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Page du 28 Avril, histoire du muguet, la manifestation du premier Mai, la Bounty
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Le texte à l'affiche de la semaine :
 
Amande éclose de ELSA


 A écouter 

http://youtu.be/heRlEiWUneM Yvan Rebroff le temps du muguet
http://youtu.be/s6CX_9oDwwk l'internationale
http://youtu.be/dcXNXKtu8z4 Anglais
http://youtu.be/2OPvWFDzDlA par Toscanini, malgré l'interdiction
http://youtu.be/Xaa7NrcHyD0 Espagnol
http://youtu.be/qm9aYRzCX48 Italien

http://youtu.be/FDmSzDtkZYw Cuba




Le 28 Avril 1866 sur
la Bounty les marins se mutinent
Lire ICI






Aujourdui Dimanche 28 AVRIL
LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR
LES PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES
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Histoire du Muguet du premier Mai
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Le défilé du premier Mai
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Emma vous propose :
Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner votre choix de texte c'est ICI
               ---*Forum Philosophie*---

   *Venez écrire à Jean-Jacques Rousseau
    * Question d'Antarés
    *Le monde contemporain est-il celui de la haine de la poésie ?    


        Lucinda vous pose deux questions :                                                           
        *Pourquoi le mensonge  ?          
        *Pourquoi avons nous besoin des autres ? 


      
     




Posté le : 05/05/2013 16:46
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Charles Exbrayat
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Le 5 Mai 1906 naît CHARLES EXBRAYAT, à Saint Etienne.

Qui a décrété que la littérature policière est un art secondaire et sans intérêt ?
Une certaine oligarchie intellectuelle, une aristocratie de la plume a toujours regardé avec dédain, avec mépris même, et une désapprobation souveraine la littérature policière, ce qui au regard des volumes de vente de ce genre n'est probablement pas une opinion partagée par l'immense lectorat fidèle à Charles Exbrayat.
Charles Exbrayat - né le 05 mai 1906 à St Etienne, est un écrivain français, auteur de romans policiers.
Il a publié plus de cent romans dont certains ont été adaptés au cinéma et à la télévision.
Il a écrit quelques romans avec Jacques Dubessy sous le nom de plume commun de Michael Loggan.


Biographie

Après le baccalauréat passé à Nice où habitent ses parents, Exbrayat se prépare sans enthousiasme à devenir médecin mais, exclu de la faculté de Marseille pour chahut notoire, il échappe à l'École de Santé de Lyon et se tourne vers les sciences naturelles
Diplôme en poche, il enseigne successivement à Melun, Saint-Germain-en-Laye puis à Paris (Lycée Henry-IV)
IL échoue à l'agrégation, quitte l'enseignement, se détourne vers le journalisme.
Il fait ses débuts d'auteur dramatique à Genève avec " Aller sans retour " poursuit sa carrière à Paris (Cristobal, Annette ou la chasse aux papillons) et publie deux romans.
La guerre éclate. La défaite est fracassante. Charles Exbrayat rejoint la résistance et les maquis nivernais

IL trouve néanmoins le temps d'écrire deux premiers romans - Jules Matrat et Ceux de la forêt -, publiés en 1942. Débute dans le scénario et le dialogue auprès de grands réalisateurs (Christian-Jacques, Grangier, Devaivre...). Se lance dans le théâtre.
Journaliste après 1945,il devient rédacteur en chef du Centre à Nevers, quotidien pour lequel il assurera la chronique jusqu'en 1971.
Il aborde le roman policier avec "Elle avait trop de mémoire" (1957). Avec "Vous souvenez-vous de Paco?" il obtient le Grand Prix du roman d'aventures en 1958.
Infatigable, il va connaître un immense succés; plus qu'une plume, Exbraya a une patte redoutable qui lui permet de manier le polar avec un humour inimitable.
Il a été, entre autres, le créateur du personnage d'Imogène et le narrateur de ses aventures.
Amour, haine, humour, sens du rythme et du suspense, personnages hauts en couleur : les sept romans qui composent la saga d'Imogène réunissent tous les ingrédients qui ont fait la renommée d'Exbrayat. Imogène McCarthery - Jeanne d'Arc écossaise aux cheveux rouges qui ne répugne pas à faire le coup de poing et ne crache pas sur le whisky pur malt - triomphe toujours de tout : des calomnies, des assassins, de l'ennemi héréditaire anglais... et rallie tous les suffrages, aussi bien dans son village de Callander que chez ses lecteurs !
Il crée aussi les personnages de Roméo Tarchinini et de Malcom Mac Namara

Sa rencontre avec Albert Pigasse, qui dirige "Le Masque" va déboucher sur une longue collaboration. Comme nombre d'auteurs de l'après-guerre, Charles Exbrayat joue à l'écrivain anglo-saxon. Ses romans se déroulent souvent outre-Manche. Scotland Yard s'en donne à cœur joie. Les Highlanders également. Il écrit, il inonde. Trois-quatre romans par an. Un rythme démentiel mais qui n'a pas d'incidence sur la qualité de ses ouvrages. Et ils sont nombreux. Près d'une centaine à se démarquer par une certaine originalité humoristique. À la limite de l'indigeste, mais toujours du bon côté. D'ailleurs Charles Exbrayat est sûrement le plus anglais des écrivains français comiques.
Directeur de la collection "Services secrets" puis de "Club des Masques", Charles Exbrayat s'est aussi essayé avec Jacques Dubessy, à l'écriture à quatre-mains. Ensemble, et sous le pseudonyme de Michael Logan, ils ont fait vivre dix-sept aventures à l'agent de la CIA Daniel Layton.

Plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma et il est aussi scénariste d'une quinzaine de films.

C'est dans sa ville natale que l'auteur s'est éteint le 8 mars 1989.

Prix

Un prix Charles-Exbrayat a été créé pour récompenser chaque année un roman policier paru dans l'année et « qui aurait plu à Charles Exbrayat ». Le jury est composé de lecteurs de communes où Exbrayat a vécu (Saint-Étienne, Tarentaise et Planfoy, dans la Loire). Le Prix Charles-Exbrayat est attribué lors de la Fête du Livre de Saint-Étienne.

Le centenaire de Charles Exbrayat a été célébré le 5 mai 2006, à la mairie de Saint-Étienne.

Le Collège Charles EXBRAYAT, situé sur la commune de La Grand'Croix accueille 650 élèves issus des écoles élémentaires de Cellieu, Farnay, St Paul en Jarez, Lorette et bien sûr La Grand'Croix.


Oeuvres

Œuvres publiées au Masque
La majeure partie des œuvres de Charles Exbrayat a été initialement publiée par la Librairie des Champs-Élysées à Paris, soit dans lacollection « Le Masque » soit, plus rarement, dans la collection « Club des masques »

Série Imogène
Titre Collection N° Année Pages ISBN
Ne vous fâchez pas, Imogène ! Le Masque no 647 1959 191 p. (ISBN 2-70241-906-2)
Imogène est de retour Le Masque no 706 1960 242 p. (ISBN 2-70242-074-5)
Encore vous, Imogène ? Le Masque no 753 1962 242 p. (ISBN 2-70242-077-X)
Imogène, vous êtes impossible ! Le Masque no 801 1963 250 p. (ISBN 2-70242-076-1)
Notre Imogène Le Masque no 1070 1969 190 p. (ISBN 2702419178)
Les Fiançailles d'Imogène Le Masque no 1176 1971 190 p. (ISBN 2-70242-004-4)
Imogène et la veuve blanche Le Masque no 1406 1975 254 p. (ISBN 2-70242-075-3)

Série Tarchinini
Titre Collection N° Année Pages ISBN
Chewing-gum et spaghetti Le Masque no 665 1960 252 p. (ISBN 2-70243-280-8)
Le Plus Beau des bersagliers Le Masque no 779 1962 256 p. (ISBN 2-70242-000-1)
Chianti et Coca-Cola Le Masque no 897 1966 190 p. (ISBN 2-70242-159-8)
Le Quintette de Bergame Le Masque no 978 1967 190 p. (ISBN 2-70242-306-X)
Ces sacrées Florentines Le Masque no 1046 1969 190 p. (ISBN 2-70241-857-0)
La Belle Véronaise Le Masque no 1210 1972 256 p. (ISBN 2-70241-919-4)
Des amours compliquées Le Masque no 1457 1976 252 p. (ISBN 2-70241-922-4)
Mets tes pantoufles, Roméo Le Masque no 1713 1983 188 p. (ISBN 2-70241925-9)
Série McNamara
Titre Collection N° Année Pages ISBN
On se reverra, petite ! Le Masque no 824 1964 250 p. (ISBN 2-70241-998-4)
Le colonel est retourné chez lui Le Masque no 875 1965 190 p. (ISBN 2-70241-885-6)
Un joli petit coin pour mourir Le Masque no 1020 1968 192 p. (ISBN 2-70240-961-1)

Hors-série
Titre Collection N° Année Pages ISBN
Elle avait trop de mémoire Le Masque no 583 1957 190 p. (ISBN 2-70241-977-1)
La nuit de Santa Cruz Le Masque no 592 1957 256 p. (ISBN 2-70241-978-X)
Vous souvenez-vous de Paco ? Le Masque no 616 1958 244 p. (ISBN 2-70242-200-4)
Ce mort que nul n'aimait Le Masque n°625 1958 244 p. (ISBN 2-70240-685-8)
L'inspecteur mourra seul Le Masque no 638 1959 244 p. (ISBN 2-70242-431-7)
Cet imbécile de Ludovic Le Masque no 674 1960 192 p. (ISBN 2-70241-866-X)
Amour et sparadrap Le Masque no 680 1960 244 p. (ISBN 2-70241-261-0)
Aimez-vous la pizza ? Le Masque no 700 1960 244 p. (ISBN 2-70242-170-9)
Avanti, la mùsica ! Le Masque no 715 1961 244 p. (ISBN 2-70242-243-8)
Des demoiselles imprudentes Le Masque no 721 1961 192 p. (ISBN 2-70242-002-8)
Les Blondes et Papa Le Masque no 727 1961 222 p. (ISBN 2-70241-926-7)
Méfie-toi, Gône ! Le Masque no 741 1961 244 p. (ISBN 2-7024-1639-X)
Le Quadrille de Bologne Le Masque no 1821 1961 256 p. (ISBN 2-7024-1815-5)
Dors tranquille, Katherine Le Masque no 762 1962 256 p. (ISBN 2-7024-2011-7)
Une ravissante idiote Espionnage 2e série no 5 1962 254 p. [pas d'ISBN]
Le temps se gâte à Zakopane Espionnage 2e série no 11 1962 254 p. [pas d'ISBN]
Espion, où es-tu ? M'entends-tu ? Espionnage 2e série no 15 1962 254 p. [pas d'ISBN]
Olé !... Torero ! Le Masque no 788 1963 239 p. (ISBN 2-70241-999-2)
Les Filles de Folignazzaro Le Masque no 797 1963 254 p. (ISBN 2-70241-816-3)
Quel gâchis, inspecteur ! Le Masque no 814 1963 252 p. (ISBN 2-70241-489-3)
Les Douceurs provinciales Le Masque no 1744 1963 252 p. (ISBN 2-7024-1500-8)
Et qu'ça saute ! Le Masque no 1750 1963 187 p. (ISBN 2-7024-1504-4)
La Honte de la famille Le Masque no 831 1964 246 p. (ISBN 2-70241-817-1)
Les Messieurs de Delft Le Masque no 839 1964 190 p. (ISBN 2-70241-818-X)
Barthélemy et sa colère Le Masque no 854 1964 188 p. (ISBN 2-70241-834-1)
Vous manquez de tenue, Archibald ! Le Masque no 872 1965 190 p. (ISBN 2-70240-217-8)
Une petite morte de rien du tout Le Masque no 893 1965 188 p. (ISBN 2-70240-218-6)
Joyeux Noël, Tony Service secret no ? 1964 190 p. [pas d'ISBN]
Mandolines et barbouzes Service secret no ? 1965 190 p. [pas d'ISBN]
Les Dames du Creusot Le Masque no 904 1966 188 p. (ISBN 2-70241-819-8)
Plaies et bosses Le Masque no 919 1966 188 p. (ISBN 2-70242-405-8)
Le Voyage inutile Le Masque no 925 1966 190 p. (ISBN 2-70240-222-4)
Une brune aux yeux bleus Le Masque no 935 1966 252 p. (ISBN 2-70241-546-6)
Le Dernier des salauds Le Masque no 958 1967 190 p. (ISBN 2-70241-868-6)
Mortimer !... Comment osez-vous ? Le Masque no 969 1967 190 p. (ISBN 2-70241-993-3)
Pour Belinda Le Masque no 975 1967 190 p. (ISBN 2-70241-886-4)
Il faut chanter Isabelle ! Le Masque no 992 1967 188 p. (ISBN 2-70241-887-2)
Les Amours auvergnates Le Masque no 1001 1968 190 p. (ISBN 2-70241-992-5)
Chant funèbre pour un gitan Le Masque no 1012 1968 192 p. (ISBN 2-70242-172-5)
Félicité de la Croix-Rousse Le Masque no 1033 1968 190 p. (ISBN 2-70241-991-7)
Cet imbécile de Ludovic Club des masques no 85 1969 192 p. (ISBN 2-70240-126-0)
Les Amoureux de Leningrad Le Masque no 1061 1969 190 p. (ISBN 2-70241-494-X)
Tout le monde l'aimait Le Masque no 1086 1969 252 p. (ISBN 2-70241-888-0)
Le Clan Morembert Le Masque no 1098 1970 188 p. (ISBN 2-70241-889-9)
Un bien bel homme Le Masque no 1116 1970 190 p. (ISBN 2-7024-2266-7)
Des filles si tranquilles Le Masque no 1123 1970 246 p. (ISBN 2-70241-989-5)
Pour ses beaux yeux Le Masque no 1167 1971 248 p. (ISBN 2-70241-918-6)
Les Menteuses Le Masque no 1141 1970 186 p. (ISBN 2-70242-555-0)
Au « Trois Cassoulets » Le Masque no 1154 1971 190 p. (ISBN 2-70241-890-2)
La Petite Fille à la fenêtre Le Masque no 1188 1971 184 p. (ISBN 2-70242-311-6)
Pourquoi tuer le pépé ? Le Masque no 1220 1972 252 p. (ISBN 2-70241-920-8)
Ton amour et ma jeunesse Le Masque no 1227 1972 252 p. [pas d'ISBN]
Quand Mario reviendra Le Masque no 1240 1972 252 p. (ISBN 2-70240-317-4)
Sainte crapule Le Masque no 1256 1973 250 p. (ISBN 2-70241-928-3)
Qui veut affoler Martine ? Le Masque no 1278 1973 252 p. (ISBN 2-70240-418-9)
Porridge et polenta Le Masque no 1291 1973 250 p. (ISBN 2-70242-057-5)
C'est pas Dieu possible ! Le Masque no 1308 1974 252 p. (ISBN 2-70241-927-5)
Bye, bye, chérie ! Le Masque no 1330 1974 192 p. (ISBN 2-70242-121-0)
J'aimais bien Rowena Le Masque no 1345 1974 252 p. (ISBN 2-70242-498-8)
Marie de nos vingt ans Le Masque no 1380 1975 250 p. (ISBN 2-70242-085-0)
Le petit fantôme de Canterbury Le Masque no 1392 1975 252 p. (ISBN 2-70242-064-8)
Deux enfants tristes Le Masque no 1423 1976 188 p. (ISBN 2-70242-368-X)
Tu n'aurais pas dû, Marguerite Le Masque no 1430 1976 254 p. (ISBN 2-70241-921-6)
Des amours compliquées Le Masque no 1457 1976 252 p. (ISBN 2-7024-0574-6)
En souvenir d'Alice Le Masque no 1469 1977 188 p. (ISBN 2-70241-923-2)
La Balade de Jenny Plumpett Le Masque no 1481 1977 254 p. (ISBN 2-70242-174-1)
Fini de rire, fillette ! Le Masque no 1512 1978 254 p. (ISBN 2-70240-716-1)
Un cœur d'artichaut Le Masque no 1536 1978 186 p. (ISBN 2-70240-778-1)
Caroline sur son banc Le Masque no 1556 1979 190 p. (ISBN 2-70242-151-2)
Trahisons en tout genre Le Masque no 1566 1979 186 p. (ISBN 2-70242-009-5)
Le Nez dans la luzerne Le Masque no 1597 1980 192 p. (ISBN 2-70240-999-7)
Le château des amours mortes Le Masque no 1608 1980 186 p. (ISBN 2-70241-924-0)
La haine est ma compagne Le Masque no 1634 1981 220 p. (ISBN 2-70242-369-8)
Une vieille tendresse Le Masque no 1645 1981 190 p. (ISBN 2-70241-239-4)
Le Sage de Sauvenat Le Masque no 1667 1981 254 p. (ISBN 2-70242-061-3)
Ma belle irlandaise Le Masque no 1719 1983 220 p. (ISBN 2-70242-511-9)
La Plus Jolie des garces Le Masque no 1728 1983 154 p. (ISBN 2-70241-441-9)
L'honneur de Barberine Le Masque no 1741 1984 192 p. (ISBN 2-70241-863-5)
Vous auriez pas vu la Jeanne des fois ? Le Masque no 1755 1984 158 p. (ISBN 2-70241-537-7)
Un garçon sans malice Le Masque no 1782 1985 188 p. (ISBN 2-70241-536-9)

Œuvres publiées chez d'autres éditeurs
La route est longue, Jessica, Éditions Rombaldi, coll. « Romans - La Redoute », 1968, 236 p. [pas d'ISBN]
Un matin, elle s'en alla, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche » n° 4839, Paris, 1976, 410 p. (ISBN 2-25301-431-1)
Jules Matrat, Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche » n° 5261, Paris, 1979, 317 p. (ISBN 2-25302-218-7)
Série: Les bonheurs courts,
Tome I: La Lumière du matin (1981 éditions Albin Michel)
Tome II: Le chemin perdu (1982 Albin Michel)
Tome III: Les soleils de l'automne (1983 Albin Michel)
Tome IV: La désirade (1985 Albin Michel)
La Lumière du matin, Le Livre de poche n° 5653, Paris, 1982, 470 p. (ISBN 2-25302-969-6)
Le Château vert, Éditions J'ai lu, coll. « J'ai lu » n° 2125, Paris, 1987, 414 p. (ISBN 2-27722-125-2)
Rachel et ses amours : chronique villageoise, Albin Michel, Paris, 1987, 318 p. (ISBN 2-226-03120-0), reparu chez De Borée, coll. « Terre de poche », 2008, 428 p. (ISBN 978-2-84494-725-3)
Ceux de la forêt, Éditions J'ai lu, coll. « J'ai lu » n° 2476, Paris, 1988, 185 p. (ISBN 2-27722-476-6)
Mademoiselle Évelyne, suivi de Les Amoureux du Ribatejo, Bayard, coll. « Bonne soirée », 1997, 128 p. (ISBN 2911750187)

Romans signés Michael Loggan
Layton entre en scène, Le Masque, coll. Service secret, 1964
Alors, Layton, la vie est belle ?, Le Masque, coll. Service secret, 1964
Layton et les châtelaines, Le Masque, coll. Service secret, 1964
Layton sous les cerisiers en fleur, Le Masque, coll. Service secret, 1964
Layton et la jolie cubaine, Le Masque, coll. Service secret, 1964
En douceur, Layton, Le Masque, coll. Service secret, 1964
Carré de dames pour Layton, Le Masque, coll. Service secret, 1965
Layton joue à la poupée, Le Masque, 1965
Seriez-vous jaloux, Layton ?, Le Masque, 1965
Layton s'énerve, Le Masque, 1966
Où courez-vous Layton ?, Le Masque, 1966
N'insistez pas, Layton !, Le Masque, 1967
Layton et les joies de la famille, Le Masque, 1967
Layton au paradis, Le Masque, 1967
Layton et la valse des espionnes, Le Masque, 1968
Layton ne fait pas de cadeau, Le Masque, 1969
Piège pour Layton, 1969

Scénariste
1950 : L'Inconnue de Montréal de Jean Devaivre
Adaptations

Cinéma
1962 : Il cambio della guardia (en France, En avant la musique) de Giorgio Bianchi (avec scènes tournées par Sergio Leone, non mentionné au générique), adaptation du roman Avanti la musica
1964 : Une ravissante idiote de Édouard Molinaro
1969 : La Honte de la famille de Richard Balducci
2010 : Imogène McCarthery de Franck Magnier et Alexandre Charlot

Télévision
1974 : La Mort d'un enfant (du roman de Charles Exbrayat), téléfilm de Jean-Louis Muller
1989-1991 : Imogène, série télévisée avec Dominique Lavanant
1997 : Rachel et ses amours, téléfilm de Jacob Berger


Liens

http://youtu.be/TuQBQUaXFDg Interview de Ch. Exbrayat
http://youtu.be/1BeX1IKUtF0 Extrait de Imogène

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Posté le : 05/05/2013 14:46
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La mort de Napoléon Bonaparte
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Le 5 Mai 1821 meurt Napoléon 1er Bonaparte empereur des français



La chute de l'empereur Napoléon Bonaparte

Après avoir mis l'europe à feu et à sang, après avoir connu victoires et défaites Napoléon revient d'un premier exil et connait un sursaut de très courte durée.
En effet exilé une première fois sur l'île d'Elbe, au large de la Toscane, à la suite de la défaite de l'armée impériale face à une coalition de puissances européennes, en 1814, Napoléon 1er n'avait pas dit son dernier mot.
Pour racheter l'humiliation de cette abdication forcée, il échappe à la surveillance anglaise et regagne le continent, où il prend la tête d'une armée de près de 130 000 hommes.
Le 18 juin 1815, la défaite de Waterloo, face aux Prussiens de Blücher et aux Anglais de Wellington, vient mettre fin à ces "Cent Jours" napoléoniens.

Mis hors la loi par les représentants des puissances européennes réunis en congrès à Vienne, Napoléon 1er comprend qu'il n'avait aucune indulgence à attendre d'eux. Avec un dernier carré de fidèles, il quitte Paris pour Rochefort, un port de l'Atlantique, en entretenant l'espoir d'une fuite aux États-Unis. Mais la flotte anglaise bloque le port. Le voilà à la merci des Anglais, qui ne cachent pas leur haine de "Bony", surnom donné à Bonaparte.

Contraint de se livrer aux Anglais, l'empereur déchu embarque sur un de leurs navires. Il est conduit à Sainte-Hélène, une île de l'Atlantique sud, à 1 850 km de la côte africaine, qui offre peu d'espoir d'évasion.
On lui laisse choisir trois officiers pour l'accompagner. Suivent leurs épouses, un valet de chambre, un maître d'hôtel, un chirurgien et quelques autres domestiques. Tout ce petit monde s'installe dans une maison de maître en partie délabrée, Longwood, sur les hauteurs de Sainte-Hélène.

Lorsque Napoléon se rend aux autorités britanniques il est assuré par ses vieux ennemis qu’il trouvera en Angleterre tous les égards et traitements auxquels il peut prétendre.
Mais pour le premier ministre britannique il est absolument hors de question de prendre le risque de voir se répéter un épisode comme le retour de l’île d’Elbe.
L’ogre corse reste une menace.
Il doit être isolé et éloigné le plus possible de l'Europe.
Le 7 août 1815, Napoléon est transféré à bord du navire Northumberland qui prend la mer escorté par une véritable flotte de guerre. Destination : l’île de Sainte-Hélène, au beau milieu de l’Atlantique sud.

Sainte-Hélène est un îlot volcanique cerné de hautes falaises de basalte noir. Une véritable prison naturelle. Napoléon y débarque le 17 octobre.
Deux mois plus tard, il est installé avec sa suite à Longwood, une ancienne ferme basse restaurée à la hâte. La maison de moins de 200m2 est située en altitude sur un plateau humide et désolé, bordé de ravins et accessible par une seule route étroite. Le climat est très rude.
Il pleut presque tous les jours. Un vent parfois violent balaie constamment le plateau et la chaleur transforme l’humidité en une brume tenace que le soleil peine à percer.
L’humidité est telle qu’elle attaque les planchers et les parois de la maison. Quand il ne pleut pas, le vent dessèche toute la végétation.
L’eau potable doit être impérativement bouillie avant toute utilisation. Les conditions d’hygiène sont loin d’être exemplaires.

Napoléon va vivre dans ces conditions déplorables pendant cinq ans et sept mois entourés de quelques fidèles, sous la surveillance étroite de ses geôliers anglais et qui deviendra encore plus pénible et humiliante avec l’arrivée du gouverneur Hudson Lowe.

Pendant ses deux mille jours d'exil, l'ex-empereur peaufine sa légende en dictant ses souvenirs et ses réflexions au comte de Las Cases ainsi qu'à Bertrand, Gourgaud et Montholon. Publié l'année suivant la mort de Napoléon, Le Mémorial de Sainte-Hélène connaîtra un succès immédiat en France et nourrira la légende napoléonienne.

Le général Bonaparte, comme s’obstine à l’appeler Hudson Lowe, reste sans soins pendant près de quinze mois, jusqu’à ce qu’on lui affecte, en septembre 1819, un médecin corse du nom d’Antommarchi dont l’incompétence n’a d’égale que la vanité crasse.

Napoléon ressent en mars 1820 une première violente douleur au ventre. Dans les mois qui suivent, son état se dégrade très vite... Selon le diagnostic publié après son autopsie, sa mort aurait été provoquée par un cancer de l'estomac, sans doute accéléré par l'amertume de l'exil.
Dès le début de 1816, sa santé commence à se détériorer et d’étranges symptômes apparaissent : violentes migraines, toux irrépressible, saignement des gencives, désordres intestinaux, hypersensibilité à la lumière. A la fin de l’année, sa santé s’est déjà gravement détériorée.
Le 25 juillet 1818, Lowe expulse le médecin irlandais O’Meara qui le suit et avec qui il s’est lié d’amitié. Peu de temps après, Napoléon est pris de vomissements et son état s’aggrave encore.


Pendant la première moitié de 1820, sa santé s’améliore de manière relative, mais au mois de juin les troubles recommencent.
En novembre, les vomissements deviennent fréquents. Il est sujet à de très violentes douleurs dans l’estomac. Ses jambes gonflent anormalement, il est pris d’accès de fièvre et sa toux empire.

Au début de 1821, il n’est plus qu’une ombre. Début mars, il est obligé de s’aliter et ne se relèvera plus, malgré une dernière faible tentative le 1er mai.
Le 4 mai, Antommarchi lui administre un vomitif à base de mercure, le calomel, complètement contre-indiqué vu son état qui s’affaiblit encore plus. Le 5 mai 1821, vers 2h du matin, on l’entend murmurer armée… à la tête… l’armée.
Ce sont ses derniers mots. A 17h49, il rend son dernier soupir entouré de ses derniers fidèles.


Le 5 mai 1821, Napoléon 1er s'éteint dans sa maison de Longwood, à Sainte-Hélène, un îlot où l'ont exilé les Anglais en 1815 après la défaite de Waterloo et son abdication. Il n'a pas 52 ans.


Le 6 mai, Antommarchi, accompagné de sept médecins anglais et devant sept français et deux civils anglais, procède à l’autopsie du corps.
Or, Antommarchi va pondre pas moins de trois rapports différents, tous contradictoires entre eux, et les grands écarts réalisés pour les faire coïncider avec les rapports des médecins anglais vont semer un premier trouble sur les causes du décès.
On admet généralement que les opérants ont constaté la présence d’un ulcère perforé à l’estomac accompagné de signes cancéreux.
En résumé, la cause de la mort de Napoléon serait donc un ulcère cancéreux aggravé à l’estomac.

En 1840, le président du Conseil, Adolphe Thiers, négocie avec Londres le retour des cendres de Napoléon à Paris. Le transfert donne lieu à une cérémonie grandiose à laquelle assistent un million de Français enthousiastes qui n'hésitent pas à crier «Vive l'Empereur !». Napoléon 1er repose depuis lors aux Invalides.

Le principal bénéficiaire de l'opération est le courant bonapartiste. Celui-ci reprend vie et il ne lui faudra que huit ans pour amener au pouvoir Louis-Napoléon Bonaparte, neveu du regretté empereur.



La thèse de l'empoisonnement

L’affaire aurait pu en rester là. Mais en 1955, les descendants du valet de Napoléon, Louis Marchand, publient les mémoires de leur ancêtre qui a assisté son maître jusqu’à la fin.
Marchand y décrit très précisément 31 symptômes de la maladie de Napoléon.
En étudiant l’ouvrage, un Suédois, spécialiste en toxicologie, Sten Forshufvud, remarque que 28 de ces symptômes présentent une ressemblance troublante avec ceux causés par un empoisonnement à l’arsenic.
Il parvient à se procurer des cheveux de Napoléon recueillis par son entourage à différentes dates, et les fait analyser par un laboratoire de l’université de Glasgow.
En 1961, il publie un ouvrage dans lequel il expose une hypothèse explosive : Napoléon est mort empoisonné à l'arsenic.
Immédiatement, le tollé est énorme et la polémique entre les partisans et les adversaires de la thèse de l’empoisonnement est lancée.

Au début des années 80, Forshufvud est rejoint par un richissime homme d’affaire canadien passionné par Napoléon, Ben Weider, avec le concours duquel il fait réaliser d’autres analyses – dans les laboratoires du FBI et de Scotland Yard, qui concluent à une dose très élevée d’arsenic dans les échantillons capillaires. Weider publie un livre où sa thèse de l’empoisonnement est précisée.
Selon lui, Napoléon aurait été empoisonné par un proche, le général-comte de Montholon, par l’intermédiaire du vin de Constance qu’il buvait quotidiennement, sur ordre du frère de Louis XVIII et avec la bénédiction du gouvernement anglais.
Ces affirmations sont reprises par Weider dans deux autres ouvrages, en 1995 puis 1997.
En 1998, une nouvelle étude affirme de son côté que Napoléon aurait souffert d’un cancer de l’estomac et que le décès serait du à une hémorragie interne causée par l’absorption du calomel.
Les historiens français Thierry Lentz et Jean Tulard publient quant à eux un ouvrage dans lequel ils démontent point par point les affirmations de Weider, remettant en cause l’origine même des cheveux analysés, mettant l’accent sur des méthodes historiques douteuses de Weider, critiquant des arguments jugés très approximatifs et peu scientifiques et réfutant catégoriquement ses conclusions.

Weider ne désarme pas et fait réaliser en 2003 de nouvelles analyses par une sommité mondiale de la toxicologie médico-légale, le docteur Kintz, qui conclue encore une fois à la présence de doses massives d’arsenic dans le cœur même des cheveux.
Analyses affinées et confirmées deux ans plus tard par Kintz lui-même qui identifie un type d’arsenic minéral dans sa forme la plus toxique, de la mort-aux-rats, et qui réaffirme la piste criminelle.

En 2008, l’Institut de Physique Nucléaire Italien procède à une analyse de différentes mèches de Napoléon à différentes époques de sa vie, provenant de musées français et italiens.
Les résultats confirment une dose d’arsenic cent fois plus élevées que la normale actuelle dans les cheveux de 1821, mais tout à fait comparable à celles trouvées dans les cheveux de Napoléon plus jeune, et surtout à celles retrouvées dans des cheveux de deux de ses proches, dont son fils, le roi de Rome, et Joséphine de Beauharnais.
Au début du XIXème siècle, l’arsenic était en effet bien plus répandu qu’aujourd’hui.
On en trouvait en fortes doses dans les papiers-peints, les peintures, les médicaments et même les lotions capillaires.

Il convient aujourd’hui de dire que la thèse de l’empoisonnement criminel de Napoléon reste très séduisante, en ce sens qu’elle positionne sa mort dans une dramaturgie exceptionnelle qui convient bien à l’immense envergure du personnage.
Les analyses capillaires confirment bien la présence d’une dose d’arsenic endogène massive.
Toutefois, les divers arguments historiques exposés pour la thèse criminelle sont loin d’être scientifiquement concluants et, pour séduisants qu’ils soient, présentent de nombreuses faiblesses.
De plus les contre-arguments présentés par les tenants d’une mort naturelle de l’Empereur sont très loin d’être négligeables.
Décrire ici tous les arguments et leurs réfutations serait trop long.
Il convient donc à chacun de se documenter le plus exhaustivement possible pour se faire sa propre opinion.

La seule manière de procéder à des analyses scientifiques qui pourraient éventuellement permettre de trancher définitivement la question serait... d'utiliser le corps de Napoléon qui repose sous le dôme des Invalides à Paris.
Une hypothèse quelque peu osée que les autorités françaises refusent bien-sûr catégoriquement d'envisager.


Réponse récente à la légende de l'empoisonnement

Une récente émission télévisée a fait le point actuel sur les causes de sa mort en prenant en
compte les dernières données toxicologiques scientifiques ! Mon intervention a pour but de voir sous
un angle médical et non élégiaque ou historique ce qui a pu causer la mort d’un Empereur couvert de
gloire et dont le génie fût incontestable les premières années de son règne!
Souvent comparé à Jules César, la légende voudrait qu’un événement sortant de l'ordinaire soit la cause de sa mort : à défaut d’être assassiné sur les marches d’un palais, suite à la trahison d’un proche ou de mourir sur un champ de bataille, être victime d’un empoisonneur proche ou commandé par l’ennemi "héréditaire" l’Angleterre !
Mort à Sainte Hélène, il est admis officiellement qu’il est mort comme son père, d’une mort naturelle, à savoir un cancer de l’estomac. Cette version officielle est étayée par le rapport d’autopsie établi par deux chirurgiens et les constatations écrites du général Bertrand dans ses cahiers de Sainte Hélène ; la description clinique de la maladie semble confirmer le diagnostic de cancer.
D’après cette autopsie pratiquée conjointement par un chirurgien anglais et son médecin Antommarchi, il présentait un ulcère squirrheux du pylore avec perforation de la muqueuse, le foie obturant l’ulcération ayant empêché la survenue d’une péritonite.
Ce type de cancer digestif entraîne généralement un état de cachexie avancée avec maigreur considérable.
S’il avait effectivement maigri et en attestent les dimensions prises par son couturier, les médecins qui l’ont autopsié font état de la présence de tissu graisseux de deux centimètres d’épaisseur autour des organes ce qui semble aller à l’encontre d’une cachexie terminale liée à un cancer digestif ! Souffrant depuis des années d’un ulcère du pylore, certains ont vu dans la position de sa main placée dans son gilet une attitude antalgique tandis que d’autres ont signalé qu’affecté d’ une gale très prurigineuse il
protégeait ainsi sa main de grattages intempestifs ! Ce serait durant le siège de Toulon contre les anglais en novembre 1793 que, jeune capitaine dans l’artillerie, il dit avoir été probablement contaminé en participant au chargement des canons. Il n’hésitait pas à s’engager personnellement pour encourager ses soldats et tout le monde connaît l’épisode du pont d’Arcole survenu trois ans plus tard mais en tenant cette fois-là un drapeau.
Sa silhouette élancée puis bedonnante, agrémentée d’un couvre-chef unique et posé de façon frontale ont
scellé pour des générations l’identité physique du personnage !

Reste à examiner le rôle de l’arsenic trouvé dans ses cheveux en grande quantité, car le taux
est entre 50 à 100 fois la dose témoin.
Les dosages récents ont, de plus, bien précisé que c’était l’intérieur des cheveux et non la périphérie qui était surdosée, ce qui permet d’éliminer une cause environnementale et d’étayer l’absorption digestive d’arsenic ! Mais ce surdosage d’arsenic a-t-il été absorbé accidentellement ou mis dans son alimentation de manière criminelle ?
Les anglais ont toujours été suspectés par certains et en particulier le gouverneur Hudson Lowe qui effectivement n’aimait pas Napoléon, ni les français en général d’ailleurs ! Cet anglais était
un militaire scrupuleux et probablement un peu borné, entièrement dévoué, comme il se doit, au
service de Sa Majesté.
Il a accompli sa mission : empêcher l’empereur de fuir ! L’un a connu quelques humiliations et l’autre quelques frayeurs quand le prisonnier n’était plus visible parfois pendant des heures !
Napoléon toutefois ne constituait plus, en 1821, un réel danger pour les anglais.
L’Europe avait évolué sans lui et lui-même avait depuis des années perdu les capacités de stratège et
d’organisateur qui l’avaient amené un temps à être le maître de l’Europe.
Depuis la retraite de Russie, la guerre d’Espagne et autres mésaventures, le génie ne vivait plus que sur la gloire passée et à Longwood il refaisait avec l’aide de ses cartes la bataille de Waterloo.
Même si l’amirauté anglaise s’était émue de l’importante consommation de vin que le petit groupe consommait apparemment à l’excès, il est peu vraisemblable qu’une décision d’empoisonnement ait été décidée pour ce motif ! Lui-même d’ailleurs avait dit au moment de se rendre car il pouvait choisir entre les quatre puissances, Angleterre, Autriche, Prusse, Russie, que s’il se rendait à la Russie il serait le prisonnier d’un seul homme, le tsar tandis que s’il se rendait à l’Angleterre son sort dépendrait d’un peuple !
L’importante dose d’arsenic explique la surprise de ceux qui ont assisté à l’exhumation de son corps
momifié en quelque sorte.
C’était àl’occasion de son transfert en France en 1840 aux Invalides où il demeure à jamais dans son enveloppe de porphyre.
Ce mausolée fait aussi partie de la légende et de nombreux visiteurs du monde entier le fréquentent à l’égal des monuments les plus visités de Paris !
Les anglais ne sont pas les moins nombreux et lorsqu’ils visitent en Belgique le lieu de la tragédie à savoir Waterloo, le souvenir qu’ils achètent de préférence n’est pas le buste du général anglais vainqueur mais celui de Napoléon ! C’est cela la gloire !
La présence de ses fidèles amis, dont l’épouse du Comte de Montholon, à laquelle il fera deux filles, ne suffisait pas à combler l’amertume de sa dernière défaite.
Il prenait de nombreux médicaments ou potions prescrites par son médecin qui, en fait, était un chirurgien. Il buvait beaucoup de sirop d’orgeat contenant des extraits d’amandes amères, c’est à dire de l’acide
prussique très toxique.
Les "soins" consistaient en lavements à base de calomel c’est à dire du mercure ainsi que diverses potions comportant de l’arsenic, de l’antimoine à visée émétique ; toutes substances utilisées en bonne conscience à l’époque mais données à doses importantes les jours précédant sa mort !

Même les tonneaux, Napoléon était amateur de Gevrey Chambertin étaient traités pour le nettoyage, nettoyage, par de l’arsenic qui se retrouvait forcément dans le vin.
Cette association de produits toxiques n’a pu qu’avoir des effets délétères sur les reins et le foie en particulier. Il présentait d’ailleurs des symptômes pouvant être liés à l’absorption de produits toxiques : des douleurs abdominales, des vomissements, de la diarrhée, de la dysphagie des sueurs nocturnes, de la photophobie, des oedèmes des membres inférieurs, des crises nerveuses d’étiologie incertaine.
Par ailleurs, outre la gale signalée, il est aussi fait mention de tuberculose et même d’hémorroïdes ainsi que de troubles urinaires….C’est beaucoup pour un homme, fût-il un Empereur !

Charles-Tristan de Montholon

Son aide de camp Montholon, lui aussi suspecté d’être un empoisonneur, était de l’avis de tous, honoré que sa femme soit l’objet des faveurs de l’Empereur… Son dévouement lui valut d’ailleurs un bel héritage après qu’il eut fermé les yeux de Napoléon !.
Voici le texte du testament le concernant : "Je lègue au Comte de Montholon deux millions de francs comme preuve de ma satisfaction des soins filiaux qu’il m’a rendus depuis six ans et pour l’indemniser
des pertes que son séjour à Sainte Hélène lui a occasionnés".
Il s’est occupé des deux filles de l’empereur conçues à Sainte Hélène :
Napoléone et Joséphine... Montholon a montré tout au long de sa vie son ardeur bonapartiste en aidant aussi Napoléon III dans son coup d’état.
Par delà la mort de Napoléon I°, il restait fidèle à son empereur et malgré l’avis d’un descendant de Montholon qui a écrit un livre à ce sujet, il ne semble pas être le coupable idéal !.
Jean Tulard, Professeur à la Sorbonne et Membre de l’Institut, spécialiste incontesté de l’Empire signale avec une grande prudence que la cause officielle est naturelle suite à un cancer.
Quant à l’arsenic ? du fait qu’il en a été trouvé également dans des cheveux recueillis en 1805, son
rôle reste discutable ... Les prises de plusieurs médicaments toxiques auraient eu raison de la santé
de l’empereur ... sans qu’il soit nécessaire de trouver un coupable aux sombres i


En conclusion

Napoléon est-il mort empoisonné à l'arsenic ? d'un cancer de l'estomac ?
Le rapport d'autopsie d'Antommarchi est très complet et montre l'état général de Napoléon à sa mort, notamment l'existence d'un ulcère gastrique chronique et des lésions pulmonaires liées à la tuberculose
Enfin, passer de résultats toxicologiques à la thèse d'un empoisonnement, puis à celle d'un acte volontaire et criminel, est une chose délicate, car il ne suffit pas de retenir quelques éléments de correspondance des protagoniste pour étayer cette thèse, en écartant d'autre éléments qui la contredisent sans ambiguïté deux paragraphes plus loin.
Seules certitudes, l'état général de Napoléon était fort dégradé et aucune cause directe de la mort ne peut être clairement déterminée. C'est la seule conclusion satisfaisante d'un point de vue déontologique, tant pour le scientifique que pour l'historien. L'intime conviction peut être le point de départ d'une enquête mais certainement pas son point d'arrivée.
D’un point de vue médical, on peut considérer que la mort est liée à un faisceau
d’évènements : une tuberculose, un ulcère du pylore, des troubles cardiaques le tout aggravé par des produits toxiques qui faisaient office de médicaments. L’arsenic a contribué au décès sans être la seule cause de celui-ci.

NB : Enfin dernier détail : suite à l’autopsie pratiquée à Sainte Hélène, les viscères ont été conservés
à Londres … jusqu’au jour où, durant la seconde guerre mondiale, une fusée V2 a tout détruit, de
sorte que chacun pourra conserver ses doutes et ses convictions ;




Liens

http://youtu.be/0B4gjrWJD00 France inter la mort de Napoléon

http://youtu.be/BoRWRmSqua0 Napoléon à St Héléne par Castelot 1
http://youtu.be/slomiUvkJI4 Napoléon à St Héléne par Castelot 2

http://youtu.be/zFketYNcedM Napoléon et Hudson Lowe 1
http://youtu.be/aGRDkVrd-EA Napoléon et Hudson Lowe 2

http://youtu.be/0gsWE1t2DGQ le retour des cendres en 1840

http://youtu.be/QEGXCP25gLg anniversaire de la mort de Napoléon1
http://youtu.be/3S467d2EiI0 anniversaire de la mort de Napoléon 2
http://youtu.be/2zBwvRxx3mY anniversaire de la mort de Napoléon 3
http://youtu.be/yhXicG_Y26Q Napoléon à St Héléne par Henri guillemin

http://youtu.be/3AuobbShXKI Napoléon (2002) 1
http://youtu.be/e8RdVM8vlyY Napoléon (2002) 2
http://youtu.be/hYRneaZTwxY Napoléon (2002) 3
http://youtu.be/C4w91HxmJ_Y Napoléon (2002) 4

http://youtu.be/ryKvx2370L0 monsieur N
http://youtu.be/fkGYVHlYJIk 1
http://youtu.be/I7rE7qB7PJY 2
http://youtu.be/pa9yWPnymq0 3
http://youtu.be/nFWoNH6Zr5g 4
http://youtu.be/u26kp49f6pk 5
http://youtu.be/0U7vUjj_QGs 6
http://youtu.be/QMQrO8XjtM4 7
http://youtu.be/p6duWIE0zWw 8
http://youtu.be/6u5WR4dbGiQ 9
http://youtu.be/giGk19D7JLA 10
http://youtu.be/mmBG52mnUaQ 11
http://youtu.be/rnSq2fCTfv0 12
http://youtu.be/ZXdilmISYb0 13


A écouter

http://youtu.be/WOTzR2Ft4Gc L'île Hélene de claude Nougaro (merci Tchano)
http://youtu.be/-qHS7UaBVo4 messe du souvenir de Napoléon en Belgique
http://youtu.be/Ru8wpC30U_0 messe funèbre de Napoléon
http://youtu.be/vvgDbsKUG8E La marche de l'empereur



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Posté le : 05/05/2013 14:10

Edité par Loriane sur 07-05-2013 09:00:47
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Pierre Schœndœrffer
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Le 5 Mai 1928 naît Pierre Schœndœrffer, à Chamalières

Artiste, écrivain, romancier, réalisateur, cinéaste, scénariste et documentariste français.

Lauréat de l'Académie française, primé par un Oscar, il était membre de l'Académie des beaux-arts depuis 1988.

Pensionnaire au lycée technique d'Annecy pendant la guerre, il lit Fortune carrée de Joseph Kessel, qui lui redonne courage en lui indiquant le chemin de "la vraie vie".
Tout à son rêve de devenir marin, lui qui n'a jamais vu la mer, il embarque sur un chalutier à voile.

Voulant être cinéaste, mais sans relations dans ce milieu, il s'engage au service cinématographique de l'armée. Il part en Indochine, pays qui le fascine et dont il étudie la civilisation.
Demandant à remplacer un de ses camarades qui avait été tué, il filme les horreurs et la misère des combats.
À Diên Biên Phu, il est caporal-chef. Il a 24 ans.

Quand il est fait prisonnier à l'issue de la bataille de Diên Biên Phu, le cinéaste soviétique Roman Karmen — qui reconstitue la bataille pour la propagande de l'URSS — lui épargne le pire.
Le Việt Minh lui confisque toutes les pellicules qu'il avait filmées du conflit.
Son orientation vers le documentaire est un corollaire de cette privation.

De retour, il connaît la déception des anciens combattants de toutes les époques, et l'opprobre de la part des communistes et des gens de gauche qui lui reprochent son engagement dans l'armée française.

Au Maroc et pendant la guerre d'Algérie, il est journaliste.

En 1958 et 1959, il réalise ses premiers longs métrages : La Passe du diable dans un scénario de Joseph Kessel, Ramuntcho et Pêcheur d'Islande qui sont des adaptations des romans éponymes de Pierre Loti.

En 1965, La 317e Section, film de fiction quasi documentaire sur la guerre d'Indochine, obtient le Prix du scénario au Festival de Cannes 1965.

En 1967, il réalise au Vietnam avec Dominique Merlin un film documentaire avec l'armée américaine, La Section Anderson, qui reçoit l'Oscar du meilleur documentaire 1968 et de nombreuses distinctions internationales.

Pierre Schœndœrffer écrit, en 1976, le roman Le Crabe-tambour, qui obtient le grand prix du roman de l'Académie française. Il l'adapte pour le cinéma.
Pour réaliser le film Le Crabe-tambour, il tourne pendant sept semaines sur un navire de guerre, l'escorteur d'escadre Jauréguiberry, pendant l'hiver dans l'Atlantique nord.
Sorti en novembre 1977, il reçoit trois Césars en 1978 :
meilleur acteur,
meilleur acteur dans un second rôle,
meilleure photographie
et est nommé pour le meilleur film et le meilleur réalisateur.

En 2003 il écrit L'Aile du papillon.

En 2007, il se rend en Afghanistan, un demi-siècle après avoir découvert le pays aux côtés de Joseph Kessel, invité par le 1er régiment de chasseurs parachutistes (1er RCP), dont il est soldat de 1re classe d'honneur.

Il meurt, à 83 ans, le 14 mars 2012 à l’hôpital militaire Percy de Clamart, où il avait été transféré quelques jours auparavant à la suite d’une opération chirurgicale.

Pierre Schœndœrffer est le petit-fils de l'architecte Paul Friesé (1851 - mort pour la France 1917), et l'oncle par alliance de Patrick Chauvel, comédien, reporter-photographe de guerre et réalisateur de documentaires français.

Pierre Schœndœrffer était marié à la journaliste Patricia Chauvel, Schœndœrffer. Il est le père de :

Frédéric Schœndœrffer, cinéaste
Ludovic Schœndœrffer, acteur
Amélie Schœndœrffer, actrice


Prix et distinctions

De nombreux prix littéraires, cinématographiques et audiovisuels ont couronné son œuvre au fil des années dont :

1967 : Oscar du meilleur film documentaire pour La Section Anderson
2008 : Prix Henri-Langlois de la ville de Vincennes en tant que réalisateur

Distinctions militaires

Médaille militaire
Croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs : six citations dont une palme
Croix du combattant volontaire.

Distinctions civiles

Officier de l'ordre national du Mérite
Commandeur de la légion d'honneur
Commandeur des palmes académiques
Officier des Arts et Lettres
23 mars 1988 : élu membre de l'Académie des beaux-arts, section Cinéma et audiovisuel3
Président de l'Académie en 2001 et en 2007
Vice-président, élu pour l'année 2012 au moment de sa mort


Filmographie


En tant que réalisateur

1958 : La Passe du diable
1959 : Ramuntcho
1959 : Pêcheur d'Islande
1963 : Attention ! Hélicoptères (court métrage documentaire)
1965 : La 317e Section
1966 : Objectif 500 millions
1967 : La Section Anderson (documentaire)
1977 : Le Crabe-tambour
1982 : L'Honneur d'un capitaine
1989 : Réminiscence ou la Section Anderson 20 ans après (documentaire)
1992 : Diên Biên Phu
2004 : Là-haut, un roi au-dessus des nuages

Sur Pierre Schœndœrffer

2011 : Pierre Schœndœrffer, la sentinelle de la mémoire (60 min), réalisé par Raphaël Millet, documentaire de long métrage consacré à l'œuvre de Pierre Schœndœrffer. Il retrace son parcours, depuis ses premières années dans la marine marchande, son engagement dans l'armée française, et l'influence que cela a eu sur l'ensemble de son œuvre.


Influences


Apocalypse Now de Francis Ford Coppola fait indirectement référence à L'Adieu au roi, John Milius, grand admirateur du roman de Schœndœrffer qu'il connaissait depuis 1970, s'en étant en partie inspiré pour écrire le scénario d'Apocalypse Now.
L'Ennemi intime de Florent Emilio Siri se présente comme étant d'inspiration schoendoerfférienne.
Oliver Stone, avant le tournage de Platoon se référa à La Section Anderson comme source de documentation et d'inspiration.

Œuvre écrite

Romans

1963 : La 317e Section adapté par lui-même au cinéma en 1965
1969 : L'Adieu au roi (Prix Interallié, 1969) ; adapté au cinéma en 1989 : L'Adieu au roi de John Milius
1976 : Le Crabe-tambour (Grand prix du roman de l'Académie française, 1976) ; adapté par lui-même au cinéma en 1977
1981 : Là-haut ; adapté par lui-même au cinéma en 2004
2003 : L'Aile du papillon (Prix littéraire de l'armée de terre - erwan bergot ; Prix Encre Marine 2003 de la Marine nationale)
Là-haut, Un roi au-dessus des nuages
Pêcheur d'Islande
La guerre dans les yeux
La Section Anderson
Diên Biên Phú
Dien Bien Phu 1954/1992, De la bataille au film, Editions Fixot-Lincoln, 1992
Préface de Pierre Schœndœrffer pour l'album La Guerre d'Indochine de Patrick Buisson, Editions Albin Michel, 2009


Liens :

http://youtu.be/gIAIAO6BOD8 le crabe-tambour entier
http://youtu.be/Ov86wcRzR7s interview de Pierre Schœndœrffer
http://youtu.be/mj9enTc0H1E Hommage
http://youtu.be/oiHhA8p8Ous extrait de la 317éme section (film de 1964)
http://youtu.be/k1H5BJfrG0c musique dans le crabe-tambour
http://youtu.be/k1H5BJfrG0c extrait de l'honneur d'un capitaine
http://youtu.be/-2czt9JX2J0 dien bien phu (commentaire de Pierre Schœndœrffer )


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Posté le : 05/05/2013 13:27
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Karl Marx
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Le 5 Mai 1818 naquit Karl Marx à Trèves en Prusse rhénane,

Sa philosophie

Karl Marx laisse dans l'histoire humaine une très forte empreinte, par sa philosophie et son analyse économique particulièrement innovante disons révolutionnaire à cette époque, et il s'impose par sa vie de militant et surtout de fondateur du marxisme.
En effet ce philosophe, politique, économiste et révolutionnaire allemand, est avec son ami le philosophe Friedrich Engels le cofondateur du socialisme scientifique et, à ce titre, Il reste dans les mémoires l' initiateur du mouvement ouvrier international contemporain.
Sa théorie fut à l'origine de l'établissement de régimes politiques communistes dans de très nombreux pays et il demeure l'un des penseurs qui a le plus fortement marqué le XXe siècle de son empreinte.

Dans notre monde troublé, livré tout entier au libéralisme le plus dur, et au sinistre retour des religions, certains revisitent les théories du maître à penser que fut Karl Marx.
Car si il est vrai, que l'expérience communiste qui découla de sa philosophie semble avoir été un total échec du moins dans sa mise en oeuvre, si son application semble avoir fait long feu, il n'empêche que la disparition de ce contre pouvoir laisse place à une politique économique dont nous mesurons chaque jour la dangerosité pour l'équilibre mondial et la paix de l'humanité.
Après ces deux expériences opposées, après ce"tatonnement" manicchéén qui nous porta aux extrèmes il est facile d'imaginer que l'avenir de notre espèce se trouve dans le juste milieu de ces deux gestions des peuples.
Si fait, que l'apport et la mise en oeuvre du communisme dans le politique, que l'on y adhère ou que l'on exècre cette idéologie, restera une étape nécessaire et essentielle dans l'avancée humaine.
Karl Marx, quoique décrié, est un des plus importants philosophes, un remarquable économiste et militant politique allemand d'origine juive.
Sa doctrine philosophique part de l'homme comme être agissant et non comme être pensant.
Il critique la religion et l'Etat, qui sont des réalisations imaginaires, et substitue la conscience humaine à la conscience divine. Pour lui, le socialisme consiste à supprimer les besoins de Dieu et non pas Dieu lui-même.


Sa vie

Issu d'une famille de la bourgeoisie d'origine juive convertie au protestantisme, Karl Marx fit ses études de philosophie et de droit aux universités de Bonn, de Berlin et de Iéna.
Sa mère, Henriette Pressburg, est d'origine juive hollandaise, et Son père, Herschel Marx (1782-1838), était un avocat israélite, qui se convertit en 1824 au protestantisme. Karl Marx a été baptisé en 1824 selon le rite luthérien.

Aisée et cultivée, sa famille n'était pas révolutionnaire. Karl Marx s'émancipe cependant vite de la religion.
Après avoir terminé le Lycée de Trèves, Marx entra à l'Université de Bonn en 1835, puis à celle de Berlin en 1836; ville où il rejoint le camp des hégéliens de gauche. Il y étudia le droit, mais surtout l'histoire et la philosophie.
En 1841, il achevait ses études en soutenant une thèse de doctorat sur la philosophie d'Epicure.
A cette époque, ses conceptions faisaient encore de Marx un idéaliste hégélien.
A Berlin, il fit partie du cercle des "hégéliens de gauche" qui comprenait, entre autres, Bruno Bauer, qui cherchaient à tirer de la philosophie de Hegel des conclusions athées et révolutionnaires.

A sa sortie de l'université, Marx se fixa à Bonn, où il comptait devenir professeur.
Mais la politique réactionnaire d'un gouvernement qui avait retiré sa chaire à Ludwig Feuerbach en 1832 lui avait de nouveau refusé l'accès à l'université en 1836 et, en 1841, avait interdit au jeune professeur Bruno Bauer de donner des conférences à Bonn, obligea Marx à renoncer à une carrière universitaire.

En 1841, il présente d'ailleurs sa thèse de doctorat, au thème éminemment matérialiste : Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure. Il devient ainsi docteur de la faculté de philosophie de l'université de Iéna.

Karl Marx débute par une activité de journaliste dans la "Gazette rhénane".
Il se trouve au carrefour de la philosophie allemande, donc Hegel et Feuerbach, du socialisme utopique français représentée par Saint-Simon et Fourier ainsi que de l'économie politique britannique de Smith et Ricardo.

En 1842, il participe à la Rheinische Zeitung, "la Gazette Rhénane de Cologne, dont il devient le Rédacteur en chef. Ce journal reflétait le point de vue des hégéliens de gauche.
Le journal est rapidement confronté à la répression et disparaît rapidement, au début de l'année 1843.

En 1843 à Bad Kreuznach, Marx épouse une amie d'enfance, Jenny von Westphalen, avec laquelle il s'était fiancé étudiant. Sa femme est issue de la noblesse rhénane, son frère aîné deviendra ministre de l'Intérieur du Royaume de Prusse au cours d'une des périodes les plus réactionnaires que connut ce pays, de 1850 à 1858.
Le couple a eu plusieurs enfants, mais seules trois filles parviendront à l'âge adulte :
Jenny Caroline (1844-1883),
Laura (1845-1911) et
Jenny Julia Eleanor (1855-1898).
Laura épouse en 1868 Paul Lafargue, socialiste français qui laisse dans ses Souvenirs personnels sur Karl Marx une biographie intimiste du philosophe.
Jenny, quant à elle, épouse en 1872 Charles Longuet, personnalité de la Commune de Paris.
Karl Marx aurait également eu un fils naturel, Frederick Demuth (1851-1929), issu d'une relation avec la bonne de famille, Helene Demuth.
Frederick Demuth fut reconnu par Friedrich Engels.
Ses enfants comme ses amis l’appellent " le Maure" son surnom préféré qui lui a été donné lors de ses études à Berlin à cause de son teint foncé, de sa barbe et de ses cheveux d'un noir d'ébène mais qui fait aussi référence à sa judéité.


Membre du cercle des hégéliens de gauche, ses opinions politiques étaient alors plutôt radicales, mais il n'était pas encore communiste.
Ses critiques sur les conditions politiques et sociales de l'époque, publiées dans Rheinische Zeitung, lui valurent les foudres des autorités prussiennes, qui firent interdire le journal et poussèrent Marx à quitter le pays.

Il partit alors pour Paris où, après avoir étudié de manière approfondie la philosophie, l'histoire et les sciences politiques, il adopta l'idéologie communiste.
Profondément influencé par le saint-simonisme et par les premières formes d'idéologie politique du prolétariat qui virent le jour en France : blanquisme, socialisme et communisme utopique de Fourier, Proudhon, etc, il fréquenta assidûment les cercles d'ouvriers socialistes français et allemands émigrés dont la Ligue des justes.

C'est à Paris, en 1844, qu'il rencontre Friedrich Engels (né le 28 novembre 1820), rencontre qui donnera naissance au marxisme, les deux ne se séparant plus jusqu'à la mort de Karl Marx.
En 1844, lors d'une visite de Engels, les deux hommes se rendirent compte qu'ils étaient tous deux arrivés à la même conclusion sur la nature des problèmes révolutionnaires : le communisme, forme la plus radicale de l'idéologie révolutionnaire leur apparut alors non plus comme un idéal d'égalitarisme mais comme "la forme nécessaire et le principe énergétique du futur prochain".
Ils entreprirent alors de collaborer pour expliquer systématiquement les principes théoriques du communisme scientifique et organiser un mouvement international de la classe ouvrière tournée vers ces mêmes principes. Leur collaboration dura tout le temps que vécut Karl Marx.

En 1845, Karl Marx fut sommé de quitter Paris par Guizot à cause de ses activités révolutionnaires.
Il se réfugia alors à Bruxelles où il organisa et dirigea un réseau de groupes révolutionnaires dispersés à travers l'Europe et connus sous le nom de Comités de correspondance communistes.
Il joua un rôle décisif dans la consolidation de ces comités qui, en 1847, prirent le nom de Ligue communiste. Marx et Engels furent chargés de rédiger le programme de cette première organisation ouvrière internationale. Le texte qu'ils soumirent alors, connu sous le titre de Manifeste du Parti communiste, fut le premier écrit systématique de la doctrine socialiste moderne et fut rédigé par Karl Marx, en partie d'après des brouillons d'Engels.
Ils y substituèrent à la première devise des communistes "Tous les hommes sont frères" le mot d'ordre et de ralliement "Prolétaires de tous les pays, unissez-vous"

Les propositions au centre de ce Manifeste expriment la théorie, expliquée plus tard dans son livre Contribution à la critique de l'économie politique en 1859, appelée conception matérialiste de l'histoire, ou matérialisme historique.
Cette théorie, qui constitue à la fois une rupture philosophique et politique, explique qu'à chaque époque Antiquité, féodalisme, capitalisme bourgeois, le système économique dominant, fondé sur les rapports de production donnant naissance à des besoins vitaux détermine la forme de l'organisation politique et juridique de la société la "superstructure" et conditionne le processus de la vie politique, sociale, culturelle et intellectuelle de cette même époque.

Selon lui, l'humanité a vécu à l'origine dans une société primitive dans laquelle chacun exécutait le travail nécessaire à sa survie et était libre.
En permettant l'accroissement des capacités de production, la division du travail a entraîné l'ascension et l'enrichissement de l'humanité.
C'est ainsi que se sont mises en place des classes sociales et dès lors l'histoire de la société est devenue une histoire de luttes entre les dirigeants et les exécutants, dominants et dominés, exploitants et exploités, c'est-à-dire un rapport de force entre ceux qui louent leur force de travail que sont les classes sociales opprimées et les propriétaires des moyens de production, détenteurs du capital représentée par la classe dominante, la bourgeoisie.

À partir de cette analyse dialectique de l'histoire, Karl Marx tira dans le Manifeste la conclusion que la classe capitaliste devrait être renversée et supprimée à travers une révolution réalisée par les classes ouvrières du monde entier, par le le prolétariat.
En devenant la propriété collective de tous, le capital, ou les moyens de production ne permettrait plus l'émergence d'un nouvel antagonisme de classe et disparaîtrait au profit d'une société sans classes dans laquelle tous les hommes seraient réellement égaux.
À compter de la publication de ce Manifeste, toute la littérature communiste ainsi que la pensée révolutionnaire s'en trouva profondément modifiée et renouvelée. Bien que peu diffusé lors de sa parution, cet ouvrage a été ensuite traduit en plusieurs langues et tiré à plusieurs centaines de millions d'exemplaires.

Peu après la parution du Manifeste, des révolutions éclatèrent en France, révolution de février 1848, et naissance de la IIe République et en Allemagne.
Le gouvernement belge, craignant que cette vague de révolutions ne déferle sur la Belgique, chassa Karl Marx. Il gagna alors Paris puis la Rhénanie.
Il s'installa enfin à Cologne où il fonda et édita un journal communiste, "la Neue rheinische Zeitung" : la Nouvelle Gazette rhénane, et où il dirigea la section locale de la Ligue des communistes et fonda une association de travailleurs comptant sept mille adhérents.
En 1849, accusé d'organiser des activités révolutionnaires, il fut arrêté et jugé à Cologne pour incitation à l'insurrection armée.
Il fut finalement acquitté, mais expulsé d'Allemagne.
Après l'échec des révolutions en France et en Europe, il s'exila alors à Londres, où il passa le reste de sa vie.

En Angleterre, Karl Marx se consacra à l'étude et à l'écriture, poursuivant des travaux théoriques acharnés, notamment à la salle de lecture du British Museum.
Il travailla également à la construction d'un mouvement communiste international.
Il rédigea à cette période plusieurs ouvrages considérés comme des grands classiques de la théorie communiste ou marxiste.
Parmi ces ouvrages, citons le Capital vol. I, 1867; vol. II et III, édités par Engels, publiés après sa mort en 1885 et en 1894.
Dans cet ouvrage, dont il disait qu'"il était certainement le plus redoutable missile qui ait été lancé à la tête de la bourgeoisie", il fit l'analyse systématique et historique de l'économie du système capitaliste et développa la théorie de l'exploitation par les capitalistes de la classe ouvrière à travers l'appropriation par les premiers de la "plus-value" produite par le prolétariat. Voir "le Capital".

Dans la Guerre civile qui eut lieu en France en 1871, Karl Marx fit l'analyse de l'expérience du gouvernement révolutionnaire de courte durée, qui fut établi à Paris lors de la guerre franco-allemande, connu sous le nom de Commune de Paris. Dans cet ouvrage, il interpréta la formation et l'existence de la Commune comme la confirmation historique de sa théorie sur la nécessité pour les travailleurs de s'emparer du pouvoir politique à travers une insurrection armée puis de détruire l'État capitaliste.
Polémiquant avec Proudhon et les socialistes utopiques, il acclama la Commune comme étant «enfin une institution politique à travers laquelle l'émancipation économique du travail pouvait avoir lieu.

Cette théorie fut explicitement présentée dans Critique du programme de Gotha, 1875, ouvrage dans lequel il précisa le concept de dictature du prolétariat : "Entre le passage d'un système capitaliste à un système communiste s'écoule une période de transformation révolutionnaire d'un système dans l'autre qui correspond à une période de transition politique pendant laquelle l'État ne peut rien faire d'autre que de régner en dictateur révolutionnaire sur le prolétariat."
Une fois close cette période transitoire dont Marx ne précise pas la durée, le droit bourgeois peut être définitivement dépassé et la société peut mettre en pratique le mot d'ordre : "de chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins" lire Critique du programme de Gotha.
D'Angleterre, Karl Marx publia également plusieurs articles dans différents journaux d'Europe et des États-Unis sur les événements politiques et sociaux contemporains.
Il fut ainsi correspondant du New York Daily Tribune de 1852 à 1861. En 1857 et en 1858, il collabora à des journaux chartistes et socialistes anglais.

La Ligue communiste fut dissoute en 1852 mais Karl Marx continua à correspondre avec des centaines de révolutionnaires dans le but de former une autre organisation révolutionnaire, mieux organisée et plus efficace.

Marx seul et ruiné, survit principalement grâce à l'aide d'Engels qui, lui, travaille à Manchester et correspond de manière intensive avec Marx.
Au cours de cette période, Marx entretint des rapports très étroits avec les révolutionnaires russes de la tendance "Volonté du peuple" et évoqua la possibilité d'une transition originale au socialisme, sans passer par le stade industriel avancé.

Il y a alors un véritable travail de fond mené par Marx, aboutissant en 1864 à l'Adresse Inaugurale de l'Association Internationale des Travailleurs qui va servir de fondement à la Première Internationale Ouvrière et, trois ans plus tard, en 1867, au début de son oeuvre essentielle : Le Capital.

Ce saut qualitatif va être fixé par l'installation d'Engels à Londres en 1870, alors que la Commune de Paris de 1871 apparaît alors à Marx comme le modèle de la dictature du prolétariat.

Ses efforts, alliés à ceux de nombreux collaborateurs, permirent la création à Londres, en 1864, de l'Association internationale des travailleurs : AIT connue sous le nom de Ire Internationale.

Elle rassemblait des organisations ouvrières anglaises, françaises, allemandes, puis italiennes, espagnoles, américaines, etc., d'inspirations idéologiques diverses, notons les proudhoniens, lassalliens, mazziniens, trade-unionistes, etc. et leur réunion était, selon Marx, "le produit spontané du mouvement prolétaire, engendré lui-même par les tendances naturelles, irrépressibles, de la société moderne", c'est-à-dire par le développement des luttes politiques et économiques de masses. Karl Marx fit le discours d'inauguration "leplus important texte politique du marxisme après le Manifeste du Parti communiste", en rédigea les statuts et dirigea ensuite les travaux de son Conseil général, ou corps gouvernant.

Il fit triompher, contre le projet d'un simple organisme consultatif et de solidarité, la conception d'un internationalisme de direction politique, chargé de mettre au point, à partir de l'expérience des situations de luttes locales, une tactique unique pour la lutte prolétarienne de la classe ouvrière dans les divers États industrialisés. Après y avoir imposé plusieurs années durant la ligne d'un "socialisme scientifique", la position de Marx fut d'abord affaiblie par le retrait des trade-unionistes anglais du Conseil général attachés à une transition pacifique vers le socialisme et l'influence croissante de Bakounine et des anarchistes.

Lorsque la Commune, à laquelle avaient adhéré des membres de la 1re Internationale, fut anéantie, l'Internationale déclina et Karl Marx décida de déplacer son quartier général aux États-Unis. L'AIT y sera dissoute en 1876.

Les huit dernières années de sa vie furent marquées par une lutte incessante contre des douleurs physiques qui l'empêchèrent de mener à bien ses travaux politiques.
Malheureusement, à la fin de sa vie, Marx est très malade.

Il meurt le 14 mars 1883, à Londres.


Son héritage

Heureusement, son ami Friedrich Engels a pris le relais : il publie la suite du Capital, ainsi que de très nombreux documents qui donnent naissance au marxisme. Engels meurt à Londres le 5 août 1895, en ayant réussi à faire en sorte que l'oeuvre de Marx soit connue et reconnue à sa juste valeur par le mouvement ouvrier.


Les manuscrits et les notes trouvés après sa mort révélèrent qu'il avait projeté d'écrire un quatrième volume du Capital sur l'histoire des doctrines économiques.
Ces fragments de notes furent édités par le socialiste allemand Karl Johann Kautsky et publiés sous le titre les Théories de la plus-value, il se compose de quatre volumes., 1905-1910.
On trouva d'autres travaux, envisagés mais non réalisés par Karl Marx, sur les sciences naturelles, des études mathématiques, des études sur l'application des mathématiques aux problèmes économiques afin de réfuter le malthusianisme et d'autres encore sur les aspects historiques des différents développements technologiques.



L'influence de Karl Marx sur ses contemporains ne fut pas très grande de son vivant, mais elle s'accrut considérablement après sa mort avec l'importance que prit le mouvement ouvrier.
Comme praticien de la politique, Marx ne rencontra guère de succès.
De même comme théoricien, il n'a exercé une influence sur le mouvement ouvrier que pendant la dernière partie de sa vie. Sa pensée n'a pénétré de larges cercles que sous la forme de slogans superficiels et elle a été mélangée avec d'autres courants intellectuels scientistes de l'époque comme le darwinisme ou le matérialisme mécaniste.

Marx conçut sa théorie comme une synthèse de la philosophie allemande de Hegel principalement, de l'économie politique anglaise, Adam Smith, Ricardo et des théories socialistes françaises, mêlant en permanence la théorie et la pratique, l'action politique et la réflexion intellectuelle. Ses idées et théories prirent le nom de marxisme, ou socialisme scientifique, qui constitue l'un des principaux courants de la pensée politique contemporaine. Ses analyses sur l'économie capitaliste alliées à ses théories sur le matérialisme historique, la lutte des classes et la plus-value sont devenues le fondement des doctrines socialistes au XXe siècle.
En regard de son action révolutionnaire, ses théories sur la nature de l'État capitaliste, la route vers le pouvoir et la dictature du prolétariat sont d'une importance capitale.
Ces doctrines, revues et complétées par la plupart des socialistes après sa mort, furent reprises par Lénine puis, développées et appliquées, constituèrent le noyau de la théorie et de la pratique du bolchévisme et de la IIIe Internationale.
Atténuées, elles influencèrent également profondément le courant du socialisme démocratique et réformiste au XXe siècle, en particulier le socialisme français jusqu'au début des années 1980.


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A lire : Jenny Marx ou la Femme du diable de Françoise Giroud

Elle était belle, très belle. Intelligente, altière. On la disait " magique ". Elle fut aussi la femme du " diable "... Jenny von Westphalen et Karl Marx ont été mariés trente-huit ans. Etrange alliance que celle d'une aristocrate prussienne et d'un révolutionnaire impécunieux... Ils ont vécu une authentique histoire d'amour. D'une espèce terrible. " Celle qui enchaîne une femme à un homme de génie. " Ensemble, ils ont tout connu : la bohème, l'exaltation révolutionnaire, la faim, les persécutions policières, l'exil... Si Jenny fut aimée, elle fut aussi trahie et versa des larmes amères lorsqu'en 1851 leur domestique donna naissance à l'enfant de Karl... Aujourd'hui, l'idole Karl Marx est tombée à terre. Mais son oeuvre demeure, magistrale. Nourrie du sang de Jenny.

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livres, ouvrages, écrits



Le Capital, de Karl Marx, couverture de l'édition originale.
Plusieurs livres de Marx sont publiés en ligne, ainsi que des listes de ses livres31,32,33. Plusieurs volumes de correspondances ont également été publiés après sa mort.
Il n'existe aucune édition exhaustive des écrits de Karl Marx. L'édition la plus complète en allemand est la MEGA (Marx-Engels-Gesamtausgabe), initiée par David Riazanov. L'édition la plus complète en français est constituée des quatre tomes publiés dans la Bibliothèque de la Pléiade par Maximilien Rubel.

Avec Engels


Monument à Marx et Engels à Shanghai.
La Sainte Famille (1844/45)
L'idéologie Allemande (Première partie, 1845/46)
Statuts de la Ligue des communistes (1847)
Manifeste du Parti communiste (1848)
La Nouvelle Gazette Rhénane (1849)
Adresse du Comité central à la ligue des communistes (1850)
Statuts de la Société Universelle des Communistes Révolutionnaires (1850)
Abd El Kader ; Bugeaud ; Algérie (articles de New American Cyclopedia) (1859)
Inventer l'inconnu, textes et correspondances autour de la Commune, La Fabrique, 2008
Philosophie et économie

Philosophie

Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure (1841, thèse de doctorat36)
Liberté de la presse et liberté humaine (1842-1843)
Argent, État et Prolétariat (1843-44)
Une correspondance de 1843
À propos de la question juive
Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel
Gloses critiques en marge de l’article : Le roi de Prusse et la réforme sociale. Par un Prussien
L’Historiographie du socialisme vrai (1847)
Libéralisme et révolution (1847)

Philosophie posthume
Philosophie épicurienne (Cahiers d’étude, 1839-1840)
Critique de la philosophie politique de Hegel (1843)
De l’abolition de l’État à la constitution de la société humaine (1845)
Manuscrits de 1844 (1845)

Politique

Le communisme et la Augsburger Allgemeine Zeitung (1842)
Révolution et contre-révolution en Europe. Articles dans la Neue Rheinische Zeitung (1848-1849)
Les Luttes de classe en France - 1848 à 1850 (1850)
Chroniques littéraires et politiques, Dans la Neue Rheinische Zeitung. Politisch-ökonomiesch Revue (1850)
Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852)
Fin de la Ligue des Communistes (1850-1853)
Révélations sur le procès des communistes à Cologne (Bâle, 1853)
Le Chevalier de la noble conscience (New York, 1854)
Chroniques anglaises (1852-1854)
Lord Palmerston (1853)
L’Espagne révolutionnaire (1854)
La Question d’Orient et la guerre russo-turque (1853-1854)

Économie

Remarques sur la censure (1842)
Sur la Question juive (1844)
Thèses sur Feuerbach (1845/7, posthume)
Discours sur le parti chartiste, l'Allemagne et la Pologne (1847)
Misère de la philosophie (1847)
Salaire (1847)
Travail salarié et capital (1849)
Le Livre du salaire (Salaire) (1847)
Discours sur la question du libre-échange (1848)
La Constitution de la république française adoptée le 4 novembre 1848 (1850)
Les Luttes de classes en France (1850
Essais réunis (1851)
Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852)
Introduction générale à la critique de l’économie politique (1857)
Critique de l’économie politique (1859)
Les Révolutions de 1848 et le prolétariat (1857)
Principes d’une critique de l’économie politique (1857-1858, posthume)
Herr Vogt
Matériaux pour l'économie (1861-65)
Théories de la plus-value (1862/63)
Critique de l'économie politique (1864/5938)
Adresse inaugurale de l'Association internationale des travailleurs (1864)
Statuts généraux de l'Association internationale des travailleurs (1864)
Sur Proudhon (1865)
Salaire, prix et profit (1865/739)
Le Capital, tome I (186740)
Un chapitre inédit du Capital (1867)
Résolution sur l'alliance internationale de la démocratie socialiste (1868)
Adresse sur la guerre (1870)
La Guerre civile en France (1871)
La Nationalisation de la terre (1872)
Discours d'Amsterdam (1872)
L'Indifférence en matière de politique (1873)
Critique du programme de Gotha (1875, posthume)
Résolution sur l'alliance internationale de la démocratie socialiste (1868)
Discours sur la Ligue communiste (1876)
L'Avenir social de la Russie (1877)
La Loi anti-socialiste (1878)
Bolívar y Ponte

Poésie

Invocation d'un désespéré
Le Menestrel
La Vierge pâle
La Prière désespérée
Orgueil humain

Citations de Karl Marx

« Les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

« La propriété privée nous a rendus si stupides et si bornés qu’un objet n’est nôtre que lorsque nous le possédons. »
de Karl Marx

« Ce qui distingue d'emblée le pire architecte de l'abeille la plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. »

« De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins. »
de Karl Marx

« Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer. »
de Karl Marx
Extrait du Thèse sur Feuerbach

« Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer. »

« Les pensées de la classe dominante sont aussi, à toutes les époques, les pensées dominantes. »
de Karl Marx
Extrait du L'idéologie allemande

« Les prolétaires n'ont pas de patrie. »
de Karl Marx

« L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes. »
de Karl Marx
Extrait du Manifeste du parti communiste Plus sur cette citation

« L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes. »

« Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat. »
de Karl Marx
Extrait du L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'État Plus sur cette citation

« Dans la famille, l'homme est le bourgeois ; la femme joue le rôle du prolétariat. »

« Il n’y a qu’une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d’impôts. »
de Karl Marx

« Il n’y a qu’une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d’impôts.

« L'athéisme est une négation de Dieu, et par cette négation, il pose l'existence de l'homme. »
de Karl Marx
Extrait du Manuscrits - 1814

« Moins vous êtes, plus vous avez... Ainsi, toutes les passions et toutes les activités sont englouties dans la cupidité. »
de Karl Marx

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Liens
http://youtu.be/At2WUCVyLTY Un jour dans l'histoire Lénine
http://youtu.be/zJBfQrJJHMg la mort de Staline


Le danger : amalgame d'une idéologie philanthropique avec l'impérialisme stalinien
http://youtu.be/GBsJixiURdg I
http://youtu.be/xyvN5KtVQVc 2
http://youtu.be/66ydlUyH3k0 3
http://youtu.be/xyvN5KtVQVc 4

http://youtu.be/jtXnbe7Bx0c Marx par Jacques Attali
http://youtu.be/UpeqATLh7tA Lénine 1par H Guillemin
http://youtu.be/MeYNDxFfUW8 Lénine 2 par H. Guillemin
http://youtu.be/AX5o4icAN4w Staline par H. Guillemin
http://youtu.be/b0qCZeDLhjo Trotsky par H. Guillemin
http://youtu.be/8euqhhdYLMo La pensée de Karl Marx, par Henri Pena-Ruiz

http://youtu.be/4k9vTPD48S8 hymne communiste de 1922 à 1944

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Posté le : 05/05/2013 12:08

Edité par Loriane sur 05-05-2013 22:12:06
Edité par Loriane sur 05-05-2013 22:19:53
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Bobby Sands
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Le 5 Mai 1981 Bobby Sands rendait son dernier souffle,

Il était victime de la violence, et de l'intransigeance purement colonialiste de Margaret Tatcher, cette personne pour qui la vie humaine n'est pas d'une grande importance, et qui laissera, sous les yeux du monde stupéfait par son absence d'humanité, mourir dix prisonniers militants de l'IRA en guerre pour libérer leur pays, puis elle s'offrira ensuite le plaisir d'une guerre aussi spectaculaire que sans intérêt contre l'Argentine, faisant encore des morts.
Le 5 Mai, après soixante-six jours de grève de la faim, Bobby Sands, militant de l’IRA provisoire de 27 ans, qui venait d’être élu député à la Chambre des communes du Royaume-Uni, mourait dans les geôles de l'inhumaine M. Tatcher. Cette femme tueuse, tyran sans âme qui reçu le nom de "dame de fer" pour sa brutalité, brutalité qu'elle insuffla même dans sa politique économique, dans son instauration d'un pur libéralisme, cet adepte de la loi du plus fort, et d'un retour aux valeurs des "colonies anglo-saxonnes" abolit toutes idées d'entraide sociale. Une économie qui divisa très vite l'Angleterre en deux, avec une "city" rayonnante et dont l'Europe souffre encore aujourd'hui. Ce monstre en jupon était une combattante et son ennemi était la classe ouvrière britannique, l'Europe, tout ce qui n'était pas britannique. Ses victoires, elle les a obtenues grâce à l’aide des figures politiquement corrompues du Parti Travailliste et de nombreux syndicats.
C’est à cause des politiques mises en place par elle que nous sommes aujourd’hui dans cette situation. D’autres Premiers ministres ont suivi son exemple, notamment Tony Blair. Elle a tiré les ficelles, il fut sa marionnette. Souvenez-vous qu’elle a qualifié Mandela de terroriste et qu’elle a pris le thé avec Pinochet, ce tortionnaire et assassin.

La mort de Bobby Sands et de ses camarades provoqua une vague d’émeutes dans la population catholique irlandaise et ses funérailles furent suivies par 100 000 personnes. En France, même parmi ceux qui ne partageaient pas la stratégie et la tactique de l’IRA, la nouvelle suscita une très vive émotion.
Robert Gerard Sands, communément appelé Bobby Sands, né le 9 mars 1954 et mort le 5 mai 1981, était un républicain irlandais, membre de l’IRA provisoire et député à la Chambre des Communes du Royaume Uni du 9 avril au 5 mai 1981, mort après une grève de la faim de 66 jours dans la prison de Maze en Irlande du Nord. Il est considéré en Irlande et parfois même au-delà des frontières comme un héros de la cause républicaine mais également de la défense de la liberté et de la dignité des prisonniers politiques.

Enfance

Bobby Sands est né à Abbots Cross, un quartier de Newtownabbey, dans le Comté d'Antrim, en Irlande du Nord. Issu d'une famille catholique, il vécut à Abbots Cross avec ses parents, John et Rosaleen, et ses deux sœurs, Marcella (née en avril 1955) et Bernadette (née en novembre 1958) jusqu'en 1960, date à laquelle la famille fut contrainte de déménager à Rathcoole, Newtownabbey. En 1962, naît le petit dernier de la famille, John. Bobby Sands abandonne rapidement l'école et entreprend un apprentissage de carrossier. Suite à des menaces de mort, il abandonne son apprentissage et rejoint les forces de l'IRA.
L'enfance de Bobby a été très fortement marquée par les violents affrontements entre les communautés protestante et catholique. En 1972, alors qu'il est âgé de 18 ans, sa famille est la proie d'intimidations loyalistes qui la contraignent à abandonner le domicile familial. Tous s'établissent alors à Twinbrook, dans la maison d'été située dans la partie ouest de Belfast2. Cette année-là, Bobby épouse Geraldine Noade. Leur fils, Gerard, voit le jour le 8 mai 1973.

Activités avec l'IRA

Bobby Sands rejoint les forces de l’IRA en 1972. Avant la fin de l’année, en octobre, il est arrêté et emprisonné jusqu’en 1976 pour la possession de quatre armes à feu chez lui.
À sa libération, il retourne auprès de sa famille et vit à Twinbrook, à l’ouest de Belfast. Bobby devient rapidement un des principaux activistes de sa communauté. Il ne reste en liberté qu’une année. Il est arrêté avec trois de ses compagnons, Joe McDonnell, Seamus Finucane et Sean Lavery, dans une voiture, en possession d’un revolver, alors qu'ils tentaient de s'enfuir juste après l'attentat à la bombe du Balmoral Furniture Company, à Dunmurry, et une fusillade entre l'IRA et la RUC (Police royale de l'Ulster). Lors de son procès en septembre 1977, l'accusation de participation à l'attentat est abandonnée, faute de preuves. Il est néanmoins condamné pour la possession de l'arme, qui a servi, selon les procureurs, dans la fusillade, et envoyé en prison pour une durée de 14 années.
Il est emprisonné à la prison de Maze qui est surnommée Long Kesh par les républicains.

Incarcération à Long Kesh

Durant toute la durée de son internement, Bobby écrivit des textes, des lettres, des poèmes... qui furent régulièrement publiés dans le journal républicain An Phoblacht. Les livres le plus connus sont One Day in my life ("Un jour dans ma vie", il existe une parution traduite en français) : Bobby y décrit le déroulement d'une journée normale en prison, et Writing from Prison : un recueil de textes écrits secrètement en prison.

Contexte : la question du statut spécial

Le 1er mars 1976, un décret du gouvernement travailliste de James Callaghan abroge le statut spécial d'incarcération, favorable, créé en 1972 pour les prisonniers républicains nord-irlandais. Tous les membres de l'IRA et autres groupes républicains internés au Maze perdent ce statut spécial, dit de prisonniers politiques et sont considérés comme des criminels et délinquants de droit commun. Cette décision provoque la colère des détenus et donnera naissance à de multiples protestations.

La Blanket protest

Le premier prisonnier à réagir s'appelle Kieran Nugent :
il refuse de porter l'uniforme de la prison car il ne se considère pas comme un criminel, avant le changement de règlement, les prisonniers politiques pouvaient porter leurs propres vêtements.
Les autres détenus soutiennent son initiative et certains décident également d'être nus ou de ne porter qu'une couverture plutôt qu'un uniforme carcéral. Cette protestation, appelée Blankets protest, en français : Grève des couvertures, durera jusqu'en 1978.
300 prisonniers sont ainsi nommés "blanket men" car ils sont vêtus de couvertures.

La Dirty protest

Suite au peu d'impact médiatique de cette protestation, les détenus décident de passer au niveau supérieur et lancent la Dirty protest (ou No-wash protest) en mars 1978 (en français : Grève de l'hygiène).
Les prisonniers refusent de se laver et étalent leurs excréments sur les murs de leur cellule. Ils demandent aux autorités d'accéder à 5 demandes:
1.Le droit de ne pas porter l'uniforme de prisonnier ;
2.Le droit à ne pas participer aux travaux de prisonnier ;
3.Le droit de libre association avec d'autres prisonniers et celui d'organiser des activités éducatives ou récréatives ;
4.Le droit à une visite, une lettre et un colis par semaine ;
5.L'entière restauration de la remise de peine perdue lors de la protestation.
Les autorités politiques n'entrent pas en jeu et les dirigeants de la prison tentent d'empêcher les actes des prisonniers et de maintenir un niveau de propreté acceptable en nettoyant de force les cellules et les prisonniers, mais le moral des détenus est inébranlable et ils persévèrent dans leur combat pendant plusieurs années.

Première grève de la faim de détenus


À la fin de l'année 1980, les détenus décident d'un moyen plus radical pour attirer l'attention du public sur leur situation : le 27 octobre, 7 d'entre eux entament une grève de la faim, interrompue après 53 jours, suite à un accord ambigu : les prisonniers obtiennent le droit de porter des habits civils mais pas leurs propres habits.
Pendant ce temps-là, Bobby Sands est nommé Officier Commandant des prisonniers de l'IRA a Long Kesh, succédant ainsi à Brendan Hughes qui était un des sept en grève de la faim.
Grève de la faim de Bobby Sands
L'accord consécutif à la première grève de la faim est dénoncé le 4 février 1981 par les prisonniers. Bobby Sands refuse de s’alimenter le 1er mars 1981 et entame ainsi sa grève de la faim. L’organisation prévoit cette fois un début progressif des grèves de la faim afin de faire un maximum de publicité à leur mouvement avec un étalement de la détérioration physique voire de la mort des prisonniers sur plusieurs mois.

Élection

Peu de temps après le début de cette grève de la faim, un député républicain du Fermanagh et du sud Tyrone meurt et des élections anticipées sont provoquées. La vacance soudaine de ce siège obtenu avec une faible majorité catholique est l’opportunité pour les supporters de Sands et de son combat d'accroitre la pression contre le gouvernement. Ils proposent donc Sands comme candidat à l’élection législative anticipée. Après une campagne électorale fortement médiatisée, Sands remporte le siège le 9 avril 1981 par 30 492 votes contre 29 046 au candidat de l’Ulster Unionist Party, Harry West.
Le gouvernement conserve cependant une attitude de fermeté. Le premier ministre, Margaret Thatcher, déclare :
« Nous ne sommes pas prêts à accorder un statut spécial catégoriel pour certains groupes de gens accomplissant des peines à raison de leurs crimes. Un crime est un crime et seulement un crime, ce n'est pas politique. ».
Le gouvernement change la loi électorale en introduisant le Representation of the People Act pour prévenir l'élection d'autres prisonniers de l'IRA.
Cette loi interdit aux prisonniers condamnés à plus d'un an de prison de se présenter à des élections.

Mort de Bobby Sands

Le 5 mai 1981, Bobby Sands meurt à l’hôpital de la prison après 66 jours de grève de la faim. L’annonce de sa mort provoqua de nombreuses émeutes dans les quartiers nationalistes en Irlande du Nord. Deux personnes trouveront la mort à cette occasion (un laitier et son fils). Plus de 100 000 personnes suivirent le cortège lors de ses funérailles. En réponse à une question parlementaire relative à la mort de Bobby Sands, Margaret Thatcher déclara à la Chambre des communes : « Monsieur Sands était un criminel condamné. Il a fait le choix de s'ôter la vie. C'est un choix que l'organisation à laquelle il appartenait n'a pas laissé à beaucoup de ses victimes. » (« Mr. Sands was a convicted criminal. He chose to take his own life. It was a choice that his organisation did not allow to many of its victims. »)

L’impact politique

En plus de Bobby Sands, six autres membres de l'IRA et trois de l'INLA moururent des suites de la grève de la faim. L'image de Bobby auprès de la plupart des républicains irlandais et des sympathisants du groupe indépendantiste est celle d'un martyr, étant resté ferme face à l'intransigeance du gouvernement londonien. Au-delà, la position du gouvernement britannique a également choqué nombre de nationalistes s’opposant à l'IRA.
Dans les mois qui ont suivi l'agonie puis la mort de Bobby Sands et de ses compagnons, de par sa couverture médiatique, l'IRA a vu les dons et le nombre de ses membres augmenter sensiblement, et une nouvelle vague de violence remarquable par le durcissement des positions tant des nationalistes que des unionistes.

Les 10 grévistes de la faim

Bobby Sands (IRA), 27 ans, meurt le 5 mai 1981 après 66 jours de grève de la faim
Francis Hughues (IRA), 25 ans, meurt le 12 mai 1981 après 59 jours de grève de la faim
Raymond McCreesh (IRA), 24 ans, meurt le 21 mai 1981 après 61 jours de grève de la faim
Patsy O'Hara (INLA), 23 ans, meurt le 21 mai 1981 après 61 jours de grève de la faim
Joe McDonnell (IRA), 30 ans, meurt le 8 juillet 1981 après 61 jours de grève de la faim
Martin Hurson (IRA), 29 ans, meurt le 12 juillet 1981 après 46 jours de grève de la faim
Kevin Lynch (INLA), 25 ans, meurt le 1er août 1981 après 71 jours de grève de la faim
Kieran Doherty (IRA), 25 ans, meurt le 2 août 1981 après 73 jours de grève de la faim
Thomas McElvee (IRA), 23 ans, meurt le 8 août 1981 après 62 jours de grève de la faim
Michael Devine (INLA), 27 ans, meurt le 20 août 1981 après 60 jours de grève de la faim

Citations

"Ils n'ont rien dans leur arsenal impérial tout entier qui puisse briser l'esprit d'un Irlandais si celui-ci ne veut pas être brisé." (They have nothing in their whole imperial arsenal that can break the spirit of one Irishman who doesn't want to be broken)
"Notre vengeance sera le rire de nos enfants." (Our revenge will be the laughter of our children.)
"J'étais seulement un enfant de la classe ouvrière d'un ghetto nationaliste, mais c'est la répression qui a créé l'esprit révolutionnaire de liberté. Je ne me résoudrai qu'à la libération de mon pays, jusqu'à ce que l'Irlande devienne une république souveraine, indépendante et socialiste." (I was only a working-class boy from a Nationalist ghetto, but it is repression that creates the revolutionary spirit of freedom. I shall not settle until I achieve liberation of my country, until Ireland becomes a sovereign, independent socialist republic)
"Chacun, Républicain ou autre, a son propre rôle particulier à jouer." (Everyone, Republican or otherwise has their own particular role to play.")
En avril 1981, après le décès d’un de leurs députés, les républicains présentèrent le prisonnier de Long Kesh aux élections législatives partielles. Et Bobby Sands fut élu. Ce qui conduira le gouvernement Thatcher à modifier la loi pour interdire à des prisonniers d’être candidats. L’intransigeance dont fit preuve madame Thatcher pendant la grève de la faim et le cynisme qu’elle exprima ensuite :«Il a choisi de s’ôter la vie, a-t-elle déclaré. C’est un choix que son organisation ne laisse pas à beaucoup de ses victimes.» ne furent pas pour rien dans l’émotion qui suivit sa mort.

Mais la détermination de Bobby Sands et de ses compagnons, ainsi que la force de leur conviction furent aussi pour beaucoup dans le mouvement de sympathie qui se leva. À certains égards, Bobby Sands n’était pas seulement une victime du système carcéral britannique, mais un combattant dont on pouvait comprendre et partager la cause. «Je n’arrêterai pas, avait-il écrit, tant que l’Irlande ne sera pas devenue une République, indépendante et socialiste.»

Vaincu dans la vie, Bobby Sands remportait dans la mort une victoire morale et devenait un martyr de la liberté.

Dans les arts

Cinéma

Le film Hunger (2008), réalisé par l'artiste plasticien britannique Steve Rodney McQueen, met en scène les événements qui ont eu lieu dans la prison de Maze pendant les derniers mois qui précédèrent la mort de Bobby Sands.
Le film "Nous étions tous des noms d’arbres", ("And our names were names of trees") Scénario, dialogues, réalisation Armand Gatti. Assistants à la réalisation : Luc Dardenne, Hélène Châtelain, Joseph B.Long Interprètes : (Communauté du Workshop et habitants de Derry en Ulster) Film coproduit par Tricontinental, RTBF, Les Voyelles, Dérive Production, AGIT et AATON. Film 16 mm, couleur.Tourné en Irlande du Nord. En 1982, Nous étions tous des noms d’arbres est présenté au Festival de Cannes où il obtient le Prix Jean Delmas de la revue Jeune cinéma. Il est également présenté au Festival d’Édimbourg, au Festival de Londres (où il reçoit le Prix du meilleur film de l’année) puis au Festival de Dublin. Date de sortie en salle (France) : 15/06/1983
Le documentaire "Irlande, Terre Promise" Réalisation : Hélène Châtelain ; Intervenant : Armand Gatti ; Voix off : Hélène Châtelain. Date : 1982 Production : France, Paris : Les Voyelles. © : France, Montreuil : La Parole errante.
Le documentaire "Welcome to our battle of images" Réalisation : Fergus Daly ; Intervenant : Armand Gatti ; Entretiens de : Katherine Waugh, Fergus Daly, Lenny Cormier Date : 2009 Production : Irlande : Time film Productions. © : Irlande : Time film Productions.

Musique

Le groupe de rock celtique Soldat Louis lui a rendu hommage à travers le titre Bobby Sands, présent sur leur 3e album Auprès de ma bande (1993).
Le chanteur français Léo Ferré lui dédia sa chanson "Thank You Satan".
Le groupe politico-culturel corse L'arcusgi a également dédié une chanson à Bobby Sands, Musica selta, dans son 7e album A voce Ribella" (2008)
Marc Robine lui a également rendu un hommage, Lament pour Bobby Sands, présent sur le 33T The Free Spirit (1982 - FolkFreak FF 4008).
La chanteuse bretonne Gwennyn lui rend hommage sur le titre Bugale Belfast, qui a remporté le prix du public du concours interceltique Nòs Ùr, en Écosse.
Le groupe de rock celtique Black 47 lui a consacré le titre Bobby Sands MP sur l'album On Fire (2004). Léo Ferré lui a aussi rendu hommage au théâtre des Champs-Élysées.
En 2010, le groupe Folk Punk Celtique Sons Of O'Flaherty lui rend hommage avec la chanson Bobby Sands sur leur premier 5 titres. En 2012 , le groupe Post Rock Ef dans son EP "Delusion of Grandeur" ,sur le morceau "I never felt this way before" récite un soliloque de l’interprète de Bobby Sands dans le film Hunger.

Littérature

Le poète français Sylvain Courtoux a dédicacé son livre "Clara Elliott, Strangulation Blues", Al Dante, 2010, à Bobby Sands, "poète et combattant irlandais, mort dans les geôles anglaises le 5 mai 1981".
Le roman "Mon traître" de Sorj Chalandon aborde également ce sujet.
Notes et références
Mort de Margaret Thatcher: un œillet rouge pour Bobby Sands L'Humanité, 8 avril 2013
O'Hearn, Nothing but an unfinished song: Bobby Sands,

Quelques poémes de Bobby Sands

A Place To Rest

As the day crawls out another night crawls in
Time neither moves nor dies.
It’s the time of day when the lark sings,
The black of night when the curlew cries.

There’s rain on the wind, the tears of spirits
The clink of key on iron is near,
A shuttling train passes by on rail,
There’s more than God for man to fear.

Toward where the evening crow would fly, my thoughts lie,
And like ships in the night they blindly sail,
Blown by a thought — that breaks the heart —
Of forty women in Armagh jail.

Oh! and I wish I were with the gentle folk,
Around a hearthened fire where the fairies dance unseen,
Away from the black devils of H-Block hell,
Who torture my heart and haunt my dream.

I would gladly rest where the whin bush grow,
Beneath the rocks where the linnets sing
In Carnmoney Graveyard ‘neath its hill
Fearing not what the day may bring!


Back Home In Derry

In 1803 we sailed out to sea
Out from the sweet town of Derry
For Australia bound if we didn't all drown
And the marks of our fetters we carried
In our rusty iron chains we sighed for our weans
Our good women we left in sorrow
As the mainsails unfurled, our curses we hurled
On the English, and thoughts of tomorrow

CHORUS
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry


At the mouth of the Foyle, bid farewell to the soil
As down below decks we were lying
O'Doherty screamed, woken out of a dream
By a vision of bold Robert dying
The sun burned cruel as we dished out the gruel
Dan O'Connor was down with a fever
Sixty rebels today bound for Botany Bay
How many will meet their reciever

CHORUS
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry

I cursed them to hell as her bow fought the swell
Our ship danced like a moth in the firelight
White horse rode high as the devil passed by
Taking souls to Hades by twilight
Five weeks out to sea, we were now forty-three
Our comrades we buried each morning
In our own slime we were lost in a time
Of endless night without dawning

CHORUS
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry

Van Diemen's land is a hell for a man
To live out his whole life in slavery
Where the climate is raw and the gun makes the law
Neither wind nor rain care for bravery
Twenty years have gone by, I've ended my bond
My comrades ghosts walk behind me
A rebel I came - I'm still the same
On the cold winters night you will find me

CHORUS
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry
Oh Oh Oh Oh I wish I was back home in Derry


Modern Times

It is said we live in modern times,
In the civilised year of 'seventy nine,
But when I look around, all I see,
Is modern torture, pain, and hypocrisy.

In modern times little children die,
They starve to death, but who dares ask why?
And little girls without attire,
Run screaming, napalmed, through the night afire.

And while fat dictators sit upon their thrones,
Young children bury their parents' bones,
And secret police in the dead of night,
Electrocute the naked woman out of sight.

In the gutter lies the black man, dead,
And where the oil flows blackest, the street runs red,
And there was He who was born and came to be,
But lived and died without liberty.

As the bureaucrats, speculators and presidents alike,
Pin on their dirty, stinking, happy smiles tonight,
The lonely prisoner will cry out from within this tomb,
And tomorrow's wretch will leave its mother's womb!


The Sleeping Rose

Barry’s dead and Cork’s asleep,
McSweeney’s cause been sold.
And the blood still lies on Kerry’s roads,
Unwashed by winds of old.
The hares cross lonely, barren ways,
Where once columns tramped the night,
And but a few still whisper Tracey’s name,
By hearthened fires in dancing light.

The Rose of Munster’s dead boys,
She choked upon her blood,
And Barry’s men died in her screams,
Trampled down into her mud.
Who cares for Kerry’s lonely graves,
The King of Cashel’s gone to Clare,
And those impoverished downtrodden fold,
As ever — laid naked, poor and bare.

Barry’s dead, does no-one hear?
Kilmicheal’s road — what worth?
While Irishmen wear rusty chains,
That beset them by their birth.
Oh! Barry’s gone let Munster weep,
His pleading ghost cries in the night,
But the Munster rose will only bloom again,
When Munster men join freedom’s fight.



Liens

http://youtu.be/Cr3JDEM-Y8Q Soldat Louis Bobby Sands

http://youtu.be/hHWy-MyMAtw Bobby Sands the rythm of time

http://www.youtube.com/watch?v=Bq0SET ... e&list=PLD200E0743732CEB0

http://youtu.be/eIiu1xF92Qo Léo ferré thank you Satan

http://youtu.be/RZfQPKR80n4 Musica selta

http://youtu.be/fUedCyW_7nM Bugale Belfast




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Posté le : 05/05/2013 11:32
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Re: Rubrique "Dans le temps d'avant ..." Marcel Mouloudji
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Et son autobiographie (enfin, une partie )

http://www.babelio.com/livres/Mouloudji-Le-petit-invite/295399

Posté le : 04/05/2013 17:37
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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Diana de Paul Anka
http://youtu.be/Bh0doCIySw4

Posté le : 03/05/2013 22:48
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Re: La discothèque de l'orée (compilation)
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I love Paris Peter cincotti
http://youtu.be/63I_kPqRzSU

I love Paris Paul Anka
http://youtu.be/9-vj72xTNSM

Posté le : 03/05/2013 22:45
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Rubrique "dans le temps d'avant" Antony Perking
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I'm dreaming of you (je rêve de vous)
http://youtu.be/7iLNB3Q5m0Y


Quand tu dors près de moi
http://youtu.be/did8FkG6zr4


Mourir au printemps
http://youtu.be/Ru96MTSh3A8


il n'y a plus d'après à St Germain des près
http://youtu.be/bHbyS4RSSLw


C'est chouette Paris
http://youtu.be/nOfXCohyA1U


L'automne à Paris
http://youtu.be/lZetVpwNM8Q


Summertime
http://youtu.be/9u7ynH1Jw_0


On ne meurt pas pour ça
http://youtu.be/D4wznclti7Q


Ne dis plus rien
http://youtu.be/zxjWUHEG6ZI


Let it snow
http://youtu.be/7DpPchk3ufU


When the school begins again
http://youtu.be/arBdBvnmkPI


When she just be my girl
http://youtu.be/y_QvfUI813E

Posté le : 03/05/2013 22:43
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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