| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 ... 727 728 729 (730) 731 732 733 ... 956 »


Re: Les bons mots de Grenouille
Plume d'Or
Inscrit:
22/01/2012 16:15
De Alsace
Messages: 317
Niveau : 16; EXP : 64
HP : 0 / 391
MP : 105 / 14218
Hors Ligne
DE WOODY ALLEN

- " Je ne sais pas si Dieu existe, mais si il existe, j'espère qu'il a une bonne excuse ! "

-" L'éternité c'st long, surtout sur la fin ... "

-" Je suis abolument abasourdi par le nombre de personnes qui veulent connaître l'univers alors qu'il est déjà suffisament difficile de se repérer dans le quartier chinois de New-York. "

-" Le mariage, c'est la mort de l'espoir "

-" Ce n'est pas vraiment que j'ai peur de mourir, mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera ... "

-" Chez nous, c'est moi le patron, ma femme est seulement celle qui prend les décisions. "

-" Dieu est mort, Marx est mort.... et moi-même, je ne me sens pas trés bien .... "

-" Entre les femmes et moi, il y a toujours une fermeture qui se coince ! "

-" Le vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible. "

-" Ma devise est : D'où venons-nous, où allons-nous et à quelle heure on mange ? "

-" Le sexe apaise les tensions, l'amour les provoque. "

-" J'aimerai terminer par un message d'espoir - je n'en ai pas - En échange, est ce que deux messages de désespoir vous iraient ? "

Posté le : 30/09/2013 17:00
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
« Faire faux bond »


Ne pas répondre aux attentes, manquer à un engagement.
Ne pas aller à un rendez-vous.


Cette expression est attestée au XVIe siècle comme signifiant "faire banqueroute", peut-être par malentendu avec "faire faux bon de paiement", pratique pouvant mener à la faillite.
A la même époque, "jouer un faux bond" ne signifiait pas quelque chose comme 'décevoir' mais plutôt comme 'trahir' ou 'nuire'.

L'origine de ce faux bond, qu'on le joue ou qu'on le fasse, vient du jeu de paume où une balle peu franche, qui rebondit mal ou qui rebondit en déviant ne peut être renvoyée.

La personne qui fait faux bond est, par métaphore, assimilée à cette fichue balle qui déçoit profondément de n'avoir pas rebondi comme il le fallait.

Vous aurez compris qu'ici, le 'bond' est un rebond ; il n'est ni le James, ni le saut.
Et pourtant, celui qui est au bord d'une faille profonde et qui doit sauter de l'autre côté n'a vraiment pas intérêt à faire un faux bond.
Il doit donc bien prendre son élan, à supposer qu'il ait pu en emmener un avec lui, car vu la taille et le poids de l'animal. c'est difficile à caser dans l'avion en bagage accompagné...
Et puis malheureusement, aucun manuel du genre du Kamasutra n'indique comment il faut le prendre, son élan, avant de s'envoyer en l'air avec lui au-dessus du précipice.
Sans compter que le poids de la bête (500 kg, excusez du peu !) ne facilite pas le saut...
En conclusion, si vous êtes au bord d'une faille profonde, ne cherchez surtout pas à passer de l'autre côté, quitte à faire faux bond à celui qui vous y attend ; en effet, avec élan, vous courez à la cata et sans élan, c'est pareil.
Et ne croyez surtout pas qu'un caribou fera l'affaire à la place de l'élan, car malgré son poids deux à trois fois moindre, personne n'a jamais prétendu prendre son caribou avant de sauter.

Posté le : 30/09/2013 13:35
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Le Caravage
Administrateur
Inscrit:
30/05/2013 12:47
Messages: 1622
Niveau : 34; EXP : 7
HP : 0 / 826
MP : 540 / 26792
Hors Ligne
Chère Lorianne, en voyage en Rome il y a de cela déjà, quelques années, nous avons, mon épouse et moi même, comme tout bon touriste lambda, visité la villa Borghèse, ignorant tout ou partie de ce que nous allions y rencontrer, nos connaissances sur les choses de l’art en général et de la peinture en particulier, n’étant pas des plus étendues, malgré mon entêtement à tenter de reproduire sur toiles, et de façon maladroite, moult paysages de ma campagne Tourangelle !!! . Pourtant, au cours cette visite, après avoir admiré la finesse des statues de Bernin, et peut être déjà conditionné par la beauté et le réalisme de celles-ci, la découverte des œuvres du Caravage, fut, sans nul doute, une de mes plus belles émotions jamais ressenties. Il y avait là, une telle lumière dans la noirceur de ses tableaux, une profondeur d’une incroyable intensité, une telle douleur profonde exprimée au travers de ces toiles, que sans même connaitre la vie chaotique de ce génie (carence vite gommée à la suite de cette visite inoubliable), nous sommes resté totalement scotché devant ces merveilles, au point d’en oublier le reste de cette exposition. Le temps à consacrer pour chaque visiteur étant limité en cas d’affluence, nous n’avons pas pu finir cette visite : nous avions passé trop de temps devant les toiles de ce génie tourmenté !!! Mais pourtant, pas de regret, ayant d’une part découvert le reste des richesses culturelles de ce remarquable endroit, dés le lendemain, mais ayant, d’autre part, acquis la conviction que notre regard ne serait plus jamais le même sur la perception et l’émotion que peuvent véhiculer de tels artistes. Dés lors à l’évocation des œuvres telles : « Le garçon à la corbeille de fruits, La madone des plafonniers, ou David portant la tête de Goliath, je ressens, bien des années après, ce merveilleux sentiment d’absolu, perçu lors de la découverte des œuvres du Caravage, doublé d’une indicible sensation de plaisir : j’ai vu, j’ai touché avec mes yeux et je suis entré dans la profondeur des tableaux d’un artiste que j’ai failli ne jamais découvrir !!! Aussi, Loriane, à la lecture du nom de Caravage dans la liste des artistes à découvrir cette semaine sur le site L’Orée des rêves, j’ai de nouveau ressenti, comme à chaque fois, ce petit frisson parcourant mon échine, signe avant coureur d’un bonheur tout proche, et d’une sensation d’absolu que me procure les œuvres de ce génie. Il y a là quelque chose d’inexplicable, d’irrationnelle, mais pourtant bien réelle dans cette peinture, ou tous les sentiments : de la violence à la douceur en passant par la compassion et la colère sont exprimés avec une telle force de conviction.
Merci Loriane d’avoir mis à l’affiche, cet artiste, pour les incultes de mon espèce, à qui tu vas permettre de découvrir, l’intensité de ses œuvres .

Posté le : 30/09/2013 11:29
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


La madeleine de Proust
Administrateur
Inscrit:
30/05/2013 12:47
Messages: 1622
Niveau : 34; EXP : 7
HP : 0 / 826
MP : 540 / 26792
Hors Ligne
J'ai trouvé une explication sur l'expression:"La madeleine de Proust" qui me conforte dans l'idée que ce bon Marcel n'avait pas pris la succession du commerce de ses parents, sans être d'ailleurs certain que ces derniers étaient bien pâtissiers....!!!

Cette formule ayant pour signification: un micro-évènement qui fait ressurgir des souvenirs de jeunesse, un acte mineur porteur d'une forte charge émotionnelle.

Proust n'avait pas spécialement la réputation de faire de bons petits gâteaux et pourtant, la madeleine de Proust est bien plus célèbre que la madeleine de Commercy.
Et il n'y a pas non plus de lien avec une nounou, amie, maîtresse ou épouse de l'auteur qui se serait appelée Madeleine.

Cette expression fait allusion à ces petits actes, petits évènements, odeurs, sensations qui, brutalement, font ressurgir des tréfonds de notre mémoire de lointains souvenirs, souvent chargés d'émotion.

Et si on les affuble de l'appellation madeleine de Proust, c'est parce que, dans "Du côté de chez Swann", le premier tome de "À la recherche du temps perdu", l'auteur évoque une telle remontée de souvenirs.
Alors que, pour le réchauffer, sa mère lui fait boire du thé et manger une madeleine, le goût de celle-ci trempée dans le thé, provoque en lui une sensation intense qui, après une remise en ordre de ses souvenirs, le fera remonter à une époque ancienne où, lorsqu'il vivait à Combray, sa tante Léonie lui faisait goûter un morceau de madeleine trempé dans son infusion.

Si Victor Hugo avait évoqué avec autant d'intensité le baba au rhum, Voltaire le clafoutis ou Molière le pet de nonne, peut-être n'aurait-on pas fait attention à la madeleine de Marcel ? Mais pour autant, "le pet de nonne de Molière" se serait aussi bien incrusté dans le langage.

Posté le : 30/09/2013 11:25
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Dos à dos (chronique sur les adolescents)
Modérateur
Inscrit:
02/02/2012 21:24
De Paris
Messages: 1494
Niveau : 32; EXP : 96
HP : 0 / 799
MP : 498 / 28992
Hors Ligne
La « bit lit » ou « littérature mordante »



« Cher journal,

Aujourd’hui, je me suis fait mordre par un vampire… »




La « bit lit » est un anglicisme composé de « bit » pour to bite (« mordre » en français), et « lit » pour literature. Cette littérature « mordante », à la jonction de la romance, du fantastique, du gothique et de la fantasy a pris son essor dans les années 2000. Son dénominateur commun est l’intrusion dans nos petites vies tranquilles d’une faune de démons, de loup garous, de vampires et autres prédateurs de la nuit. La saga la plus emblématique en est l’incontournable « Twilight », mais aussi la « communauté du Sud », « Vampire Diaries »…

Pourquoi les ados adorent ???

Il est clair que ces ouvrages sont conçus pour les adolescents et leur renvoient tel un miroir sublimé, une fable sur la jeunesse. Ainsi, les personnages principaux sont souvent des adolescents ou des pré-adultes. Le mode de communication est souvent intimiste : le personnage principal parle de ses joies et ses peines à la première personne. L’intrigue tourne fréquemment autour d’amours interdites ou contrariées entre humains et loup garous. Heureusement, cela finit presque toujours bien car en surmontant des épreuves, l’adolescent chemine vers l’âge adulte et tire quelque chose de positif de cette expérience.

Pour ne pas mourir idiote, j’ai essayé :

Le roman « Instinct » de Vincent Villeminot. D’abord parce que l’auteur est français (et aussi parce que le livre était disponible à la bibliothèque). Dans ce roman, un jeune homme américain est confronté dans des circonstances tragiques (accident de voiture provocant la mort de ses parents et de son frère) à sa curieuse transformation en… Ours grizzli ! Revenu à l’état humain quelques heures après et ne sachant s’il est à l’origine du décès de ses parents, il s’en remet à la protection d’un curieux psychanalyste qui le conduit dans une clinique des alpes françaises où il découvre le secret des métamorphoses animales. Ce roman se lit très bien en 2 ou 3 heures. C’est un divertissement très plaisant. Un effort est fourni pour replacer le roman dans une « mythologie » qui lui est propre et qui diffère un peu de la lycanthropie habituelle. L’auteur a le mérite de mettre en avant de façon très imagée le parallèle entre la métamorphose et l’éveil à la sensualité. Néanmoins, on tombe là encore dans les travers de ce genre de littérature : psychologie un peu faiblarde des personnages, fascination pour une adolescence « à l’américaine », récit très cinématographique basé sur l’action…

A vous de voir...

Posté le : 30/09/2013 09:52
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Dos à dos (chronique sur les adolescents)
Modérateur
Inscrit:
02/02/2012 21:24
De Paris
Messages: 1494
Niveau : 32; EXP : 96
HP : 0 / 799
MP : 498 / 28992
Hors Ligne
Dans cette petite chronique, un regard sur les phénomènes, modes, lubies, icônes culturelles, et l'actualité des adolescents et jeunes adultes.




Posté le : 30/09/2013 09:50
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
Messages: 3218
Niveau : 44; EXP : 15
HP : 215 / 1078
MP : 1072 / 35559
Hors Ligne
Et bien Filamande, que de sueurs froides. Et tout cela juste à cause de la présence d'eau sur le sol. Un "bête" accident, aux conséquences terribles.
Mais heureusement que tout s'est bien terminé pour ta soeur.

Merci pour ta participation au défi.

A bientôt !

Posté le : 30/09/2013 05:48
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
Plume d'Argent
Inscrit:
03/07/2013 00:37
De France
Messages: 40
Niveau : 5; EXP : 11
HP : 0 / 102
MP : 13 / 3302
Hors Ligne
Ce fût une journée des plus ordinaire.
Mon travail était enfin terminé, je m'étais dirigé vers les transports en commun, afin de rentrer rapidement chez moi, pour une soirée détente avec ma fille.

Il n'était pas bien tard, mais la nuit était descendue sur la ville.
Elle s'était illuminée d'une farandole de lumières, animant celle-ci, d'une parure étincelante. L'atmosphère était lourde de chaleur.
Le ciel lui, de plus en plus chargé de nuages gris, noir, avaient assombris un peu plus la commune.
Une fois ma douche terminée, j'étais partie préparer le repas pour pouvoir me consacrer uniquement à ma fille. C'était notre instant privilégié. Nous aimions ces moments de partage.
Au dehors le vent s'était levé, l'orage avait grondé et les éclaires avaient fendu le ciel de décharge électrique.
La pluie s'était mise à tomber avec intensité.
J'avais refermé les fenêtres et tout naturellement, nous étions passées à table. Rien d'exceptionnel jusque là, me direz-vous, rien qu'une belle complicité entre mère et fille. Après la vaisselle, direction le salon pour une séance de cinéma.
Nous avions choisi ensemble le film. Et en avant pour le visionnage.
Pour être totalement tranquille, j'avais laissé mon portable dans ma chambre.
Ma fille, quand à elle avait bien plus de difficulté à le laisser de côté. Et je crois que ce soir là, il valu mieux.

Vous savez, il y a des jours, des soirs ou une étrange sensation vous envahis.
Tout en regardant la télévision, je constatais que ma fille répondait à son copain, quelques sms entre jeunes, quoi de plus banal...

Mais entre deux sms, elle m'avait tendu celui-ci, en me disant que sa "Tatie la Lune" lui avait laissé un étrange message (oui c'est ainsi que son cousin et elle l'avaient surnommé, mais ça c'est une autre histoire).
Elle me l'avait fait écouter...Et là!!!!

J'avais bondi hors du canapé. Je lui avais demandé de prendre une veste, de mettre ses chaussures rapidement.
Quelque chose s'était passée. Je ne savais pas moi même ce que cela pouvait être, mais j'avais senti que c'était grave.
Le ton de sa voix n'était pas du tout rassurant. Et vu l'heure tout aussi étrange.
A l'extérieur la pluie était encore plus intense. J'avais dit à ma fille de courir afin, de plonger le plus vite possible dans la voiture pour être le moins mouillée possible. Tout en lui répétant aussi de faire attention de ne pas glisser, vu les trombes d'eau qui s'abattaient sur le sol.

Une fois à l'abris, nous étions parties en direction de l'appartement de ma soeur.
Je lui avais demandé de réécouter le message, ce qu'elle avait fait. Et de me redire ce qu'elle avait entendu.
- Peggy, vient vite...je suis tombée sur le carrelage.
Je crois que je me suis cassée le poignet...

Bien évidement, c'est quand on est pressé que tout va plus lentement. Les feux me semblaient interminables, les voitures de vrais escargots.
Nous étions enfin prêt de son immeuble, il avait fallu encore trouver une place pour garer la voiture.
Une fois celle-ci en place, nous sommes sorties précipitamment et d'un pas décidé, nous sommes arrivées en bat de son immeuble. J'avais sonné plusieurs fois à l'interphone, mais rien. Je n'avais pas la clé de la porte du bas de l'immeuble et nous avons du faire plusieurs essaies de sonnettes, jusqu'à ce qu'une personne nous ouvrit enfin. Nous avons monter les marches, quatre à quatre pour nous retrouver enfin sur le palier face à sa porte. Ma fille et moi même nous l'entendions, elle gémissait derrière celle-ci. J'ai essayé de rentrer ma clé dans sa serrure, mais rien. Je lui conseilla de ne pas bouger et que j'allais appeler les pompiers.
Elle m'avait répondu que cela n'était pas nécessaire, on pouvait l'entendre exprimer sa souffrance par ses plaintes de plus en plus fortes.
Quand enfin, la porte s'était ouverte. Ma soeur était devant moi à moitié recroquevillée sur elle même. Elle s'était tenue d'une façon qui ne fût pas du tout normal. Elle avait eu du mal à marcher et surtout à se mettre droite. Elle tenait son poignet droit, qui me semblait en effet cassé. Ce qu'elle nous avait dit au téléphone s'était confirmé.
Seulement, quelque chose de bien plus inquiétant avait attirer mon attention. Etant à moitié pliée sur elle même, j'aperçue sur le bas de son dos, quelque chose d'inhabituelle. Elle m'avait regardé en me disant, qu'elle ne savait pas ce qu'il y avait, mais qu'elle n'arrivait plus à se tenir droite. Qu'une douleur fulgurante l'en empêchait.
J'ai dit à ma fille, de se mettre de l'autre côté et de la soutenir doucement, en dessous de ses bras. Elle souffrait le martyr. Nous avons essayé tant bien que mal, de l'allonger sur son lit, mais pas simple, puisque qu'elle était désarticulée. Et que son poignet droit semblait cassé.

Nous avons marché le plus lentement possible. Tout en avançant, j'avais regardé ma fille et lui avait fait un signe de tête, pour qu'elle tourne la sienne, vers le bas du dos de sa tatie. Maintenant il n'y avait plus de doute. Si elle n'avait pu se mettre debout, c'était parce qu'une de ses vertèbres c'était soit déplacée ou peut être même fracturée.
Des sueurs m'avaient envahis. Ma soeur sentait qu'il se tramait quelque chose de grave, mais la douleur fulgurante qu'elle avait ressenti, ne lui avait présager rien de bon.
Elle nous avait expliqué avec encore un peu de conscience ce qui s'était passé.
Elle s'était précipitée dans sa cuisine, les pieds nus, pour fermer rapidement la fenêtre suite à l'orage qui avait éclaté et malheureusement avait glisser de tout son haut, sur le carrelage. Elle avait ressenti un craque au niveau de son poignet, mais aussi au niveau de son dos.
Nous connaissions toute l'histoire maintenant. J'avais demandé à ma fille de prendre une serviette éponge et de supprimer l'eau rester encore sur le sol. Quand à moi, j'avais composé le numéro des urgences, je leur avais expliqué tout ce que je savais.
Il n'avait pas fallu longtemps pour entendre les sirènes retentir dans la rue.
J'avais demandé à ma fille de se poster en bas, pour leur ouvrir la porte et leur indiquer le chemin.

Qu'elle soirée !!!!
Les secouristes s'étaient occupés d'elle avec un incroyable professionnalisme. Ils avaient mi plus d'une heure pour la descendre du troisième étage. Une fois dans l'ambulance, ils nous ont précisé l'endroit où ils allaient la déposer. Direction les urgences de l'hôpital civile.
Cela n'avait servi à rien, que nous l'accompagnâmes, car elle en eu pour un très long moment.
Ils nous avaient demandé de rester chez nous et d'appeler plus tard pour connaitre le verdict.
Cela me permis de contacter ma maman, qui était en Ardèche à ce moment là. Je ne vous explique pas, l'angoisse, quand enfin, de retours dans une chambre, ma soeur m'a appeler pour me dire, ce qui allait se passer. Elle devait se faire opérer de toute urgence le soir même, car elle avait une vertèbres lombaires fracturée ainsi qu'une fracture avec déplacement au poignet.
Résultat du compte, broches et plaques dans le poignet et broche dans le dos. Rééducation et tout ce qui s'en suit. Mais également greffe d'os.

Ce fût la nuit la plus longue que j'ai pu vivre. Mais quel soulagement de savoir, que celle qui faisait tant partie de ma vie, ma soeur, ma confidente pourrait à nouveau remarcher.

On dit souvent qu'un accident est si vite arrivé... en tant qu'assureur je peux vous certifié, que je prends cet adage très aux sérieux, surtout pour avertir des risques qui peuvent arriver, dans la vie de tous les jours et si banals.
Pour ma petite histoire je dirais, que tout est bien qui finie bien.

Posté le : 30/09/2013 00:04
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Les expressions
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne
« Etre dans les cordes »


Être dans les compétences de quelqu'un.


Donner l'origine de cette expression devrait être dans mes cordes, ce qui fait que vous ne devriez pas me renvoyer dans mes cordes.

L'édition de 1832 du dictionnaire de l'Académie Française indique qu'à cette époque, la corde désignait aussi la note de musique ou le son, par association avec la corde vocale, bien sûr.
On disait ainsi, par exemple, "la voix de ce chanteur est belle dans les cordes élevées".

De là, on comprend qu'un morceau musical puisse être dans les cordes d'un interprète, si sa voix lui permet de le chanter correctement ; autrement dit, si le chanteur est au niveau technique nécessaire pour interpréter le morceau.
Il est ensuite facile d'imaginer que cette expression s'est répandue dans d'autres domaines que la musique pour indiquer que quelqu'un a les compétences pour exécuter une tâche


Il semble qu'en Afrique, "je suis dans les cordes" veuille dire "j'ai des problèmes financiers".

Posté le : 29/09/2013 12:15
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Page du 22/9 Marceau, Anne de Clèves, P Landhorpe, M. Blanchot, Alain-Fournier, Erich Von Stroheim
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57687
Hors Ligne

fee etoilee

























Texte à l'affiche : " L'Exil ou la mort de Kjtiti " 



Le 22  Septembre 1694  naît Philip Dormer Stanhorp


Le 22 Septembre 1907  naît 
Maurice BLANCHOT

Lire ICI




Le 22 Septembre 2007  meurt  Marcel MARCEAU
Lire ICI

 



Aujourd'hui Dimanche 2é Septembre  2013
 LIRE , ECRIRE, DECOUVRIR

PAGES D'ACCUEIL PRECEDENTES Dans la BIBLIothèque
LIRE ICI
    

Nouveau : Bacchus et sa tribune vous attendent 
N'oubliez pas ce rendez-vous hebdomadaire




La pensée de la semaine de Grenouille

"  Le propre de la poésie est que les mots éclairent selon leur place " Alain-Fournier


Les bons mots de la semaine de Grenouille

Le 22 Septembre 194 meurt Alain-FOURNIER
Lire ICI



Le 22 Septembre 1515 naît Anne de CLEVES
Lire ICI




Le 22 Septembre 1885 meurt Erich VON STROHEIM 
LIre
ICI





Emma vous propose :

Je voudrais proposer un recueil de texte collectif d’environ une centaine de pages à partir des textes publiés sur ce site en 2012. Recueil sous forme d’un fichier PDF (et même en version imprimée, si ce projet en intéresse certains ?)
Pour donner votre choix de texte c'est ICI

            ---*ATELIER CONCOURS
*--

        *Cliquez ici pour rejoindre Couscous
          dans son nouveau défi 

         Lucinda vous pose deux questions :                                                           
       
*Pourquoi le mensonge  ?          
       
*Pourquoi avons nous besoin des autres ? 


      
     




Posté le : 29/09/2013 10:11
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut
« 1 ... 727 728 729 (730) 731 732 733 ... 956 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
52 Personne(s) en ligne (28 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 52

Plus ...