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Re: Les expressions
Administrateur
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« Courir sur le haricot »


Importuner, exaspérer.


Si on en croit l'histoire de "Jack et le haricot magique", il suffit de disposer d'un haricot géant pour pouvoir courir dessus.
Mais comme un tel légume ne court pas les bocaux de conserve, il est peu probable que l'explication vienne de là, d'autant plus que je ne vois pas bien le lien entre ce haricot-là et l'exaspération.

En fait, notre locution est un mélange bizarre de choses de diverses origines, mélange datant de la fin du XIXe siècle.

D'un côté, nous avons le verbe 'courir' quelqu'un qui, dans cet emploi populaire et transitif, signifie déjà tout seul "'importuner" dès le XVIe siècle.
D'un autre, nous avons le verbe 'haricoter' qui, au début du XIXe, signifie soit "être mesquin en affaires", soit "marchander sur des riens", ce qui exaspère, forcément, ou bien encore "importuner".
Enfin, on trouve le "haricot " argotique qui signifie 'orteil'.
Et il est normal que quelqu'un qui se fait courir sur l'orteil se considère comme quelque peu importuné et sente l’exaspération monter en lui, non ?


Posté le : 17/09/2013 11:44
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
Plume d'Argent
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Elle n'est pas blanche,
mais couleur orange.
Cette feuille qui tombe,
suffoque lentement.

Elle n'est pas accrochée..
Elle c'est simplement sauvée,
de cet arbre si fort
Elle en était le réconfort.

Petite Feuille d'automne,
ta fin vient de sonner.
Quand au loin, les nuages grisonnent,
le glas de ton trépas point son nez.

Tu étais Soleil, de verts pâturages.
Sur les cimes les plus hautes.
Ton coeur résonnait.
Dans ta sève coulait, les vertes vallées.

Tu descends lentement.
Sans aucune amertume.
Sans aucun regret.

Le vent te porte docilement.
Tu virevoltes de gauche à droite.
Tu es toute en légèreté.

Ça y est, l'automne,
vient de franchir la porte.
Tu dois t'en aller.

Un enfant passe,
et te ramasse...
Tu finiras l'hiver,
Au fond d'un cahier...

Posté le : 16/09/2013 23:51
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
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Une histoire touchante, contée avec pudeur. Cela me fait penser à ma grand-mère.

Merci Arielleffe

Posté le : 16/09/2013 20:10
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
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La mémoire qui fiche le camp au fur et à mesure que les années s'accumulent....
C'est insidieux . Inquiétant. Pathétique.
C'est pour cela que je m'efforce de conserver et classer mes souvenirs.
Dernière nouvelle : je reconnais tout le monde !
Ton histoire, bien contée, est touchante. Il y a une tendance, chez certains enfants, à vouloir débarrasser leurs vieux parents des bibelots qu'ils trouvent encombrants et inutiles. Surtout, n'y touchez pas ! il y a dedans des quantités de choses que vous ne savez pas voir.
Merci pour la lecture, Arielleffe.

Posté le : 16/09/2013 20:04
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
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On déménage !

Eglantine a décidé de ranger sa chambre. Le Printemps est là, ses affaires d’hiver ne vont plus lui servir à rien. Il est temps aussi de faire du tri, certains vêtements qu’elle n’aime plus pourront servir à d’autres. La vieille dame aime bien cette période de rangement, elle a l’impression de se nettoyer l’esprit, elle a coutume de dire,
« Quand les placard sont rangés, ton esprit est plus clair ! »
Sa fille, Caroline entre dans la pièce.
« Tiens, bonjour, je ne t’ai pas entendue entrer. Ça va ma chérie ? »
« ça va bien maman, je te remercie. Tiens voilà des cartons, tu pourras ranger tes affaires là dedans ».
« Merci mon cœur, tu as toujours de bonnes idées, ils vont bien me servir. »
Eglantine remplit les cartons avec ses pulls et ses grosses jupes en drap. Elle a déjà rempli trois ou quatre boîtes. Elle se retourne pour voir le travail accompli, mais, surprise, elles ont toutes disparu !
« Qu’est-ce qui se passe ? Je deviens folle ou quoi ? Ils sont passés où ces cartons ? »
Eglantine décide de ne plus quitter des yeux ses caisses, elle n’aime pas travailler pour rien !
Elle continue sa tâche. Les vestes maintenant. Les boîtes sont juste entre elle et le placard, elle peut les surveiller de près. Elle a une dizaine de gilets ! Il faut qu’elle arrête de tricoter, ça devient ridicule. Ce qui est dommage c’est que ses enfants et ses petits enfants ne veulent plus de vêtements de laine. Quand ils étaient petits, elle s’en donnait à cœur joie, elle faisait de tout, des robes, des chaussettes et même des manteaux. Ce temps est fini, maintenant elle tricote pour elle, le problème c’est qu’elle croule sous les vêtements.
Elle jette un coup d’œil sur les cartons. Incroyable ! Ils ont encore tous disparu ! La maison est hantée, ce n’est pas possible ! Elle ne veut pas perdre ses affaires !
Eglantine a une idée, elle va attacher les cartons avec une ficelle, comme ça, plus de problème ! Elle est contente de sa trouvaille.
Les chaussettes, les gants, les écharpes. Elle aimait bien tricoter des petits chaussons en laine pour ses enfants, après, ce fut le tour des gants, des écharpes et des bonnets. Ils grandissent trop vite. Puis les petits enfants, et voilà qu’ils sont déjà adolescents, le temps passe. Elle a fêté son trentième anniversaire, et voilà que le 85ème arrive, elle veut une deuxième vie ! Si elle pouvait être comme les chats avec leurs sept existences.
Son stratagème n’a pas marché, les cartons ont encore disparus !
« Caroline, viens voir, j’ai un souci ! »
Sa fille va encore lever les yeux au ciel, mais Eglantine a vraiment tout essayé, elle n’a plus de solutions.
« Caroline, les cartons disparaissent, je les remplis et quand je me retourne ils ne sont plus là ! Je les ai gardés devant moi, mais ils sont partis quand même. J’ai même essayé de les attacher, qu’est-ce qui se passe, tu y comprends quelque chose ? »
« Ne t’inquiète pas Maman, tes affaires ne sont pas perdues, continue ton rangement. Tu as bien avancé dis donc ! Le placard est presque vide ! Bravo ! »
Caroline lui parle parfois comme à une demeurée, c’est insupportable, il doit y avoir une explication pourtant. Quand sa fille était petite, c’est Eglantine qui commandait, maintenant elle a l’impression que les rôles sont inversés.
La vieille dame continue, mais le cœur n’y est plus, elle commence à avoir peur. Il y a encore quelques boîtes vides. Les polaires maintenant, c’est pratique cette matière, c’est moins joli que ses tricots mais ça sèche vite et c’est chaud. Elle va en garder une ou deux pour la belle saison, les soirées sont souvent fraîches. Il y en a des rouges, des bleues, un vrai arc en ciel ! Allez encore un carton de fermé, ça fait au moins trois de plus. Eglantine n’ose pas se retourner. Et s’ils avaient encore disparus ? Elle regarde doucement derrière, et quelle horreur ! Ils sont tous partis !
La vieille dame se met à trembler, c’est insupportable, qu’est-ce qui va disparaître encore ? Ses meubles ? Ses bibelots ? Elle a tellement de souvenirs dans cette pièce, des photos, des souvenirs de vacances, des cadeaux de ses enfants. Mon Dieu, sa fille, et si elle disparaissait elle aussi ?
« Caroline, Caroline, où es-tu ? »
La vieille dame crie, elle est au bord de l’escalier, elle est morte de peur.
Sa fille arrive en courant,
« Que se passe-t-il ? Tu es toute chamboulée ! »
« Tout disparaît Caroline, les cartons, les meubles vont partir, mes photos, et toi ma chérie, je ne veux pas que tu disparaisses ».
Eglantine est en pleurs, sa fille la prend dans ses bras.
« Ma pauvre maman, ne t’inquiète pas, c’est normal si tout disparait, nous déménageons, tu ne te rappelles pas ? On va vivre tous ensemble dans une plus grande maison ».
« Mais pourquoi est-ce que tu ne m’as rien dit ? »,
« Je te l’ai dit, mais tu as dû oublier, viens en bas, ne reste pas toute seule ici. Tu vas voir les enfants, ils aident bien ».
Au rez-de-chaussée tout le monde s’affaire, un camion emmène tous les cartons d’Eglantine.
La nouvelle maison est bien plus grande, la vieille dame vivra dans une aile de la demeure avec une aide qui pourra veiller sur elle. Sa chambre a été aménagée à l’identique. Eglantine arrive dans la pièce et s’assoit sur son fauteuil préféré,
« Bonjour Caroline, tu viens me rendre visite ? C’est gentil, ça fait longtemps que je ne t’ai pas vue ».

Posté le : 16/09/2013 17:02
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
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A Bacchus,

C'est une vraie partie de plaisir tes déménagements ! la prochaine fois appelle moi, je pourrai vous aider à finir les paniers pique nique au foie gras et au Bordeaux (moelleux j'espère...)
Très drôle en tous cas !

Posté le : 16/09/2013 16:59
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Re: Défi thème d'écriture du 16 septembre
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Quelle angoisse ces déménagements pour les enfants, mais pour les adultes aussi finalement.

Merci Violette 12

Posté le : 16/09/2013 16:55
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
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Loriane ton texte me fait penser à John Irving ou à Jack London, nous voilà transportés en Amérique du Nord !
Merci pour ce dépaysement.

Posté le : 16/09/2013 16:53
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Re: Défi thème d'écriture du 9 septembre
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A Bacchus
Eh oui c'est bien ça un litre de rosé au soleil ! J'aurais dû le rajouter dans mon histoire. Il n'est pas trop tard.

Posté le : 16/09/2013 16:46
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Re: Les expressions
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« Le parcours du combattant »


Des démarches administratives, judiciaires... longues et compliquées.
Un parcours semé d'embûches.


De nombreuses personne de la gent masculine ont eu, dans un temps passé, pour un jour et même plusieurs l'immense plaisir, de porter un uniforme kaki et, muni d'une arme quelconque et d'un sac à dos rempli de trucs bien lourds, d'enchaîner, sur un parcours bien délimité truffé de passages difficiles, des épreuves pénibles comme on aurait aimé en voir beaucoup moins souvent.
J'en sens même qui sont un peu nostalgiques de cette époque...

Le parcours du combattant vient donc du milieu militaire où les hommes en vert armée ont à enchaîner plusieurs épreuves souvent très physiques et pénibles.
Ce nom désigne à la fois le parcours lui-même avec tous ses obstacles, mais aussi l'épreuve qui consiste à le traverser, souvent dans un temps limité.

Par extension, et attesté depuis 1963, il désigne toutes les démarches, tous les parcours, toutes les activités dans lesquels on est susceptible de rencontrer d'importantes difficultés, de se heurter à des portes désespérément closes ou à des obstacles difficilement franchissables.

Posté le : 16/09/2013 11:15
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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