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Re: Défi du 29/03/2014
Modérateur
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Le Passé sonne toujours deux fois

Nous sommes vendredi soir et un orage se déchaîne à l’extérieur. Que je suis heureuse d’être au chaud dans le creux de mon canapé devant un bon feu de cheminée et enroulée dans ma vieille couverture tricotée par ma grand-mère. Je lis un bon polar. Page 360 sur 497, je saurai bientôt qui est le meurtrier. Soudain, la sonnette de la porte retentit. Ce n’est pas possible, je n’attends personne ! Une seconde sonnerie. Mais quel est le fou qui est dehors par un temps pareil ?

La couverture sur le dos, je m’en vais ouvrir la porte, espérant secrètement que l’importun aura passé son chemin. Apparemment non car je me trouve face à un homme en pardessus sombre et chapeau à la Indiana Jones, trempé de la tête aux pieds.

« Bonjour Madame, avez-vous déjà pensé à votre mort ? »

Ouh, il est bizarre celui-là ! Se serait-il pris un coup d’éclair sur la tête ? Non, j’ai l’impression que c’est une sorte de prédicateur car il a une serviette contenant sûrement toutes sortes de brochures prônant l’expiation avant la fin du monde.

« Non. Pas pour le moment … bien que je lise un roman policier et que la victime a été retrouvée dans un sale état !
- Et bien, je vous propose des solutions pour envisager cela sereinement. Puis-je entrer ? »

Je me sens piégée. De plus, je constate que ses mains sont bleues de froid et que ses lèvres tremblent légèrement. Il n’a pas l’air méchant et son timbre de voix est chaud.

« Oui, suivez-moi ».

Je l’amène jusque dans la salle à manger et l’invite à s’asseoir. Il me demande la permission de se dévêtir un peu. J’acquiesce en espérant que ce n’est pas un gogo dancer envoyé par mes collègues du bureau très farceuses. Non, il enlève son pardessus et son chapeau. Je peux enfin détailler ses traits, assez agréables je l’avoue. Ses cheveux se raréfient sur les tempes et le dessus du crâne et une coloration sombre semble couvrir de manière imparfaite une tendance au blanchiment capillaire. Ses yeux amande me scrutent derrière ses lunettes maculées de grosses gouttes de pluie. Je suis alors prise d’un trouble inexplicable.

Il fouille dans sa serviette et me remet une carte de visite portant le nom « Sébastien Lamouche ». Mais oui ! Ce nom me fait redevenir une gamine de quatorze ans, avec son appareil dentaire, ses cheveux bruns trop vite gras, ses grosses lunettes et ses boutons d’acné … celle qui regardait Sébastien avec des yeux doux et papillonnants. Mais celui-ci m’a ignorée, me préférant les jolies blondes à qui les mères payaient de bonnes crèmes et du maquillage permettant de masquer ces imperfections d’adolescentes en fleur.

C’est pourquoi j’ai été surprise le jour où il m’a invitée à faire une partie de bowling ensemble.

« Vraiment ? Tu es sûr ? »

Il a insisté et nous nous sommes donné rendez-vous sur place le samedi suivant. Comme j’étais excitée ! J’ai passé bien deux heures dans la salle de bain, empruntant le vernis à ongles, le mascara, le rouge à lèvres de maman après avoir âprement négocié avec elle. J’ai sorti mes escarpins rouges, réservés aux grandes occasions, et la robe que j’avais portée lors du mariage de ma cousine. Je ne savais pas si c’était la tenue idéale pour jouer au bowling mais tant pis !

Mon père m’a déposée devant l’établissement. J’ai fait une entrée majestueuse, ralentissant volontairement chacun de mes mouvements et avançant délicatement comme si une cour royale allait se presser devant moi. J’ai aperçu mon prétendant qui me faisait signe d’approcher. Il était avec plusieurs amis, hilares. Il m’a expliqué qu’on attendait les filles invitées par ses potes et que chaque couple jouerait séparément. Les autres sont arrivées peu après moi et j’ai pu constater que, comme moi, elles ne faisaient pas partie des prétendantes les plus convoitées du lycée.

Avant de commencer la partie, les garçons se sont retirés en aparté et ont discuté longuement en jetant des regards furtifs vers nous. Finalement, ils sont revenus et nous sommes allés nous inscrire. Pendant que je troquais mes escarpins contre d’horribles chaussures puantes aux couleurs criardes, j’ai entendu la discussion des garçons. L’un d’eux a lancé : « Sébastien, t’es trop fort ! Tu gagnes le pari haut la main. On te paie la partie. C’est pas possible d’être aussi moche tout de même. Pauv’ fille ! »

Là, mon sang s’est glacé dans mes veines et je suis restée immobile, bouche bée quelques secondes. J’ai enlevé les godasses pas encore lacées et suis repartie en courant dehors, mes escarpins en main, passant en trombe devant Sébastien, sans lui adresser un seul regard. De toute façon, il n’y aurait trouvé que des larmes et du mépris.

Depuis lors, je suis restée très méfiante envers la gente masculine. Tous ceux qui s’approchaient de moi et tentaient une quelconque flatterie se voyaient rapidement rayés de mon agenda. C’est pourquoi, à l’heure actuelle, je suis toujours une célibataire endurcie.

Et voilà qu’aujourd’hui, je me retrouve face à cet ancien beau du lycée, ce bourreau des cœurs et notamment du mien, qu’il a piétiné sans vergogne sans se préoccuper des ravages qu’il a causés. Troublée quelques instants, je reprends mes esprits et écoute son laïus.

Monsieur Lamouche est devenu un petit représentant en assurances vie. J’aurais presque préféré qu’il se soit converti dans la religion qui aime envoyer ses ouailles sonner aux portes des mécréants. Au moins aurait-il appris le repentir et peut-être solliciter mon pardon. Il semble ne pas m’avoir reconnue d’ailleurs. Il est vrai que mon appareil dentaire n’est plus qu’un mauvais souvenir, que ma peau est désormais uniforme, que les lentilles ont remplacé mes lunettes et que mes cheveux ont pris une teinte blonde grâce à ma coiffeuse adorée.

Il insiste lourdement sur les risques de mourir brutalement, sans avoir pensé à préparer ses obsèques, sur la douleur des familles dans ces cas-là et parfois leur désarroi financier face aux frais à engager pour nous enterrer dignement. Bref, une conversation très joyeuse entrecoupée par des coups de tonnerre. Vous imaginez l’ambiance.

Je tente de dévier du sujet afin de découvrir un peu sa vie privée. De façon détournée, j’apprends qu’il est divorcé depuis deux ans, qu’il paie une pension alimentaire faramineuse à son ex et vit seul. Je tente alors une proposition :

« Demain soir, une amie organise une fête costumée. Il me faut un cavalier. Je vous invite et je signerai peut-être un de vos contrats.
- D’accord. Quel est le thème de la soirée ?
- Les hommes s’habillent en femmes et inversement. Vous verrez, on va bien s’amuser.
- Parfait ! J’aimerais juste connaître votre prénom.
- Bien sûr. Je n’ai pas de carte de visite mais je m’appelle … Véronique.»

Je ris intérieurement car c’est le premier prénom qui m’est passé par l’esprit et c’est celui du chat de ma voisine. Pour finir, je lui donne le lieu et l’heure et il sort en me serrant fermement la main.

Le lendemain, j’enfile un costume en queue-de-pie que j’ai loué pour l’occasion et j’attends Sébastien devant la porte de Dorothée. Il sort de sa voiture et se dirige vers moi, en robe mi-longue couleur vieux rose. Il se croque les chevilles sur des talons aiguille. Pour parfaire son déguisement, il porte un chapeau à fleurs. Il s’approche et me fait face. Je lui souris en lançant :

« Magnifique ! Je suis épatée. Entrons. »

Je sonne et c’est Dorothée qui nous ouvre. Je lui adresse un clin d’œil complice en prenant Sébastien par le bras pour le traîner à l’intérieur ! Arrivé dans le salon, l’homme se retrouve en plein milieu d’une dizaine de femmes qui se mettent à le siffler et le railler, se moquant sans vergogne de ses jambes très velues, lui retirant son chapeau pour se mettre à lui compter les cheveux, lui pinçant les fesses pour en tester la fermeté. Sébastien me jette un regard d’incompréhension.

« Voilà, tu sais maintenant ce que c’est d’être humilié. Tu ne te souviens pas de moi ?
- Non. Je devrais ?
- Je m’appelle Isabelle Beguin ! »

Son regard fait apparaître une tentative de réminiscence.
« La partie de bowling ! »

Là, ses yeux s’écarquillent et sa bouche s’ouvre toute seule.

« Et voici quelques unes des autres filles invitées ce jour-là pour faire partie, malgré nous, d’un concours dégradant.
- Nous étions jeunes. Ce n’était qu’un jeu d’adolescents.
- Mais tu ne t’es jamais dit que j’avais pu en être blessée ?
- Désolé ! Je te demande pardon.
- D’accord. Mais il faut expier ses fautes. Allez les filles ! »

Nous nous ruons tous sur le représentant et lui retirons sa robe de force puis nous le poussons vers la porte d’entrée jusqu’à ce qu’il soit sur le seuil, en caleçon et chaussettes. Juste avant que je claque la porte, j’entends :

« Et pour le contrat ? »

Posté le : 29/03/2014 16:32
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Re: Les expressions
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« A la Saint-Glinglin »


A une date hypothétique, dans très longtemps, voire jamais.


Connaissez-vous quelqu'un qui se prénomme 'Glinglin' ? Dans votre calendrier, avez vous un jour où Saint Glinglin est présent ?

Heureusement non pour les nouveaux-nés, car ce 'saint' n'en est pas un. Il est le résultat de la déformation de seing, un signal, une signature, une marque apposée sur un document, comme dans blanc-seing ou sous seing privé qui, en ancien français, a désigné une sonnerie de cloche puis la cloche elle-même.

Quant au fameux 'Glinglin', il est tiré de glinguer, forme dialectale de la région de Metz voulant dire "sonner, résonner", elle-même issue du klingen germanique signifiant la même chose.

Proposer de payer à la Saint-Glingin, c'est proposer à l'ignorant qui ne connaît pas le calendrier et qui ne sait pas que Glinglin n'a jamais été béatifié, de payer à une sonnerie de cloche, sans préciser laquelle, ni une date précise. Ce qui peut mener très loin dans le temps.

Posté le : 29/03/2014 16:24
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Défi du 29/03/2014
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Bonjour à toutes et à tous.

Je vous propose le défi suivant:
On sonne à votre porte. C’est un(e) représentant(e) de commerce spécialisé(e) dans l’assurance-vie. Cette personne insiste. Son nom vous dit vaguement quelque chose. Vous décidez d’ouvrir. Et… vous découvrez que ce personnage est… l’amour de vos quatorze ans, le vrai, le fort, celui qui vous a fait pleurer longtemps et a changé votre vision des relations amoureuses.

C'est le début d'une histoire, d'un poème, de ce que vous voulez.

J'ai hâte de lire vos textes.
Ah, on sonne à ma porte. Qui ça peut être ? Sophie Marceau ?

Donald.


Posté le : 29/03/2014 09:15
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Re: Les expressions
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Merci Maurizio

Posté le : 28/03/2014 23:51
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Re: Les expressions
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Bonsoir Loriane, c'est toujours un enchantement de se cultiver, merci

Posté le : 28/03/2014 23:41
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Re: Les expressions
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« Quand le vin est tiré, il faut le boire »


Il faut aller au bout d'une affaire dans laquelle on s'est engagé


Pour ceux qui ne le sauraient pas, dans " tirer le vin " le verbe tirer signifie faire sortir d'un contenant. On tire donc le vin d'un tonneau ou d'un cubitainer, par exemple.
Et, lorsque cette boisson alcoolisée se retrouve dans le verre, qu'en fait-on ? Eh bien en général, on le boit, tout simplement, action logique qui est venue à l'esprit du propriétaire du verre avant même qu'il le remplisse.
Autrement dit, que peut-on faire d'autre que boire le vin une fois qu'il est tiré ?

Notre métaphore proverbiale fait ainsi le parallèle avec l'affaire qui est engagée le vin est tiré, il est dans le verre et qu'on ne doit surtout pas abandonner il faut boire le vin.
Il sous-entend également que même si on a fait une bêtise en s'engageant dans quelque chose à la légère, on doit assumer son choix jusqu'au terme de l'action.

Si on ne semble pas connaître la date d'apparition de ce proverbe, une chose est sûre, c'est qu'il est ancien, puisqu'on le trouve déjà en 1576 dans Les mimes, enseignements et proverbes du poète français Jean-Antoine de Baïf.

Posté le : 28/03/2014 13:25
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Re: Défi du 22/03/14 de Kjtiti
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Cher Bacchus,

C'est avec plaisir que je t'inviterai chez moi.
Actuellement, j'habite une grande maison avec plein de domestiques, habillés en blanc c'est beaucoup plus sobre que la livrée traditionnelle.
J'ai beaucoup d'amis, Napoléon Bonaparte, Gandhi, Einstein et même Dieu.
Nous avons deux douches par jour, froides évidemment. Et aussi un jeu sympathique qui s'appelle le jeu des trois cent quatre-vingt volts. Toi aussi tu auras le droit de jouer, comme tout invité de marque. Surtout que je te recommanderai pour les deux premières questions.
Au repas: soupe au penthotal, pilules jaunes, écrasé de petits pois, pilules rouges, bouillie de steak, pilules vertes, yaourt nature, piqure.
Ensuite, nous faisons une veillée avec des pyjamas sans manches et sans trous pour les bras.
Tu pourras dormir sur place.
Les chambres sont fort agréables, blanches, avec des barreaux aux fenêtres. Au moins, on ne risque rien.

J'espère que cela te plaira.

Donald.

PS: c'est un peu comme une pension de famille. Sans ta famille. Ce qui est mieux.

Posté le : 27/03/2014 20:39
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Re: Les expressions
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« Copains comme cochons »


Très amis.


Jamais on ne vit une paire de cochons s'en aller bras dessus, bras dessous, liés d'amitié à la vie à la mort.
Alors pourquoi cet animal qui a donné lieu à tant d'expressions péjoratives aurait-il servi à construire celle-ci ?

Tout simplement parce qu'il n'a rien à voir là dedans !
Le cochon d'ici est une déformation du mot soçon, lui-même parfois modifié en chochon qui voulait dire 'camarade, associé".

A l'origine, au XVIe siècle, on disait 'camarades comme cochons', avant que les 'camarades' ne soient remplacés par 'amis' la fin du XVIIIe, puis par 'copains' à partir du XIXe.

Posté le : 27/03/2014 10:45
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Re: Apocalypse l'avancée d'Hitler (plusieurs extraits
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KJtiti
J'enrage au temps que toi, je comprends ce que tu ressens. Mais j'ai bien peur qu'il nous faille faire le deuil de nos illusions sur la race humaine.
C'est terrible de souhaiter une bonne guerre et pourtant, nous voyons bien que seules la frustration et la douleur rendent plus sage. L'expérience de nos générations ne sert pas aux générations suivantes, car comme le disait trivialement je ne sais plus quel humoriste philosophe ; " l'expérience est une serpillière qui ne sert que peu de fois". En temps que maman il y a longtemps que j'ai compris que mettre en garde un enfant doit être fait mais sans en attendre plus.
J'espère que tu as pu regarder ces films, vraiment bien foutus, colorisés et très pédagogues sans être ennuyeux.
Ils ont trouvé le juste milieu entre le côté culturel et le côté attractif pour que chacun se sente accroché aux images sans quitter son siège.
Le mécanisme de l'entraînement de chaque pays dans cet incendie planétaire est très bien démontré sans lasser. Ce n'est pas trop pathos, pas trop scolaire, pas trop leçon de morale, juste la vie, notre vie.Je crois en l'impact de ce procédé.
As-tu eu des problèmes avec les liens ? Malheureusement ils sont cassés, j'ai pas pu faire mieux mais en les mettant dans l'adresse URL ça doit marcher.
J'ai mis il y a peu un article sur Taras Tchevtchenko, le chantre de l'Ukraine, Ukraine martyrisée par les russes, je mets cette semaine un article sur la guerre de Crimée, Crimée qui était une terre Tatars et Turque ...
Tu vois nous sommes en pleine actualité pour mieux comprendre ce qui nous entoure.
En règle général il est mieux de penser seul sans laisser les journalistes, trop souvent incultes, nous remplir la tête en débitant des âneries.

Les liens sur l'excellente série "Apocalypse La première guerre mondiale " :

http://www.loree-des-reves.com/module ... ost_id=5034#forumpost5034

Merci

Posté le : 26/03/2014 20:03
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Re: Apocalypse l'avancée d'Hitler (plusieurs extraits
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Loriane, remarquable idée que la mise sur le site de ces vidéos, sur cette période de notre histoire, dont je crains qu'elle ne soit plus qu'un souvenir lointain pour nos contemporains, alors qu'elle devrait source de réflexion, voir d’unification et d’intégration, à l’instant ou notre pays flirte avec des idées inquiétantes.

Il me semble, au travers de ce que me dit mon vieux père âgé de 93 ans, que cette époque d’après guerre générait davantage de solidarité et d’entraide que de nos jours.

Ainsi donc, ce terrible exemple n’aura servi à rien, et comme me disait dernièrement un vieux c.. (encore plus c.., que vieux, et pourtant déjà très âgé), il faudrait une bonne guerre pour remettre le pays en marche.

Somme nous trop sots et nos édiles politiques trop intéressés par leurs carrières et leurs intérêts personnels, pour qu’il faille que notre pays s’enfonce encore davantage dans la difficulté pour qu’enfin on réagisse ?

Loriane , je ne comprends toujours pas pourquoi les exemples du passé tragique, ne servent qu’aux commémorations.

Tout cela me fout la colère !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bisous, tout de même et merci pour ce rappel

Posté le : 26/03/2014 19:30
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Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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