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L'assassinat du duc de Guise
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14/12/2011 15:49
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Le duc Henri De Guise, la foi qui tue.

Le 23 Décembre 1588 le duc de Guise est assassiné, sur ordre du roi Henry III, dans la chambre royale du château de Blois.|


Henri de Lorraine troisième duc de Guise, peut être considéré, à son corps défendant, comme un des nombreux éléments agissant par son engagement religieux extrême à une loi qui après une longue maturation verra le jour plus de deux siècles plus tard : la loi de la séparation de l'église et de l'état.
En cette année 1588, le duc de Guise se voit encore en position de faire ou défaire le roi de France, ceci en raison de son appartenance religieuse.
Il avait, quelques années plus tôt, fait serment à son père mourant de vivre dans la crainte de Dieu :
Henri de Guise est le fils aîné de François de Guise, deuxième duc de Guise, chef militaire de prestige, assassiné en 1563 par un gentilhomme protestant. Sa mère Anne d'Este est une importante princesse de la cour. Par elle, il descend du roi Louis XII, d'Anne de Bretagne et de Lucrèce Borgia.
À la mort de son père, Henri de Guise n'a que treize ans.
Il est alors placé sous la tutelle de son oncle Charles, cardinal de Lorraine qui se charge de son éducation. Soucieux de son apprentissage militaire, le cardinal le pousse à voyager en Europe pour acquérir de l'expérience. En 1565, il se bat en Hongrie contre les Turcs. Quand il revient en France, devenu adulte et chef de la maison de Guise, il reprend naturellement la place que tenait son père parmi les chefs catholiques. À la tête d'un puissant réseau nobiliaire, il cherche à entretenir le prestige et la popularité acquis autrefois par son père. C'est ainsi qu'il participe activement aux deuxième et troisième guerres de Religion, aux côtés du duc d'Anjou (le futur Henri III). Il s'illustre aux batailles de Saint-Denis (10 novembre 1567) et de Jarnac (13 mars 1569), où est assassiné le prince de Condé. Après s'être couvert de gloire lors de la défense de Poitiers, assiégée par Coligny, il prend part à la bataille de Moncontour (3 octobre 1569), au cours de laquelle il est blessé.
A vingt ans, Henri de Guise a l'ambition d'épouser la sœur du roi, la princesse Marguerite de France, espérant ainsi resserrer les liens entre sa maison et la dynastie régnante. Mais cette alliance, qui n'est pas du goût de la reine-mère Catherine, ne se fera pas. Henri de Guise s'unit donc le 4 octobre 1570 à Catherine de Clèves, comtesse d'Eu et princesse de Château-Renault, fille du feu duc de Nevers.
Sous le règne d'Henri III, le duc de Guise continue d'être le pilier du catholicisme ultra. Il accroît sa renommée en battant les protestants à la bataille de Dormans (10 octobre 1575). Il y reçoit une importante blessure au visage qui le marque physiquement et qui est à l'origine de son surnom d'Henri le Balafré (son père avait le même surnom). Chef d'opposition aux protestants, il semble avoir secrètement soutenu les premières ligues populaires qui naissent en 1576.
Dans une cour dominée par le conflit entre le roi et son frère, son influence politique semble moins importante. Le duc de Guise y exerce la charge de grand-maître de France.
Il s'oppose à l'ascension sociale des mignons du roi
Durant la nuit de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572, Henri est à la tête des groupes qui doivent exécuter les principaux chefs protestants. Il aurait donc eu le bonheur de voir mourir défenestré l'amiral de Coligny, l'homme qu'il tenait pour responsable de la mort de son père. Selon certains témoignages, le duc de Guise aurait donné un coup de pied au cadavre de l'amiral.


Mort du Duc de Guise deuxième du nom
:

Il faut reconnaître que dans certaines familles, on a la coquetterie de se faire assassiner de père en fils. C'est le cas des ducs de Guise. Mais il faut dire que ces deux petits ambitieux le cherchent bien. Catholiques dans l'âme, ils ont été à l'origine de deux massacres parmi les plus effroyables de notre histoire : ceux de Wassy et de la Saint-Barthélémy. On se rappelle de l'assassinat du fils, Henri de Guise, ordonné par Henri III dans le château de Blois en 1588, davantage que celui du père, François Ier de Lorraine, deuxième duc de Guise, alors qu'il assiège Orléans aux mains des réformés. Ce prince est un féroce, prêt à tout pour s'emparer de la couronne royale portée successivement par les deux avortons de Catherine de Médicis, François II et Charles IX. Il est prêt à massacrer les réformés avec la même gloutonnerie qu'un chat avale sa pâtée.

Le 18 février 1563, vers 18 heures, il se dirige à cheval vers son quartier général des Vaslins accompagné par seulement deux compagnons. Ils chevauchent tranquillement, devisant de la journée. Les chevaux peinent à escalader un petit coteau. L'obscurité commence à envelopper les cavaliers. Le duc, qui s'est débarrassé de sa cuirasse, porte un pourpoint doublé de buffle, un collet doublé de même, et une houppelande sans manche. Les cavaliers arrivent à une croisée de chemin marquée par de hauts noyers et un gros rocher. Un homme armé surgit de l'ombre. Quand le duc se retourne pour répondre à son salut, un coup de feu éclate. Les compagnons de Guise l'entendent s'écrier : "Je suis mort !" et voient le meurtrier s'enfuir ventre à terre en hurlant : "Prenez le paillard ! Prenez le paillard !" Le rusé veut sans doute faire croire qu'il poursuit lui-même l'assassin. Belle ruse. Dans l'obscurité, les témoins du crime ne parviennent pas à identifier le cavalier, ils distinguent juste un manteau sombre et un morion, un casque métallique avec une crête. Sa monture est un cheval d'Espagne bai-brun, avec un harnachement blanc.

"Ce ne sera rien"

Après avoir jeté son cri, le duc de Guise s'affaisse, sa tête tombe sur l'encolure de son cheval, il veut se redresser, empoigner son épée. Mais le bougre n'en a pas la force. Ses compagnons le font glisser à terre et l'adossent au gros rocher. "Il y a longtemps qu'on me devait celle-là, mais je crois que ce ne sera rien", souffle-t-il. On lui arrache la chemise pour tenter de panser la blessure et d'arrêter le saignement. La balle est rentrée derrière l'épaule. À un gentilhomme qui passe par là, il demande de lui donner son manteau, car il a froid, et lui ordonne de galoper jusqu'à Paris pour annoncer la nouvelle à son frère, le cardinal de Guise. Pas de Samu à l'époque, aussi le duc de Guise est-il hissé sur son cheval pour regagner son quartier général, où les médecins examinent sa blessure : "Le coup de feu avait frappé M. de Guise derrière l'épaule droite, sous l'os de la palette, et est ressorti à la jointure du bras, près de la mamelle droite". Rien d'autre à faire que de le panser sommairement et de le laisser s'assoupir. Plus tard, ils sonderont la blessure pour en extraire des morceaux de balle.

Le lendemain, dès l'aube, des battues sont organisées pour retrouver l'assassin. Mais il faut attendre le surlendemain pour que des soldats le surprennent dans une chaumière des environs en train de se restaurer. Ils ont reconnu la description du cheval. L'homme a environ 25 ans, il est de taille moyenne, a le front haut, les yeux petits, le nez mal formé, le visage large, les traits gros, le teint basané, le poil noir. Amené au quartier général, on le reconnaît. C'est un certain Poltrot de Méré, gentilhomme de petite extraction, qui avait débarqué quelques jours auparavant pour proposer ses services au duc.

Traitement de faveur

Au fil des jours, les forces du blessé déclinent. Catherine de Médicis, qui a accouru, ne peut rien faire pour lui. Le 24 février, le duc de Guise s'adresse à sa femme, puis à son fils aîné. "Aye, mon mignon, mon ami, l'amour et la crainte de Dieu !" Puis il remercie ses serviteurs. Il a encore la force de râler contre ses médecins : "Je me plains à vous seigneur docteur de beaucoup de jeunes médecins non expers, lesquel pour une simple fièvre qui n'est ny furieuse ny dangereuse chargent si fort la boutique d'ordonnances, comme si ce fut une peste linguynaire ou bosse qui fut en l'aine. Je me plains à vous seigneur docteur." Il dicte encore son testament avant de s'éteindre entre 10 heures et 11 heures du matin, victime d'une septicémie pleurale.

Reste à savoir qui a armé le bras de Jean de Poltrot de Méré ? L'amiral Coligny et Soubise, chefs du parti des réformés qu'il rencontre à plusieurs reprises ? Méré avouera tout et son contraire jusqu'à son supplice. Il est écartelé le 18 mars 1563 en place de Grève (de l'Hôtel de Ville, aujourd'hui) devant une foule immense. En tant qu'assassin d'un haut personnage du pays, il a droit à un traitement de faveur. Le bourreau commence par lui arracher des morceaux de chair aux cuisses et aux bras avec une tenaille portée au rouge. L'assistance apprécie l'entrée en matière. Puis le bourreau et ses aides attachent chacun de ses membres à un cheval. Et fouette, cocher ! Mais les quatre cavaliers ont beau éperonner leurs montures, le bougre n'a pas l'air de vouloir se laisser démembrer. Il résiste. La foule gronde. Le bourreau sent qu'il lui faut agir sous peine de ridicule, il utilise un long coutelas pour couper quelques ligaments, telle une ménagère découpant une cuisse de poulet. Cette fois-ci, les chevaux parviennent à leur fin en laissant entendre de sinistres craquements. Mais le spectacle n'est pas achevé. Le tronc gigote sur le sol dans un dernier rappel. Le bourreau met fin définitivement aux souffrances de Méré en lui sectionnant la tête. Il peut rejoindre le duc en enfer...



L'assassinat du Duc de Guise à Blois

En 1584 meurt François de Valois, "le malcontent", dernier fils d’Henri II et de Catherine de Médicis, et héritier de la couronne.
Presque nain à la naissance, François fut pourtant baptisé Hercule. On le débarrassa ensuite de ce prénom après la mort de son frère aîné le roi François II en 1560. Il est le dernier né de la famille royale et souffre des grands égards qu'on porte à son frère aîné, le duc d'Anjou (le futur Henri III).
François, le frère rebelle, est un prince revêche, taciturne et ambitieux. Il jalouse à l'extrême son frère Henri, à l'ombre duquel il a grandi. Étant jeune, François a été gravement touché par la petite vérole et son visage en a été durement marqué. Il est, selon Henry De la tour, « l’un des plus laids hommes qui se voyaient ». Tout l'oppose à son frère : la physionomie, l'allure et le caractère. François ne reçoit pas de sa mère Catherine de Médicis autant de responsabilité que le duc d'Anjou. Mais dès 1569, il est chargé du gouvernement de la ville de Paris en l'absence du roi. Toutefois la reine-mère Catherine ne lui fait guère confiance, et François en conçoit du dépit. Tout comme son frère le roi Henri III, il s'entoure de mignons dont le plus connu est Bussy d'Amboise, mais contrairement au roi, il n'était pas toujours fidèle en amitié et était prêt à trahir certains d'entre eux si le besoin s'en faisait sentir.
Il a beaucoup pactisé avec les ducs de Guise et a participait aux guerres de religions qui déchirent la France, entre catholiques qui ont l'appui de Rome et qui estime avoir la légitimité de leur côté et les protestants qui inaugurent une nouvelle pensée et sont considérés comme hérétiques et sont persécutés..

En 1584, Henri III reconnaît comme son héritier légitime Henri de Navarre, le chef de la maison de Bourbon, la maison rivale des Guise. Henri de Guise se déchaîne et mène alors un mouvement de fronde, connu sous le nom de Ligue.
C'est dans ce contexte que la mort du jeune prince, son frère, laisse Henri III face au chef de la Ligue catholique, Henri de Lorraine, troisième Duc de Guise, surnommé le Balafré comme son père, et adulé par le peuple de Paris.
Les parisiens se sont d'ailleurs soulevés le 12 Mai 1588, "journée des barricades" pour apporter leur soutien au Duc de Guise.
Le duc De guise était revenu à Paris le 9 mai 1588 malgré l'interdiction formelle du roi. Il prend à ce moment une part très active dans la journée des barricades.
Celui-ci prétend défendre la foi catholique , or il tente en premier lieu de déposséder Henri III de son trône sous le prétexte qu'il n'a pas d'héritier mâle, prétexte devenu irréfutable après le vote un peu plus tôt de la loi salique( 2 Février 1317).
Mais surtout il reçoit les faveurs du peuple car le successeur naturel du roi est son cousin Henri De Navarre de confession protestante.
Ce qui est un cataclysme politique et donc la ligue catholique et le peuple de Paris se disposent à remettre la couronne et le trône de France au Duc de Guise, rien de plus.

Devant le soulèvement hostile, et la gravité de l'enjeu, le roi Henry III doit partir pour Blois, chassé de sa capitale.
D'autre part, De Guise est soupçonné d'être à la solde de Philippe II, roi d'Espagne, principal ennemi des protestants en Europe, qui prépare une offensive décisive contre le protestantisme en envoyant le 29 mai 1588 l'Invincible Armada contre l'Angleterre.
Toutes ces menaces affaiblissent Henri III et contraignent le roi à signer l'édit d'Union du 15 juillet 1588 par lequel le duc de Guise devenait lieutenant général des armées du royaume.
Le duc multiplie les allusions à l’éventualité de voir un prince lorrain monter sur le trône de France, avec le soutien de l’Eglise, obtenu grâce à son frère, le cardinal Louis de Lorrain
À ce titre, des alliances se nouent, De Guise signe le traité de Joinville avec le roi Philippe II d'Espagne, en vertu duquel ce dernier apportait son soutien financier à la ligue.
Il est l'un des promoteurs du traité de Nemours du 7 juillet 1585 par lequel Henri III révoqua l'édit de pacification et relança la guerre contre les protestants.
Lors de la huitième guerre de religion, De Guise est à la tête des troupes catholiques.


Le 2 octobre 1588 débutent les États généraux au château de Blois. La nouvelle de l'échec de l'« Invincible Armada » en août 1588 conforte le roi.
Cependant, la ligue est majoritaire et le duc entame une nouvelle épreuve de force contre le roi.
Le 17 décembre 1588, Louis, cardinal de Guise, représentant du clergé aux États généraux, aurait porté un toast à son frère le duc de Guise en disant :
« Je bois à la santé du roi de France ».
Le duc multiplie les allusions à l’éventualité de voir un prince lorrain monter sur le trône de France, avec le soutien de l’Eglise, obtenu grâce à son frère, le cardinal Louis de Lorraine.

Henri III en bon stratège semble se soumettre et promet de ne jamais conclure "une paix ou trêve avec les hérétiques".
Après avoir accepté le traité et la nomination d' Henri De Guise, il le fait venir à Blois en y convoquant de nouveau les Etats Généraux.
Le roi supporte sans mot dire l'insolence de son ennemi qui s'affirme sans retenue et il ouvre la séance le 16 octobre dans la grande salle du château.
Alors que la session des Etats Généraux de 1576 avait apporté de bonnes décisions (réorganisation de l’administration du royaume), celle de 1588 est bien différente. La pression des Ligueurs, dirigés par la famille de Guise, toute puissante dans cette période de guerres de religions, est énorme sur Henri III, toujours sans descendance.
Sentant la menace, le roi de France prend la décision d’agir de manière radicale sur cette famille de Guise, trop puissante.
Vers 8 heures du matin le 23 décembre 1588, alors que le conseil, dans lequel siège le duc de Guise, vient de commencer, Henri III fait alors appeler le duc dans son cabinet vieux.
Or, l’accès de ce cabinet ne peut se faire qu’en passant par la chambre du roi.
Henri III y a fait dissimuler huit gentilshommes de sa garde personnelle, qui ont pour mission d’intercepter le duc sur son parcours.
A l’invitation du roi, Guise quitte le conseil, traverse la chambre du roi et arrive à la porte du cabinet vieux.
Ne recevant pas de réponse – le roi se trouve en fait dans son cabinet neuf –, il rebrousse chemin.
C'est là que revenu sur ces pas, il traverse et se trouve dans la chambre du roi, il se heurte aux huit gentilshommes.
Il est aussitôt assailli de nombreux coups de poignard et d’épée, le duc s’écroule au pied du lit royal.
Quand le roi rentre dans la chambre et trouve ce colosse, tombé au sol, il aura cette phrase :
"Mon Dieu, qu'il est grand ! il parait même plus grand mort que vivant !"
Dans le même temps, le roi fait arrêter plusieurs membres du clan des Guise, dont le cardinal de Guise, frère du duc, qui sera exécuté à son tour le lendemain. Les corps des deux hommes sont dépecés et brûlés afin que leurs restes ne fassent l’objet d’un culte de martyrs.
Le corps du cardinal De Guise , brûlé sera jeté à la Loire ce qui témoigne bien de la haine qui agite alors les esprits

Quelques années plus tôt le 24 Aout 1572, le frère de Henri III, Charles IX avait eu a régler les horreurs de la St Bartélémy très certainement fomentés par le clan de Guise et leurs adversaires les Chatillon-Momontrecy, auxquels s'ajoutaient des alliances avec Rome, la très catholique Espagne et des insurgés des Pays-bas. La situation politique était des plus explosives.
Par ce coup de force, Henri III se débarrasse provisoirement des principaux chefs de la Ligue et retrouve son trône.
Malgré tout la ligue catholique ne désarme pas et Paris proclame la déchéance du roi Henri III. Les troupes catholiques espagnoles sont appelées à la rescousse et camperont devant Paris et Rouen pour soutenir les insurgés et la foi menacée.
En dépit de la révolte qui gronde encore, Henri IV viendra sur le trône mais pas sans avoir abdiqué sa foi catholique "Paris vaut bien une messe" dira-t-il après s'être converti au catholicisme.
il faudra encore près de dix ans à Henri IV pour rétablir durablement la paix civile, par l’édit de Nantes, en 1598.

Au château de Blois, cet évènement est largement évoqué dans la « salle des Guise » (ancienne salle des Gardes du roi). Cette salle regroupe toute une série de tableaux, pour la plupart du XIXe siècle, qui relate tout l’évènement et qui montre tous les protagonistes.
L’assassinat en lui-même n’a jamais été peint. En revanche, on y voit le fameux tableau de Charles Durupt, "La mort du duc de Guise", de 1832 ou l’on voit le roi Henri III, le pied sur le cadavre du duc, scène au combien célèbre dans l’histoire, mais dont la véracité n’a jamais été démontrée, et reste très improbable.


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Posté le : 23/12/2012 14:07
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Re: L'assassinat du duc de Guise
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Ton exposé Lydia est très intéressant.

Posté le : 23/12/2012 19:05
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Re: L'assassinat du duc de Guise
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Je suis contente que cela t'ait intéressé, j'ai pensé que c'était un sujet qui t'attire et je crois que Ironik aussi doit apprécier les évènements historiques, mais il semble pour le moment, être encore dans ses cours de fin d'année.
Merci


Posté le : 23/12/2012 23:42
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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