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Re: La chanson Française
Plume d'Or
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Merci de nous faire profiter de votre érudition.
La chose dont je suis à peu prés sûr c'est que la chanson française est chantée en français.
(Je m'avance peu être un peu trop?):)

Posté le : 09/09/2013 20:13
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Re: Une anecdote peu connue de la vie de Jehanne d'Arc
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La mise en page n'est pas bonne ! Comment faire ?

Posté le : 09/09/2013 12:08
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Re: Une anecdote peu connue de la vie de Jehanne d'Arc
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Désolé, je n'ai pas trouvé le lien pour consulter ce document.

Posté le : 09/09/2013 11:37
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Re: Les expressions
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« Ni chair ni poisson »


Indéfinissable, indéterminé pour quelque chose.
Indécis ou difficile à cerner pour quelqu'un.


Il y eut un temps très lointain où le jeûne du carême était scrupuleusement respecté : un seul repas de pain, de légumes, de fruits secs et d'eau par jour.
Puis, quelques pontes de l'Eglise autorisèrent un certain relâchement, un peu par la force des choses, les fidèles l'étant de moins en moins qui vit l'introduction du poisson, des oeufs, des laitages et même du vin pendant cette période peu propice aux agapes.

Mais au Moyen-Âge, nombreux furent ceux qui s'opposèrent à ces tolérances, arguant que les oeufs et le beurre, par exemple, étant des graisses animales, ne pouvaient être consommés pendant le carême.
Ces théoriciens rigoristes oubliaient qu'à cette période de l'année, avant Pâques, les paysans n'avaient encore pas de légumes dans leur jardin et pas forcément beaucoup de pain et que, par conséquent, ils étaient condamnés à la disette s'ils devaient vraiment respecter le jeûne.

Dans les grandes joutes aussi bien écrites que verbales entre les opposants et favorables au relâchement, le poisson fut un immense sujet de discussion, les uns disant que le poisson était de la chair, c'est un animal, non ?, les autres disant qu'il n'en était rien, à une époque où les études animales n'étaient pas très poussées, ils croyaient que ces bestioles ne se nourrissaient que d'eau.
La situation s'aggrava encore quand il fut question des oiseaux aquatiques comme la poule d'eau. Ce sont des oiseaux donc constitués de chair. Oui, mais ils vont sur l'eau, donc il peuvent être assimilés à des poissons. Pourquoi pas, mais le poisson est-il de la chair ?

De ces nombreux échanges peu amènes, le peuple, qui, pendant ce temps, avait la dalle, ne retint que le côté pittoresque de ces polémiques, C'est quoi ce truc ? Chair ou poisson ? et inventa notre expression pour désigner des choses dont la nature n'est pas bien définie, des gens dont l'opinion fluctue, ceux qui ont une conduite louche, indéfinissable et, plus généralement, toutes choses indéterminées.

De nos jours, on l'emploie aussi régulièrement pour désigner des hommes politiques dont l'opinion varie en fonction de la direction du vent ou du résultat des derniers sondages, toute ressemblance avec une situation réelle mais très improbable serait purement fortuite, bien sûr.

Posté le : 09/09/2013 11:33
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Une anecdote peu connue de la vie de Jehanne d'Arc
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Anecdote historique

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Un épisode peu connu de la vie de Jehanne d’Arc
Une bonne action de la Pucelle


Jehanne la Pucelle et le roi Charles VII - Anecdote




Séjours de Jehanne à Tours.

Début mars 1429, Jehanne la Pucelle, venue des marches de Lorraine, en route vers Chinon par devers le roi, passe à Tours, où elle loge chez un bourgeois nommé Jehan DUPUY. De cette ville, elle demanda à ce qu’on lui cherche une épée mystérieuse dont « ses voix » lui avaient révélé l’existence. Ce fut un forgeron et armurier de Tours qui la lui rapporta.

Cette épée se trouvait à Sainte-Catherine-de-Fierbois, non loin de Tours, dans la chapelle, où le forgeron découvrit l’épée parmi plusieurs ex-voto déposés là, apparemment dans un coffre derrière l’autel (à partir de 1415 et de la défaite d’Azincourt, des hommes d’armes vinrent déposer tout ou partie de leur armement en remerciement de la protection de Sainte-Catherine).

En avril, revenue à Tours, après les absurdes « formalités » qu’on lui fit subir à Chinon et à Poitiers, elle eut pour hôtesse Eléonore de La Pau, dame d’honneur de la reine Marie d’Anjou, épouse de ce Jehan Dupuy, qui sera conseiller de la reine Yolande d’Aragon [1].


A Tours, Jehanne complète son équipement. Elle y essaie l’armure que lui confectionne Colas de Montbazon, qui habitait dans la Grande Rue [2].


Toujours à Tours, elle fait fabriquer son étendard et son pennon, où l’on voyait « l’image du Sauveur assis en jugement dans les nuées du ciel, et un ange tenant entre ses mains une fleur de lis que le Sauveur bénissait. »
Ce fut le peintre écossais Hamish Power qui s’en chargea
[3] . Jehanne, avec son armure, son épée et son étendard, avait alors complété son état de chevalier.

Jehanne se crée des liens dans la ville.

On sait que Jehanne aimait bien les « braves gens » et se liait facilement d’amitié avec eux.
Séjournant chez le couple Dupuy, rendant de fréquentes visites chez Colas de Montbazon qui lui confectionnait son armure, pour les essayages, elle alla probablement à plusieurs reprises chez le peintre, qui habitait le même quartier, pour surveiller la confection de ses bannières.

On se plaît à l’imaginer dans les rues de ces vieux quartiers de Tours, devisant agréablement avec les gens du peuple.
Elle tissa des liens probablement plus intimes avec la fille du peintre, Héliote, dont elle se fit une amie.
Plus tard, au cours de son épopée, elle reçut souvent des nouvelles de ses bons amis, et dut sûrement en recevoir de la jeune Héliote.

Environ un an plus tard, Jehanne se souvient d’Héliote.

Moins d’une année après, au milieu de ses exploits et de ses préoccupations, Jehanne se souvint de son amie de Tours.
Probablement sur les lieux du siège de la Charité-sur-Loire, elle envoie une lettre à messire Jehan Dupuy et aux élus de la ville. Elle leur mandait qu’ils eussent à marier Héliote, et qu’on lui assignât « pour la corbeille », dirait-on de nos jours, une somme de cent écus.
Les élus de la ville, à la suite de cette missive de Jehanne, se réunissent pour en discuter :

"Le XIXè jour de janvier l’an mil iiijXXIX (1429) [4], au tablier de la dite ville, présens Guion Farineau (ou Farmeau), juge de Touraine, se sont assemblez Sire Jehan Dupuy, conseiller de la Royne de Sécille ; les esleus de la ville : Maistre Léonnart Champenoys, chanoine de l’église de Tours, commis par la dite église ; maistres Jehan Chemier et Rigaut de Voillon, chanoines de l’église de Tours, pour le chapitre de Tours ; maistres Jehan Deslandes, chanoine de Saint-Martin ; Pierre Briçonnet, Olivier Duboillon, Estienne Gemier ;

Pour délibérer sur unes lectres closes envoyées par Jehanne la Pucelle aux quatre esleus de la ville et sire Jehan Dupuy, faisans mencion que on baille à Heuves Polnoir, paintre, la somme de c (100) escus pour vestir sa fille, et que on la lui garde....« Environ deux semaines après, le conseil de ville se réunit. Comme aujourd’hui un vote financier de la part d’un conseil municipal, c’était un point délicat à régler. On délibère et on prend une décision : »Le VIIè jour de février l’an mil iiijXXIX (en fait : 1430), au lieu de la Masquière, présens Jehan Godeau, lieutenant etc., et Guion Farmeau, juge de Touraine, se sont assemblez les esleuz :.....
Par les quelx a esté délibéré que à la fille de Heuves Polnoir, paintre, qui de nouvel est mariée, pour l’onneur de Jehanne la Pucelle, venue en ce royaume devers le roy pour le fait de la guerre, disant à lui avoir esté envoyée de par le roy du Ciel contre les Anglois ennemis de ce royaume, laquelle a escript à la ville que pour le mariage de lad. fille, icelle ville lui paie la somme de C. escus ; - que, de ce, riens ne lui sera paié, ne baillé, pour ce que les deniers de la ville convient emploier ès réparacions de la ville et non ailleurs ;- mais, pour l’amour et honneur de lad. Pucelle, iceulx gens d’église, bourgeois et habitans feront honneur à lad. fille à sa bénédiction, qui sera jeudi prochain ; - et d’icelle feront prier au nom de lad. ville ; et pour faire lad. prière aux hommes notables d’icelle ville, est ordonné Michau Hardoin, notaire de lad. ville, et à icelle fille sera donné du pain et du vin le jour de sa bénédiction ; c’est assavoir : le pain, d’un septier de froment, et quatre jalayes de vin."

La somme de cent écus était importante. Mais la ville, appauvrie, inquiétée par le péril incessant d’un coup de main, devait, avant tout, pourvoir à sa conservation, et ne pouvait distraire de telles sommes en faveur de quelque raison que ce fût, même sur la recommandation de Jehanne la Pucelle, part assez notable de ses faibles ressources.

Le subside fut donc refusé pour ces motifs. Il fut décidé toutefois que le mariage aurait lieu, que la ville, en la personne de ses notables, assisterait à la bénédiction nuptiale, et qu’elle contribuerait aux frais du festin.
Ainsi, la jeune Héliote obtint du moins, « pour l’honneur de la Pucelle », du pain, du vin et un mari (dont nous ignorons le nom).

Le mariage d’Héliote.

Le jeudi 10 février 1429 (1430) eut donc lieu la bénédiction nuptiale. Outre Jehan Dupuy et les familles des deux époux, le « gratin » de la cité était présent, en les personnes de :

Jehan Godeau, lieutenant,
Guion Farmeau, juge de Touraine,
Maistre Pierre Léonart, official de Tours, pour Mgr. l’Archevêque ;
Maistre Jehan Chemier, chanoine et archiprêtre de l’église de Tours ;
Maistre Jehan Deslandes, dit Bonamy, pour le chapitre de Saint-Martin ;
Jehan Debrion,
Macé de la Bretonnière,
Pierre Briconnet,
Jehan Vesantier,
Guillaume de Montbazon,
Jehan Laillier,
Colas de Montbazon (celui qui fit l’armure de Jehanne),
Jehan Herviet,
Jehan Peslieu,
Roulet Berthelot,
Gillet Debrion,
et d’autres.
(tous ayant des fonctions municipales ou autres).

La jeune Héliote se souvint probablement longtemps de son beau mariage.
On avait donné de l’argent à son père, pour le pain, et à Colas de Montbazon pour le vin, comme nous le révèle une quittance qu’ils signèrent :

« A Colas de Montbazon pour lui et Heuves Polnoir, paintre, baillé par mandement desd. esleus, donné le XIXè jour de février l’an mil CCCC. XXIX cy rendu avec quictance sur ce, la somme de IIII liv. X sous tournois qui deue leur estoit, c’est assavoir aud. Colas XL sous tournois pour iiij jalayes de vin blanc et claret donné de par lad. ville le IXè jour de ce moys à Héliote, dud. Heuves, fille qui, cellui jour, fut espousée, et aud. Heuves L sous tournois pour estre convertiz en pain pour les noces d’icelle fille pour l’onneur de Jehanne la Pucelle qui avoit recommandé lad. fille à lad. ville par ses lectres closes, cy rendues ; pour ce : iiij livres et X sous tournois » [5].

Bien que la jeune Héliote n’eut pas touché les 100 écus préconisés par Jehanne, celle-ci avait tout de même fait une bonne action en faveur de son amie. C’est tout à son honneur.Le mariage fut quelque peu amélioré, et la ville leur fit l’honneur d’y assister.

Le destin d’Héliote fut-il heureux et prolifique ?
Son sort, en tous cas, fut certainement meilleur que celui de sa bienfaitrice, la Pucelle, qui, la version officielle nous le dit, mourra sur un échafaud, brûlée vive, un matin de mai 1431 à Rouen.

Au premier abord, cet épisode dont nous n’avons pas trouvé de relation dans les nombreuses biographies et publications consacrés à Jehanne, pourra être jugé de peu d’importance.
Mais, si on y regarde de plus près, ce trait d’une âme si tendre offrira sans doute quelque intérêt.

En effet, dans ce témoignage, il y a une phrase qui nous a semblé particulièrement touchante.
La Pucelle recommande que la ville donne à la jeune épousée « cent escus pour la vestir et qu’on la lui garde. »

Celle des deux jeunes amies qui demandait « qu’on lui gardat » l’autre, périssait sur un bûcher, fin la plus tragique et la plus barbare, l’une des plus nobles gloires qui aient jamais honoré la France.

Sources :
Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, 1842-1843, 1re série, tome 4 - M. Vallet de Viriville.
Interrogatoire du 27/021430. J.Quicherat, Procès de condamnation... I, 76.
Arch. mairie de Tours - Délibérations.
ib. Comptes des deniers communs ; rubrique dons et présents.
Med. Orléans, salle des document précieux.

Posté le : 09/09/2013 10:58
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Re: Louis XIV
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Merci... c'était un plaisir.
Amicalement.

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Re: La chanson Française
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Cette vision du créole est restreinte, la création d'une langue créole est plus complexe.
Le mot créole est anglais, le mot espagnol est "criollo" Le créole en linguistique est une variante d'une langue transformée par une utilisation imparfaite en communication avec une autre langue. On peut dire que toutes les langues de la planète subissent ce sort et par interaction avec un autre dialecte voient leurs idiomes se transformer, elles subissent une dérive de forme et de sonorité. Certes on ne parle pas de créole lorsqu'il est question d'une mutation linguistique lente, naturelle et généralisée, mais lorsqu'il s'agit d'une mutation faisant émerger une création artificielle soudaine, et seulement lorsque les nouveaux idiomes se greffent sur un langage étranger. La construction du créole se fait par des choix influencés par la langue maternelle de la communauté qui se construit ainsi un dialecte propre, par des choix originaux en accord avec sa culture première.
Il existe autant de "créoles" que de lieux d'intercultures durables. On trouve donc des créoles à base lexicales chinoise, indienne, anglaise, espagnole, arabe, française, malaise, indochinoise ... et cela dans toutes les parties du monde. L'esclavage n' est pas le seul substrat linguistique qui produit une langue "créole".les changements linguistiques peuvent apparaître dans une société multilingue dont l'évolution est basée sur un processus économique.

Sur le Gallo-latin, le gaulois, Galli en latin, signifie celtes.
Les gaulois étaient des celtes.
Mais le celte comme le latin sont des langues indo-européennes et il est donc impossible de déterminer avec certitude l'origine de tels ou tels mots ayant déjà subit des transformations, et dont les bases lexicales sont très proches.
Si on peut affirmer que 150 mots environ, nous viennent du gaulois presque inchangés, en revanche on peut estimer à plusieurs milliers les mots issus du gaulois et ayant subit une créolisation.

Pour le chant révolutionnaire "Le temps des cerises" le poème a été écrit par Jean-Baptiste Clément en 1866 et la musique composée par Antoine Renard en 1868, et la commune éclate début 1971.
Il est vrai que ce chant existait depuis déjà trois ans, là on ne peut pas dire qu'il existait depuis "longtemps", mais il est commun que les chants repris au moment d'un évènement social aussi sensible qu'un mouvement populaire soient déjà connus de tous, c'est même la condition sine qua none pour qu'une foule les reprenne et les chante. Un chant révolutionnaire ne peut-être issu que de chants déjà intégrés à la culture, adopté pour pouvoir s'imposer et agir en rassembleur" Il en est de même pour l' émergence d' un chant de célébration comme le fut "I will survive" pour la coupe de France.
C'est vrai que tous les mouvements ne sont pas cités, mais c'est impossible et je le regrette, car en fait, j'aime passionnément la chanson et les groupes et chanteurs que tu cites.
Merci pour l'échange.

Posté le : 08/09/2013 23:48

Edité par Loriane sur 09-09-2013 20:18:14
Edité par Loriane sur 09-09-2013 20:29:52
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Re: La chanson Française
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“créole gallo-latin qui deviendra la langue française “

Le terme “ créole” qui est un mot espagnol, m’interpelle puisqu’il ne se rapporte qu’aux langues nées de la traite des esclaves noirs.

Quant au “gallo-latin” on sait que le français ne contient que peu de mots puisqu’on n’ y récence qu’ une centaine de mots .
Je crois qu’il serait plus judicieux de parler des langues celtes .
Par ailleurs, le français n’est qu’un un patois préféré à d’autres patois puisque chaque région avait sa langue.
C’est l'interconnexion de ces dialectes qui a fait le français .
Pour revenir au sujet , oui,sans doute les poètes, les chansons qui ont fait circuler les mots .
Dans votre article , vous citez “ le Temps des cerises de Jean-Baptiste Clément comme chanson revendiquée révolutionnaire et sociale “ or ce qu’il faut savoir c’est que cette chanson existait bien avant la commune , c’est la résonance des mots qui en a fait l'emblème des communards mais ceci après les “événements”
Je déplore l’oubli du courant “folk “ Imago par exemple et du groupe ange entre autres….Colette Magny., François Béranger,….
Vous me direz on ne peut citer tout le monde et je le comprends bien /-)
Quant à Jehan Jonas , qu’on salut ici ce garçon me fait bien du plaisir.
Amaury

Posté le : 08/09/2013 18:38
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
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Balade de saison

Voici le mois de septembre qui s’achève doucement. Je flâne le long d’un cours d’eau qui serpente dans la forêt. Les pierres à la mousse râpeuse me content un été torride. Leurs pieds ont connu la sécheresse et leurs têtes, les assauts d’un soleil de plomb. Mais l’eau retrouve toujours la route vers son ancienne demeure avant de se coucher à nouveau dans son lit, apportant ainsi un regain de vie à la végétation.

Dans l’arbre que je contourne, les feuilles bruissent sous l’effet d’un vent frais, annonçant le changement de saison. Le sol n’est plus qu’un tapis souple et mouvant. J’écarte les branches d’un buisson qui semble murmurer. Les voilà ! Je les cherche depuis l’aube. Leurs petits corps frêles cachent une vraie force. C’est à elles que nous devons cette palette de couleurs qui va du rouge carmin au jaune passé, en passant par des teintes brunes et mordorées. De vraies artistes ! Petites fées, je vous dois tant.

Enfin, je me rapproche du cours d’eau qui file sans m’en demander la permission. En me penchant au-dessus du courant, je peux les apercevoir. Elles se faufilent entre poissons et rochers à la vitesse de l’éclair. Seul un œil aguerri percevra leur présence. L’une d’elles, un peu taquine, saute hors de l’eau et dépose un baiser furtif sur ma joue. Comme je vous aime, mes naïades !

Vous qui me connaissez et me croisez chaque année sans me saluer ! Dans votre esprit, je marque le retour à un temps plus capricieux. Pour toi, le jardinier, mon arrivée rime avec le balayage répétitif des encombrantes feuilles multicolores. Chers écoliers, cessez de vous lamenter auprès de moi de reprendre le chemin des devoirs et des leçons.

Tout est en place, je règne à nouveau, pour un trimestre seulement, avant de transmettre la couronne à mon frère au manteau blanc. Il viendra à votre rencontre vers la fin de décembre. Mon nom est célèbre car il revient de façon saisonnière sur toutes les lèvres, appelez-moi Automne.

Posté le : 08/09/2013 14:35
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Re: Fantastiques Des féeset des croyances, La milloraine
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Oui, il y plein de légendes sur ces nuages qui passent

Merci pour l a recherche qui aide le lecteur
Amaury

Posté le : 08/09/2013 14:34
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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