kilby.

La caractéristique fondamentale d'un circuit intégré est la finesse de son dessin qui conditionne la taille de ses transistors et celle de ses connexions. Plus c'est petit, plus c'est rapide! Tout simplement parce que les capacités parasites sont plus petites. La taille actuelle des plus petits motifs est de 65nm, en constante diminution. Elle devrait être aux alentours de 25 nm en 2010.


Le nombre des transistors des circuits complexes augmente exponentiellement depuis le début des circuits intégrés (loi de Moore). La complexité des circuits actuels atteint 100 000 transistors. Elle devrait continuer à croître à ce rythme jusque, au moins, vers 2010.

Bibliographie:

G. Moore, Cramming more components onto integrated circuits, Electronics Vol 38 n° 8, 19 avril 1965

W. Shockley, The path of Junction Transistor, IEEE Transaction on Electron Devices, (reprise de 1976) nov 1984

M. Cand, E. Demoulin, J-L. Lardy, P. Senn, Conception des circuits intégrés MOS, Eyrolles 1986

F. Nebeker, The Electric Century, IEEE Spectrum, june 2000

C. Rumelhard, Les transistors, comment ça marche, Séminaire: L'électronique dans la société contemporaine, Musée du CNAM, 28 avril 2006

C. Rumelhard, Un transistor Français? Séminaire: L'électronique dans la société contemporaine, Musée du CNAM, 14 décembre 2007

A l'emploi de la société National Electric Signaling2.
En 1906, il réalise deux autres avancées dans le développement de la radio. En janvier 1906, il réussit la première transmission transatlantique bidirectionnelle, à savoir, un échange de messages en code Morse entre Brant Rock (Massachusetts) et Machrihanish (Écosse). Et, le 24 décembre 1906, en présence d'une petite équipe technique, de sa femme et de sa secrétaire, il réalise la première émission radio de voix et musique, soit la première radio transmission publique2 ou radiodiffusion, à partir de Brant Rock. Son programme comprend un bref discours, un enregistrement musical du Largo de Haendel, une chanson de Noël, Sainte nuit, jouée au violon, et une brève lecture biblique. Cette émission fut entendue surtout par des opérateurs de radio sur des navires dans l'océan Atlantique. Ayant demandé à ses auditeurs de lui écrire après leur avoir souhaité un Joyeux Noël, il apprit que cette émission avait été captée à plus de 800 km, à Norfolk en Virginie2.
Brevets notables







Histoire des postes à transistors en France




Si nous étudions l'évolution du public de la radio, entre 1956, date de l'apparition du premier poste à transistors français, et le début des années 1970, période pendant laquelle plus de deux tiers des ménages s'équipent nous constatons une fois de plus l'impact puissant sur le quotidien de français, dans toutes les couches de la société.
Le composant transistor révolutionne l'électronique du XXe siècle, il devient rapidement un produit de grande consommation, et par là même bouleverse le mode d'écoute de la radio.
Le transistor (contraction des termes Transconductance Resistor) connaît un tel essor que le composant et le poste se confondent dans le langage familier.
Grâce à lui, le poste de radio devient mobile et léger, tandis que les postes à lampe, en dépit de certains modèles portatifs, sont lourds et volumineux.
Le poste à transistors présente un avantage comparatif considérable : il fonctionne très longtemps avec le même jeu de piles, sans avoir besoin d'électricité, tandis que les récepteurs à lampe consomment beaucoup d'énergie. Ces appareils à transistors n'accèdent qu'aux moyennes et grandes ondes et seulement en 1961 à la modulation de fréquence.
L'objet de cette étude soulève de nombreuses interrogations, puisque nous avons affaire à un domaine mettant en jeu à la fois la production d'un objet radiophonique et sa réception par le public.

L'apparition du transistor

En 1956, l'introduction du premier poste à transistors français sur le marché, le " Solistor de Clarville," est saluée par la presse spécialisée comme une innovation technologique majeure tendant à révolutionner les habitudes d'écoute ; mais il n'a que peu d'impact. Ainsi, il se révèle un cuisant échec commercial et technique :
Et bien que sa commercialisation soit initialement prévue en juin 1956, les détaillants ne sont livrés que fin août à hauteur de 820 unités dont seulement 620 écoulés auprès du grand public parmi lesquels 160 sont retournés pour divers défauts
Même si, dès 1957, la plupart des constructeurs produisent des radiorécepteurs équipés de transistors, cette gamme se compose généralement d'un modèle unique, tandis que celle des postes à lampes est déjà large et variée .
De plus, les constructeurs ne mesurent pas le véritable potentiel du marché des postes à transistors.
Précisément, une étude de marché stigmatise l'aspect résolument familial du poste de radio en révélant que "'unique demande est celle du remplacement des radiorécepteurs existants".
Par ailleurs, on remarque que les statistiques de ventes de récepteurs de radiodiffusion sont ventilées en 1956 et 1957 en quatre catégories, dont celle des "postes portatifs à piles et piles secteurs" qui regroupe à la fois les postes portatifs à lampes et les postes à transistors .
Par conséquent, à ses débuts, le poste à transistors est perçu par l'industrie comme simple concurrent des postes portatifs à lampe.
Il faut attendre 1959 pour que la catégorie des postes à transistors soit distinguée dans les statistiques officielles de vente.
En effet, à partir de cette date, le poste à transistors trouve enfin sa place sur le marché français.
À la fin de la décennie, sa production supplante de manière foudroyante tant la production de récepteurs de télévision (+461% contre +80% entre 1958 et 1961) que celle des postes classiques à lampes.

La part des postes à transistors dans la production totale explose, passant de 20% en 1958, à plus de 50% en 1959, 77% en 1960, pour atteindre 90% en 1961.
Malgré cette évolution spectaculaire de sa production, la France peine à rattraper son retard par rapport aux autres pays occidentaux : en 1957 comme en 1960, elle se place en sixième position des pays producteurs de postes de radiodiffusion.
À titre de comparaison, la tendance est encore plus lourde en ce qui concerne la production de téléviseurs en 1957, puisque la France n'est qu'en huitième position, se plaçant juste derrière le Canada et l'Italie.
La comparaison avec les pays européens révèle que ce retard est particulièrement accentué par rapport à l'Allemagne fédérale qui produit deux fois plus de radiorécepteurs que la France (3,3 millions d'unités contre 1,5 en 1958).
Par ailleurs, l'ouverture du Marché commun, accordant une baisse de 10% des tarifs douaniers, permet aux postes allemands de fixer des prix très compétitifs sur le marché français : ces derniers sont ainsi 20% à 40% moins chers que les postes français sur leur marché intérieur, ce qui leur permet d'arriver en France à des prix à peine supérieurs.
Cette brusque inondation du marché en 1959/1960 de la production française s'explique en partie par une amélioration technologique et par une tentative de limitation des importations de postes à transistors, particulièrement celles en provenance d'Allemagne.
Si l'on se penche plus spécifiquement sur les ventes de postes à transistors en France, on constate que son évolution suit exactement celle de sa production. En effet, au cours des années 1956 et 1957, les ventes de "postes portatifs à piles et piles secteurs " représentent respectivement 11% et 14% des ventes globales de radiorécepteurs.
Les postes à transistors connaissent un faible succès en raison non seulement de leur manque de fiabilité technique, d'une musicalité moyenne et d'une sensibilité réduite, mais également en raison de leur prix de vente.
En effet, leur prix est en moyenne plus élevé de 20% par rapport aux postes radio traditionnels. De plus, en 1958, plusieurs mesures fiscales dégradent cette situation : l'augmentation de la TVA sur les produits de luxe (dont le poste de radio fait partie) est portée à 27,5% et celle de la taxe radiophonique à 7,5%, mesures entraînant une hausse globale des prix de 16,5% .
Mais, dès l'année suivante, les effets bénéfiques de la concentration de la production font brusquement grimper les ventes des postes à transistors : 11% du volume des radiorécepteurs en 1958, mais plus de la moitié des ventes en 1959 et presque les trois-quarts en 1960.
Ainsi, après un lent démarrage de 1956 à 1958, la production et les ventes de postes à transistors explosent en 1959 et 1960. Ce « boom des transistors » est certes spectaculaire, mais il convient de le tempérer à la lumière des données relatives à l'équipement des ménages français au début des années 1960.
D'un marché de renouvellement au marché du pluri-équipement

Le poste de radio est un équipement déjà ancien dans les foyers : "en 1954, 7 ménages sur 10 sont équipés d'un appareil de radio tandis qu'un ménage sur 100 seulement possède une télévision ". L'industrie de la radio est un marché de renouvellement :
" les autres appareils électroménagers ne sont possédés qu'à raison d'une unité par ménage, la plupart des ménages, près de 9 ménages sur 10, parmi ceux qui en possèdent, en sont encore à leur premier appareil alors qu'un ménage sur deux a déjà eu l'occasion de changer au moins une fois d'appareil de radio " . Afin de s'interroger plus précisément sur ce marché de renouvellement, le tableau ci-dessus présente la répartition de chaque type de récepteurs suivant l'année d'achat du plus récent dans l'équipement des ménages en 1961, pour un parc de radiorécepteurs global évalué à 13 225 000 unités.

On voit clairement l'explosion des ventes des transistors : plus de la moitié des ménages disposant en 1961 d'un transistor l'ont acquis depuis moins d'un an.
À l'inverse, la majorité des récepteurs fonctionnant sur le secteur ont été achetés depuis plus de sept ans.
Reste donc toujours une forte prégnance du poste radio à lampe dans l'ensemble du parc radiorécepteur, alors que seuls 15% des ménages sont équipés d'un transistor.
De plus, à la même époque, près de 5% des ménages possèdent au moins deux appareils radio, au lieu de 2% trois ans auparavant . Ces statistiques nous permettent de constater que le multi-équipement n'est pas encore très développé en France, contrairement aux États-Unis .
Il faut attendre la fin de la décennie pour que l'équipement soit multiplié par trois :
"en 1971, 37,6% des foyers équipés en radio possèdent au moins deux appareils pour un parc global constitué à 66% de transistors". Le transistor est à ce point entré dans les mœurs que beaucoup de foyers ne se contentent plus d'un seul récepteur.
L'achat d'un transistor , en plus d'un poste ancien, modifie la place de l'objet radiophonique dans la vie quotidienne de chaque foyer, alors que, au cœur des Trente Glorieuses, le pouvoir d'achat ne cesse de croître .
Ce développement atteint son apogée dix ans plus tard ; en 1983, le parc récepteur radio dépasse les 50 millions, soit presque un poste par Français. Ainsi, au début des années 1960, on compte des radios dans tous les foyers et le marché se développe désormais par le multi-équipement des ménages. Quelles sont les conséquences de cette mutation sur le public de la radio ?
Le transistor vise un nouveau public

La période marque, on le sait, l'avènement d'une nouvelle classe d'âge d'auditeurs : " les jeunes" .
Prenons l'exemple d'une station populaire : Europe n°1. Celle-ci oriente son discours promotionnel vers la jeunesse, en créant, en 1959, une émission quotidienne Salut les Copains .
Il ne s'agit pas ici de refaire l'histoire de cette émission, mais plutôt de dégager les signes d'émergence d'une nouvelle classe d'âge.
L'écoute jeune , on le sait, fut largement celle de la musique yé-yé , version acclimatée du rock'n roll. Selon un article de Nord Eclair , 66% des adultes écoutent des variétés et des chansons ; 82% des jeunes des émissions yé-yé .
Les premiers restent plus traditionnellement attachés à des programmes d'informations (65% contre 23% pour les jeunes), et de théâtre (24% contre 19% pour les jeunes).
La radio est le média de masse le plus présent dans la vie quotidienne des jeunes : une enquête de l'IFOP en 1966 le confirme en positionnant la radio comme premier média des 15-20 ans .
Mais dans quelle mesure le transistor accélère-t-il la segmentation du public de la radio ?
Toujours dans cette même enquête sur les 15 à 20 ans, on constate que 46% des jeunes possèdent un poste personnel, surtout ceux dont les parents sont cadres supérieurs, professions libérales ou industriels (64%), suivis mais d'assez loin (46%), par les fils de cadres moyens et employés, c'est-à -dire les catégories parmi lesquelles se rencontre le plus grand nombre d'étudiants .
Cette étude montre que l'enracinement est massif :pratiquement la moitié des jeunes possèdent un poste personnel, certes surtout dans les catégories sociales les plus favorisées.
Ce constat doit être restitué dans l'amélioration globale de l'habitat des Français, qui permet à une partie des jeunes d'avoir leur chambre.
Ainsi, on peut dire que la mutation technique de la radio opérée par le transistor, influe sur l'avènement d'une nouvelle classe d'âge d'auditeurs, dans un contexte où les aspects démographiques, socio-économiques et culturels jouent bien entendu un rôle important.
Plus globalement, quelles ont pu être les répercussions du transistor en termes de modes d'écoute du public ?
Vers une individualisation de l'écoute ou un changement du mode d'écoute ?

Les observateurs de la période s'entendent pour dire que l'on passe d'une écoute collective à une écoute individuelle.
Fait significatif, pour la première fois en 1963, les instituts de sondage prennent en compte, dans la mesure de l'audience, l'écoute individuelle et non plus l'écoute par foyer.
Il s'agit là d'un lent processus qui s'amorce tout juste, s'épanouissant essentiellement lors de la décennie suivante.
En effet, dans un sondage de 1961, 16% seulement des personnes interrogées déclarent avoir la maîtrise exclusive des émissions sélectionnées.
On peut alors en déduire qu'une large majorité des Français se réunit encore pour écouter la radio. De plus, comment peut-on alors parler d'écoute individuelle lorsque seulement 2% à 5% des ménages possèdent plus d'un récepteur en 1961 ?
On constate néanmoins une diversification des habitudes d'écoute, tant au niveau des plages horaires que des lieux. En effet, avant l'apparition du transistor, les statisticiens s'accordent à reconnaître que le taux d'écoute maximum se situe aux heures de repas, au moment où la famille se réunit : « les Français déjeunent donc volontiers en musique ou en écoutant leur émission préférée autour d'un poste radio à lampes, souvent volumineux .
Depuis l'introduction du transistor, les habitudes d'écoute et les taux d'audience sont bousculés ; en dehors des repas, on constate une augmentation significative de l'audience aux moments habituellement « creux » de la matinée et de l'après-midi.
À cet égard, la transistorisation de l'autoradio est un facteur important dans l'évolution de l'audience.
En effet, si l'apparition de l'autoradio date du début des années 1950, le transistor transforme profondément ce type de récepteur, et facilite son installation et son utilisation, grâce à un encombrement réduit et à une plus longue autonomie.
La croissance des ventes d'autoradios est particulièrement impressionnante : en 1971, 14,8% des foyers et 25,9% des automobilistes en sont équipés soit une augmentation de 250% depuis 1964 .
Comme le rapporte cette même étude, les autoradios à transistors transforment la structure de l'audience, en faisant des heures du matin, particulièrement entre 7h et 8h30, la tranche horaire de plus forte audience.
On observe également une augmentation des taux d'audience en été, période d'écoute traditionnellement faible à l'époque du poste à lampes : au mois d'août, la part des Français à l'écoute de la radio n'est inférieure que de 9% au taux d'écoute moyen annuel et on estime d'ailleurs que 83,6% des ménages campeurs-caravaniers ont un transistor.
Les publicités d'un constructeur de l'époque sont révélatrices : elles mettent en scène des estivants bronzant sur la plage, tout en écoutant la radio avec un transistor ou déjeunant dans la nature avec leur transistor.
On note à cet égard que près de la moitié des transistors sont utilisés hors du foyer : dans une enquête effectuée pour la Correspondance de la publicité, 55% des personnes interrogées déclarent utiliser leur transistor en vacances, et 38% en week-end ou dans leur maison de campagne. Les lieux d'écoute de la radio s'étendent à l'extérieur du domicile, le transistor accompagnant l'auditeur dans son automobile comme dans ses loisirs.
Au total, ces quelques éléments de réflexion attirent l'attention sur la mutation d'un marché et les effets d'une nouvelle technique dans le comportement du public de la radio. Ils confirment le rôle central du transistor dans la transformation de l'écoute et conduisent à s'interroger sur les changements sociopolitiques que le transistor a induit en période de crise (guerre d'Algérie, mai 68) ou en des temps plus ordinaires.






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Posté le : 23/12/2012 14:00
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Re: Lettres au père Noël / Lettres au père Fouettard
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Cher père Fouettard,

Je n’ai pas trop l’esprit de Noël qui me transcende alors en m’adressant à toi, je pense aller vers la bonne personne.

Père Fouettard, ce matin j’ai fait l’incommensurable erreur de vouloir aller au supermarché pour un pot de lait et un peu de beurre (plus deux ou trois courses hygiéniques qu’il est indécent de mentionner). Quelle ne fut pas ô ma surprise en découvrant en rangs serrés une armée d’humains désespérés cherchant qui mieux-mieux un jouet de dernière minute, une dinde aux marrons, des macarons surgelés, du caviar d’Ukraine, des pétoncles du Pérou, des accras d’Asie, de la vaisselle jetable assortie …

Père Fouettard, il parait que c’est la crise qu’on meure de faim à tous les coins de rue… Et pourtant les gens bouffent, et les gens se goinfrent, partout ils consomment et en redemandent. Une frénésie gloutonne les consume. C’est l’orgie paillarde à tous les rayons…

Père Fouettard, laisse-les dans leur malheur.

Bien à toi,

Emma

Posté le : 22/12/2012 10:58
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Re: Lettres au père Noël / Lettres au père Fouettard
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Cher père Noël,

Voici un grand enfant d’une trentaine d’année qui t’envoie encore ses lubies du moment, comme si tu n’avais pas déjà assez de travail avec ce bon milliard de bambins qui espèrent.

Père Noël, puisque je te crois bien incapable de résoudre la guerre, la faim dans le monde, la misère… Pense quand même à mon égoïste petite chaumière et apporte-moi sans tarder au pied de la cheminée une bonne dizaine de poèmes bien tournés.

Tu feras mon bonheur,

Emma

Posté le : 22/12/2012 10:57
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Re: Défi des lettres
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Je commence :

Les pés; les pets; l'épé, P

Pour pouvoir partager peu ou prou, plus de pesantes pensées politiques, et parfois des postulats, pourparlers pointilleux, penchants positifs de politiciens, avec parcimonie sans passablement pontifier, et avec pondération sans prendre le plus petit parti possible du passé ou du présent, parlons, puis plaidons avec persuasion, pas à pas en pasonaria, et sans plier sous le patronage, d'un puissant patron poncif potelé de pot de vin, potentat des pourboires, en position de possesseur, passionné possédant, mais si peu patriote planqué en possession de pompeux pouvoirs, pauvre pastiche de patelins parvenus plastronnant en plantureux pirates, parodie de politesse, ces patriciens de pénombre, pitoyable patronat policé, policier, peu pressé de proposer un pécule profitable, se piquant en perfide pervers pernicieux de pouvoir piller peu à peu, pêle-mêle sans peine, sans plaisanter : peuples, pays, paysan, père, patrie, paye, patrimoine, production... plus préoccupé de pesetas, pestilentiel pétrole et pétrochimie, pétrodollar, petit-four ou petit-lait que de poésie, paix, pétanque ou de partage, peuchère !
Puis, par un permanent et pratique tour de passe- passe, une pirouette de piraterie, ce piranha, peut être patient mais partial, telle une pâle parade, se présentant en peine perdue, par un pacte prétendant paraitre pouvoir planifier au passage la planète et le peuple pressuré comme pas un grand -chose. 
Pauvre peuplade pipée, perdue, pétrifiée, pétrie comme pétaudière de pauvres personnes poursuivies, prisonnières pris sous pression comme une péripatéticienne, perplexe et pénitente, pareille à une pauvre poupée publique à la perruque peroxydée pouvant prendre sans pré-accord, sous un poussiéreux et pourpré palanquin presque palatin, un pousse- café praliné, et parfois portrait pornographique d'une populace de poisseuses pré-adolescentes prostituées aux prunelles passablement pressées par de prestes et pressants prétendus protecteurs.
Protecteurs promulguant et se prémunissant sans préalable de leurs passablement puante propagande, prémices, préludes pourtant préoccupants, protées protestables, postés pour pourrir les projets et pensées de la pauvre piétaille. Ces potentats pingres sans pitié sont tels des piégeurs, puisque pernicieux et prosaïques, et prétendants principalement aux présidences de prince par de prestes prérogatives prises avec prestances pour des primautés et des prééminences, ou avec prépondérances, proclamées et performantes. Sur leurs pavois ils sont persona-grata puissants pourvoyeurs de praxis présentées aux prolétaires pour être le prix du plus probant processus, de la prodigalité, prolifique permettant une politique de passe-droit perdurant ainsi leurs puants projets et promesses de poursuites de profits prétendument partagés, et payés aux pauvresses et pauvrets, jetés sur le pavé en paupérisation sans plus de procès. 
Mais ces patriarches, peignes-cul, parlent et promettent en patrice, patriciens, en peinards patriarcat, pensant leurs parjures comme planches pourries, pendards !
Ils pourchassent au préalable en les poussant les poussifs petits parcimonieux poussés dans le pathos, parias, qu'ils préoccupent sans préjugé en leur promettant sans pouffer un présent profitable, potable, puis prétendent pallier à la pauvreté pécuniaire pénible des pauvres pantins patauds privés de pensions profitables, particuliers peu prétentieux peu pernicieux, proie profanée, non prohibée, parfois pariant préférer participer au pire des piteux premier prix de paso-doble, ou de peintre de pacotille, de poésie, passe-temps, passades passagères préférées par le pathétique, pastoral partenaire, pénibles peccadilles perpétrant avec persiflage et persévérance leur perception et prémonition parfaitement personnelle de personnage parfois pétrit de peur et de piété, priant, car persuadé posséder la perfection, précieuse paix. 
Tel de pitoyable personnalités pétrifiées comme pierres, pestes en pétard plutôt préjudiciables en purgatoire privées de prières pour un passage de la pègre au paradis promis et perdu.
Pauvre pardonnable péquin perdu parce que pris et péché, pendu par les pandores plastiqués et pétaradant de peur mais paradant parmi les plus pernicieux et précieux, pédants possesseurs péremptoires qui paraissent piétiner, et pâtir, pédalant péniblement mais patiemment pas à pas dans la purée de pesant petit pois, privé de paroles et de pleine participation pour parler, en primaire primitif, qui portent presque partout des plaintes, des pétarades pourtant ils préfèrent, au pis-aller, passer leur porte et leur paillasson pour partir et pareil au poltron se plier dans petit panier papatte en rond, ou sous le polochon se planquer, passif pelotonné paresseusement, ou peut-être pourquoi pas pratiquer le ping-pong avec ponctualité, pire, pas pingre, sans piper piquer un plongeon et patauger sur le ponton du port, avec la populace, puis pécher poser sur son postérieur le poisson et la pestilentielle palourde, la patelle, les pétoncles, pendant que les propres pucelles parties pour Prague poussent du pieds les puceaux pétants des pets puants, puis patiemment prier pour un pacte de paix pour des pioupious sans pétoire ni pipeau, qui pioncent par là, dans une pinède, protégés par leur popularité.
Pardon aux potes de passage de pleinement pérorer et ne pouvoir prolonger ce petit papotage. Pour de plus profond propos parions et prenons de pâles et palots projets, une pleine et prudente passation, peut être pouvons nous penser au pari d'un prochain passage, par ci par là et patati et patata ...
Pourquoi pas ?
Pardon, pardon pauvrets pitchounets pour ses paroles puériles sans parures publiées sans pudeur avec ses pés qui se pensent putatifs et pullulent sur vos pupitres, ne pataugez pas dans ce patchwork pataud, et puis point ! punaise !!!

Lydia Maleville


Posté le : 20/12/2012 20:01
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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