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#4181 Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
arielleffe Posté le : 30/11/2014 17:37
Merci Exem ! J'ai écrit ça dans le train, je ne sais pas ce qui m'a pris...


#4182 Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
EXEM Posté le : 30/11/2014 17:33
@Couscous,
ce video est déchirant. Et la chanson va si bien avec. J'en ai encore la gorge serrée.


#4183 Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
Posté le : 30/11/2014 17:32
Après ce virage il apercevrait la villa de Don Alejandro. Il ne compris pas lorsqu'il vit cette tâche sombre se présenter devant ses phares. Une passe à droite sans succés... Les réflexes de l'arène... une passe à gauche... Tout à coup il se sentit flotter. Ca lui rappelait la première fois qu'il se fit encorner. Puis plus rien sauf le fracas contre la paroi de la montage...

"Il a vraiment pas eu de chance, El Rico." dit le pompier.
"Je comprends pas pourquoi, il n'a pas essayé de l'éviter, c'est vrai que la route est étroite, mais quand même" dit le policier.
"Il devait rouler trop vite" dit le pompier..."Tout ça à cause d'un taureau"...
Moi je me demande dit le Médecin appelé au chevet d'El Rico, comment il a fait pour se faire émasculer dans sa chute et qu'on retrouve ses parties génitales dans la gueule du taureau... Incroyable !!!" soutenait le médecin.

Le Policier se grattait la tête depuis un bon moment et pensa tout haut : "Bon c'est pas le tout... faut que j'annonce tout ça à la famille... Ses couilles dans la gueule du taureau!!! Comment je vais leur dire ça Moi...???
Elle n'avait pas eu le temps de réagir que déjà la voiture était sur El Diablo.
> L'homme au volant, elle ne le reconnu pas immédiatement trop occupée par son taureau...
> Le mettre à l'abri, le cacher pour le préserver de la boucherie de l'arène... La voiture vira à droite puis à gauche en emportant tout sur son passage...
> Tout. Tout ce qui comptait pour elle sur cette route : El Diablo..
> Quatre cents kilo d'affection, de chair et de muscles bondirent en l'air et disparurent dans le ravin abrupt ainsi que la voiture...
> Tout s'écroulait autour d'elle... En pure perte et par sa faute pensait-elle son taureau qui la suivait comme un caniche, s'écrasait dans le fond du ravin...
> Peut être n'était-il que blessé... Pas encore mort. Il fallait qu'elle sache. Rapide et legére elle descendit dans le fond du ravin... Elle trouva tout d'abord la voiture. Horreur... Que Dieu me pardonne El Fredérico... Elle continua sa descente et vit quelques mètres plus bas dans la lumières des phares son Diablo soufflottant par petites saccades... "Mon petit Diablo... J'ai fait tout ce que j'ai pu ... Pardonne moi" La bête sembla lui réponde par un râle. "Je vais te venger. Tu ne partiras pas au Paradis des Taureaux sans être vengé..." Elle se releva rapidement, ramassa un bout de tôle de la voiture qui dans le choc s'était découpé et d'un pas ferme et vengeur elle se dirigea vers El Frédérico qui semblait encore vivant. Elle lui parla doucement comme à une vielle personne malentande ou comme à un enfant à qui on fait la morale lorsqu'il a fait une bêtise : " Tu vois Frédérico d'habitude c'est toi qui coupe les oreilles et la queue du taureau !!! Aujourd'hui Dieu nous a envoyé un signe : C'est le taureau qui partira avec la queue du Torédor" D'un geste vif et sûre d'elle elle dégrafa le pantalon taché de sang de Frédérico qui gémissait de douleurs et sectionna les parties génitales comme le Toréador enfonce l'épée dans le coup du taureau pour la mise à mort. Sans le public pour crier Olé et applaudir...
>
> Le Policier marmmonait toujours en se dirigeant vers sa voiture " Mais comment... Mais comment"


#4184 Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
EXEM Posté le : 30/11/2014 17:31
@Arielleeff,
Absolument genial!!
La façon dont tu décris la dégradation physique du couple, et la fin déchirante est touchante en ce sens qu'on pourrait presque le toucher. Et sentir...
La chute m'a drôlement surprise, puis, je me suis dit :"C'est pourtant ce à quoi j'aurais dû m'attendre"
Après "l'amour du sang", c'est "le sang de l'amour" !
J'ai vraiment aimé. Merci.


#4185 Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
arielleffe Posté le : 30/11/2014 17:06
Pas mal Couscous ! Je n'avais pas pensé au point de vue du taureau ! Oeil pour oeil !

Voilà ma réponse :

A minuit moins cinq, Fédérico arrive chez Isabella. Le salon où elle l’accueille est éclairé par une multitude de bougies. Elle est magnifique dans sa robe à grandes fleurs rouges. Ses lèvres vermeilles semblent former un cœur quand elle lui dit :

- Tu es venu !

L’acte de vente d’El Diablo est sur le bureau. Une plume d’oie est posée à côté. Fédérico se précipite pour signer mais il n’y a pas d’encre.

- J’ai complètement oublié ce détail, comment faire ? Le bureau de mon père est fermé à clef…

- Le temps presse mon aimée.


Fédérico regarde sa montre, il semble que la trotteuse tourne à une allure infernale. Il commet alors un geste fou. Fédérico est courageux, il a combattu des dizaines de toros, Isabella le prend pour un être sanguinaire, il se rachètera et se purifiera grâce au sang versé pour son Amour. D’un geste il attrape un coupe-papier et s’entaille le poignet. De grosses gouttes s’échappent de ses veines. Il trempe la plume au premier coup de minuit et finit de signer avant que le douzième ne résonne. El Diablo est à lui, il échappe à la mort, et Fédérico renonce à sa passion, à sa vie. Il regarde Isabella qui est si jolie.

- J’ai renoncé à tout pour toi mon amour.

Isabella s’approche de lui et l’embrasse. Le jeune homme sait qu’elle est l’amour de sa vie, qu’il ne s’est pas trompé.

Les années passent et Fédérico aime toujours sa belle, par contre, il a perdu goût à la vie. Sa passion c’était la tauromachie, il ne se sent plus que la moitié d’un homme. Finis les honneurs, les acclamations de la foule, finis les habits de lumière. Fédérico est devenu un homme ordinaire. A quoi peut-il se mesurer maintenant ? Les combats lui permettaient de montrer sa puissance face à des bêtes sauvages. Il était fort, il était brillant. Il se sent vaincu, son énergie a disparu.

Isabella voit bien que quelque chose ne va pas. Ce qu’elle aimait chez Fédérico c’était sa prestance, le respect qu’il imposait même aux plus forts. Il était capable de vaincre le mal. Maintenant il se promène en jogging et regarde le foot à la télé en buvant des bières. Il a même vendu sa Porsche pour une Renault Laguna.

- Tu pourrais faire un effort, regarde, tu grossis.

C’est vrai qu’un petit ventre dépasse du Tee-shirt de Fédérico. Il a essayé de rentrer à nouveau dans son costume de torero, mais il a vite renoncé, même les mollets ne passent plus ! Il regarde la valise ou ses banderilles et son espada reposent tels des cadavres dans un cercueil.
Le pauvre garçon n’a plus d’énergie, il n’a même plus envie de plaire à Isabella. Il se rend compte qu’elle ne le regarde plus de la même façon. D’ailleurs elle aussi se néglige, après trois grossesses elle a pris trente kilos.

- Ce sont des kilos d’amour ! On ne peut pas être et avoir été. Les enfants déforment le corps des femmes, c’est ainsi.

Fédérico et sa femme ne font plus l’amour, ou alors très rarement, le weekend, s’ils ont bu un peu de vin de Madère. Les kilos d’amour qu’ils ont accumulés ne s’expriment que dans la graisse qui enrobe leur squelette vieillissant. Pourtant ils n’ont que trente ans…

Un jour, Fédérico part se promener. Il passe devant le champ où El Diablo se repose au milieu des vaches qu’il est chargé d’honorer pour partager ses gênes exceptionnels. Il regarde son maître d’un air bovin. Fédérico va jusqu’aux arènes de Séville, il entend les acclamations de la foule. Il passe devant la statue de Pepe Luis Vázquez, si élégant. Pourquoi a-t-il renoncé à tout ça ? Pour vivre une vie comme la sienne ? Pour n’être que l’ombre de lui-même ?

Fédérico sent la rage monter en lui. En rentrant, il voit Isabella qui revient du marché chargée de nombreux sacs. Elle est essoufflée, une odeur de sueur se dégage de son gros corps saucissonné dans une robe bon marché.

- J’ai rencontré la Señora Ramirez chez le boucher, elle…

Sa voix ressemble à un caquètement de poule. Elle est insupportable. Fédérico se bouche les oreilles. Il retrouve sa place favorite sur le canapé, une bière bien fraîche à la main. Sur l’écran, une corrida se déroule, le torero arrive, il semble frêle dans son habit blanc et or, mais il n’est que muscles et puissance. Le toro qu’il doit affronter est monstrueux, son pelage brille, son œil est assassin. Le Torero doit lui placer trois paires de banderilles pendant le tercero, il a choisi de ne pas être aidé par les peones. Il est applaudi à chaque succès, du sang coule sur le flanc de la bête, elle s’épuise. Le torero a une cape qu’il utilise tel un danseur pour tromper la vigilance de l’animal. Il virevolte sur cette scène ronde, sous un soleil de plomb. Après plusieurs heures d’un combat sans merci, le coup de grâce doit être donné. La bête est dominée par l’homme. Il a plusieurs fois risqué sa vie, évité les cornes meurtrières. Mais là, nous y sommes, il va la tuer, il sort son espada et l’enfonce exactement là où il l’a décidé. Le toro doit mourir vite et proprement, c’est un partenaire, un adversaire loyal. Une estime réciproque, un respect mutuel s’est construit entre ces deux êtres si différents. Le toro s’effondre lourdement, en poussant un cri déchirant. Fédérico Pérez de la Torre dit El Rico fait le tour de l’arène en saluant la foule. Isabella git au milieu du salon, une cape rouge à côté d’elle, du sang vermeil coule le long de son flanc.


#4186 Re: Les expressions
Loriane Posté le : 30/11/2014 11:27
« C'est plus fort que de jouer au bouchon »


C'est incroyable, très surprenant.


De quel bouchon s'agit-il ici ? Parce qu'en français, le mot bouchon a ou a eu plusieurs significations :
Parmi celles-ci, on trouve la paille qui sert à panser un cheval, le ballot de linge, la poignée de paille autrefois suspendue au-dessus de la porte des cabarets pour servir d'enseigne et qui, par extension, a servi à désigner les auberges, ce qui, pour certains, explique le nom des 'bouchons lyonnais', le flotteur de liège qui permet au pêcheur de savoir si un poisson a mordu, le cochonnet des joueurs de pétanque ou le bouchon qui permet de boucher les bouteilles de ce jus de raisin fermenté qu'on appelle du vin.
On a constaté l'existence de variantes diverses de cette expression à laquelle on a parfois rajouté des compléments farfelus comme "avec des pains à cacheter" ou "avec des boules de gomme dans un plat d'épinards".
D'après Duneton, on a également trouvé "c'est plus fort que de jouer au bouchon avec un noyau de cerise" dans une chanson d'Alexis Dalès en 1859.



#4187 Re: Défi du 29 Novembre 2014- Arène Sanglante
couscous Posté le : 30/11/2014 07:41
Je me suis inspirée de cette chanson :



http://m.youtube.com/watch?v=m1ET6SEtwbc


#4188 John Dickson Carr
Loriane Posté le : 29/11/2014 21:47
Le 30 novembre 1906 naît John Dickson Carr

Cliquez pour afficher l


à Uniontown en Pennsylvanie et meurt le 27 Février 1977 à 70 ans à Charlottesville en Virginie écrivain américain de roman policier. Il écrit aussi sous les pseudos, Carter Dickson, Carr Dickson, Roger Fairbairn. Agatha Christie se disait presque toujours piégée par l'ingéniosité de ses intrigues.Il reçoit le grand prix de littérature policière en 1969, ses Œuvres principales sont Trois cercueils se refermeront en 1935, Arsenic et Boutons de manchette en 1936, La Chambre ardente en 1937, Le Naufragé du Titanic en 1938, La Flèche peinte en 1938
Influencé par G. K. Chesterton, il est l'auteur, sous son nom, ou sous celui de Carter Dickson, des romans policiers orientant le genre vers le fantastique la Maison de la peste, 1934 ; la Maison du bourreau, 1935 ; la Chambre ardente, 1937 ; le Sphinx endormi, 1947


Il met en scène deux personnages de détectives, le Dr Gideon Fell ou l'inspecteur Henry Merrivale. On lui doit aussi une biographie de Conan Doyle.
Admirateur de G. K. Chesterton et de Conan Doyle, John Dickson Carr publie la majeure partie de son œuvre sous son patronyme, mais utilise également les pseudonymes de Carter Dickson, notamment pour les aventures de Sir Henry Merrivale, de Carr Dickson pour le roman The Bowstring Murders 1934 et de Roger Fairbairn pour de Devil Kinsmere 1937, un roman dont, insatisfait, il donne une nouvelle version en 1964 sous le titre Le Grand Secret. En France, depuis les années 1980, les éditeurs n'emploient plus que sa véritable signature pour coiffer ses titres. Carr est également l'auteur de La Chambre ardente, célèbre énigme en chambre close, tout comme de Trois cercueils se refermeront.

En Bref

"Bien peu de romans policiers réussissent à me piéger, mais ceux de Mr. Carr y parviennent toujours". Bel hommage de la "reine du crime", Agatha Christie, à un écrivain qui connaissait alors dans les années 1930 son heure de gloire, avant d’être relégué au second plan par la vogue du roman noir au lendemain de la seconde guerre mondiale. Après quarante ans de purgatoire, John Dickson Carr revient ensuite sur le devant de la scène dans les années 1980, pour être enfin consacré comme un des maîtres du genre. Trop haut, trop vite ? En quelque sorte. John Dickson Carr est né le 30 novembre 1906 à Uniontown, en Pennsylvanie. Son père, de souche écossaise comme sa mère, est juriste, et allait bientôt entrer en politique en devenant membre du Congrès sous l’administration de Woodrow Wilson. A 8 ans, Carr débarque donc à Washington. C’est dans la bibliothèque paternelle qu’il découvre tout au long de son adolescence la littérature romanesque et policière qui le fascine : Alexandre Dumas, Robert Louis Stevenson, Conan Doyle et surtout Gilbert Keith Chesterton, le créateur du Père Brown. Il se passionne également pour Arsène Lupin et Rouletabille. Pour Carr, Le Mystère de la chambre jaune est d’ailleurs LE chef d’oeuvre du roman policier. Très vite, la petite tête est pleine d’histoires qui ne demande qu’à prendre forme. Son entrée au collège de Hareford en 1925 lui donne l’occasion de prendre la plume, en participant au magazine littéraire de l’établissement. Il en devient l’éditeur en 1926, et à la fin de l’année entre en scène son premier détective, le chef de la sûreté de Paris Henri Bencolin, dans la nouvelle L’Ombre du malin. Deux ans plus tard, John Dickson Carr est à Paris, où il doit entrer à La Sorbonne. Mais le bonhomme préfère découvrir la ville qu’user ses fonds de culotte sur les bancs universitaires. Il travaille alors à un premier court roman dont le héros est Bencolin. De retour aux Etats-Unis, il peaufine son histoire, la rallonge. C’est Le Marié perd la tête qui signe le début de sa longue carrière. Car le livre obtient un francs succès. Henri Bencolin reprend du service pour quatre nouvelles aventures jusqu’en 1937. Mais c’est avec un autre personnage que Carr affirme son talent : l’imposant Dr Gideon Fell, obèse amateur de bière et fumeur de pipe, inspiré de Chesterton, qui apparaît en 1933 dans Le Gouffre aux sorcières. Vingt trois romans suivront jusqu’en 1967. Mais Carr, alors installé à Londres depuis son mariage en 1931 avec la jeune anglaise Clarice Cleaves, n’est pas du genre à s’endormir sur ses lauriers. Dès 1934, il invente un nouveau personnage : Sir Henry Merrivale, chef des services secrets anglais. "H.M" est en fait le portrait craché de Mycroft Holmes, le frère de Sherlock. Mais progressivement, Carr cultive la ressemblance de son héros avec Winston Churchill, qu’un journaliste s’était amusé à souligner. Fell et Merrivale sont deux personnages fantasques, plus intuitif que déductif comme Sherlock, ce qui permet à Carr de mettre en avant un humour qui le distingue pour l’époque. Sir Henry sévit jusqu’en 1953, dans 22 romans en tout. Enfin, en 1938, arrive le dernier grand héros de Carr, le colonel March, animateur d’un curieux service de Scotland Yard, le Département des causes bizarres. March n’apparaît que dans 9 nouvelles, mais reste peut-être le plus célèbre des détectives dicksonien grâce à la série télévisée où il est incarné par le comédien Boris Karloff. Auteur prolifique, John Dickson Carr écrit également quelques romans historiques, plus de 80 pièces radiophoniques pour la BBC et CBS à partir des années 1940, et une monumentale biographie de Conan Doyle, La vie de Sir Arthur Conan Doyle, 1949, saluée par la critique. Après la guerre, sa production est moins intensive, et son succès nettement moindre. Le roman noir est à son zénith. John Dickson Carr ne goûte guère le genre, lui qui refuse le réalisme, en situant même la plupart de ses intrigues à la frontière du fantastique. Maître de l’énigme en chambre close, il dépasse cependant largement ce cadre étroit par son imagination, la luxuriance de ses personnages, ses atmosphères prenantes et son humour toujours brillant. Qualités qui lui vaudront son retour en grâce dans les années 1980, quelques années après sa mort le 27 février 1977.
Ses principaux ouvrages sont : Trois cerceuils se refermeront, Les meurtres de la licorne, La Maison du bourreau, La Chambre ardente, Le Lecteur est prévenu.

Sa vie

Fils d'un avocat spécialisé dans les affaires criminelles et politicien de l'état de Pennsylvanie, John Dickson Carr découvre dans la vaste bibliothèque de son père les auteurs qui vont marquer son écriture : Alexandre Dumas, Robert Louis Stevenson et Frank L. Baum. Il a huit ans quand ses parents s'installent à Washington. Grâce à l'appui d'un ami de la famille, le journaliste William O'Neil Kennedy, il fait paraître à quatorze ans ses premiers comptes rendus de manifestations sportives ou de procès criminels dans le Daily News Standard, un quotidien de sa ville natale. Pendant cette période, il s'intéresse aussi à de célèbres affaires des annales judiciaires d'Amérique et d'Europe. Il écrit une première nouvelle policière à l'âge de quinze ans. Plusieurs autres récits criminels et quelques poèmes paraîtront dans le journal de son établissement scolaire.

Après ses études au Haverford College, au demeurant peu brillantes en mathématiques et sciences, mais remarquables en histoire et littérature, il est envoyé pour une année à Paris en 1928, sous prétexte de compléter ses études. Carr est fasciné par la capitale française depuis qu'il connaît les enquêtes du Chevalier Dupin d'Edgar Poe et qu'il a découvert, quelques années plus tôt, les aventures d'Arsène Lupin de Maurice Leblanc. À la même époque, il se passionne aussi pour les aventures de Sherlock Holmes et du Père Brown, de même que pour les textes de Jacques Futrelle, mais surtout pour les exploits de Joseph Rouletabille, notamment Le Mystère de la chambre jaune, ce roman de Gaston Leroux qu'il considèrera toute sa vie comme le chef-d'œuvre incontesté du roman policier. Pendant son séjour à Paris, le jeune écrivain, qui a déjà publié quelques nouvelles policières dans le journal de son collège The Haverfordian, fréquente, médusé, le théâtre d'horreur du Grand-Guignol et transpose son expérience dans une novella court roman qui sert de base à son premier roman Le marié perd la tête. En effet, de retour en Amérique en 1930, il se rend chez un oncle de Pittsburg pour s'atteler à l'écriture de ce premier roman d'énigme, où apparaît l'enquêteur français Henri Bencolin déjà présent dans quatre nouvelles insérées, à partir de décembre 1926, dans le journal du Haverford College. 15 000 exemplaires de ce coup d'essai sont écoulés en une semaine et ce succès inattendu conforte le jeune homme dans sa volonté de devenir un auteur de roman policier. Pour l'heure, la jolie somme qui lui échoit lui permet de s'offrir un deuxième séjour en France, en compagnie cette fois de son ami O'Neil Kennedy. Lors de la traversée du retour, à bord de paquebot Pennland, il rencontre sa future femme, Clarice Cleaves, une jeune Anglaise de Bristol. Le mariage est célébré en 1931. Le couple élit domicile en Amérique, mais à la suggestion de Clarice, s'installe en Angleterre dès 1933, d'abord dans les environs de Bristol, puis dans la capitale britannique à partir de 1937. John Dickson Carr est déjà à cette époque un prolifique auteur de fictions policières aux intrigues se déroulant dans le cadre de la campagne anglaise, des grands propriétés terriennes et de petits villages verdoyants, nichés au creux des vallons ex.: Le Naufragé du Titanic, Les Yeux en bandoulière, bien que certains récits prennent naissance au cœur du Londres métropolitain, ex.: Le Chapelier fou, Trois cercueils se refermeront et, plus rarement, aux États-Unis ex.: La Chambre ardente.
En 1936, après six années de carrière, Carr a déjà publié dix-sept romans, dont plusieurs, encensés par la critique, rencontrent un égal succès des deux côtés de l'Atlantique. Aussi est-il le premier écrivain américain, cette année-là, à être invité au Detection Club, une association britannique d'auteurs de roman policier qui compte notamment dans ses rangs Agatha Christie, Dorothy L. Sayers, Anthony Berkeley, R. Austin Freeman, John Rhode, Freeman Wills Crofts, et dont le président est G. K. Chesterton. Carr sera pendant plus de dix ans le secrétaire honoraire de cette prestigieuse institution qui n'accueillera dans toute son histoire qu'un seul autre membre étranger, l'américaine Patricia Highsmith en 1975.
Même si la Seconde Guerre mondiale le frappe de plein fouet, Carr continue de publier à un rythme soutenu. Pourtant, sa maison de Londres est bombardée, de même que l'hôtel où il trouve ensuite refuge, tout comme l'est également le cottage de ses beaux-parents à Bristol où sa femme s'installe avec leurs derniers meubles. Ces circonstances précaires n'empêchent pas l'écrivain de rédiger, à l'invitation de la BBC, plusieurs feuilletons policiers pour la radio et de collaborer à des émissions de propagande. Au printemps de 1942, il rentre en Amérique pour se mettre à la disposition des autorités après l'attaque de Pearl Harbor et l'entrée en guerre des États-Unis. Il devient alors l'un des principaux auteurs de la nouvelle série radiophonique Suspense, diffusée par la CBS pour laquelle il rédige une vingtaine de scripts. Carr reprend ensuite ces pièces radiophoniques et en écrit une dizaine de plus pour la série radiophonique britannique Appointment with Fear. Après la guerre, pour une autre série radiophonique intitulée Cabin B-13, d'après le titre d'une de ses pièces, Carr donne une quinzaine de textes supplémentaires. La série est diffusée de juillet 1948 à janvier 1949 sur les ondes de CBS5. À la même époque, Carr obtient des héritiers d'Arthur Conan Doyle l'autorisation d'écrire la biographie du créateur de Sherlock Holmes. Il a collecté d'innombrables documents et reçu plusieurs témoignages, lu toute la correspondance du romancier et a pu consulté à loisir les archives familiales mises à sa disposition par le plus jeune fils de l'écrician, Adrian, dont il était devenu l'ami en 1943 à la suite d'une rencontre dans les couloirs de la BBC. Avec Adrian, il conçoit également, Les Exploits de Sherlock Holmes, une série de nouvelles prolongeant les aventures du célèbre limier de Baker Street.

Alors que sa réputation d'écrivain est à son faîte, Carr retourne en Amérique en 1948, d'abord pour un bref séjour, puis, à la fin des années 1950, il rentre définitivement dans son pays natal. À ce tournant de sa carrière, il délaisse un peu le roman d'énigme classique au profit du roman policier historique, les deux genres se partageant dès lors les parutions qui s'espacent avec les années. Dès février 1949, l'association des Mystery Writers of America lui propose la présidence de leur association et lui décerne un prix Edgar-Allan-Poe pour sa biographie de Conan Doyle. La même association l'honore à nouveau en 1962 par la remis d'un Grand Master Award pour l'ensemble de son œuvre.En 1963, dans une petite ville de l'état de New York, où il réside, l'écrivain est victime d'une crise cardiaque qui le laisse paralysé du côté gauche. Il n'en continue pas moins d'écrire encore des romans, et même, à partir de 1969, de rédiger une chronique mensuelle dans le Ellery Queen's Mystery Magazine. Dans les années 1970, il déménage en Caroline du Sud, où il meurt d'un cancer du poumon en 1977.

Situation et composantes de l'œuvre

Carr appartient à l'école classique, dite du whodunit, tout comme Agatha Christie, Margery Allingham, Rex Stout ou Ellery Queen. Son œuvre, qui couvre quatre décennies du premier roman, Le marié perd la tête It Walks By Night, publié en 1930, au dernier, Les Nouveaux Mystères d'Udolpho The Hungry Goblin, paru en 1972. Le tout compte 72 romans, 47 nouvelles, 92 pièces radiophoniques, 4 pièces pour la scène et la biographie de Sir Arthur Conan Doyle susmentionnée. Carr a également fait paraître des articles et critiques concernant la littérature policière.
Le thème dominant en est le crime impossible, dont Carr a exploré toutes les variantes possibles et imaginables, de la classique chambre close à l'assassin invisible, en passant par le meurtre commis sur une plage vierge de toute empreinte ou au sommet d'une tour inaccessible. Le modèle du genre est pour lui Le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux qu'il a cherché à surpasser en élaborant un grand nombre de romans reprenant ce motif dont les solutions s'avèrent tout aussi renouvelées qu'implacablement logiques.
Pour lui, le mystère est souvent l'occasion de suggérer une hypothèse surnaturelle et de donner à ses intrigues une coloration fantastique, même si l'explication finale demeure inévitablement rationnelle. La Chambre ardente 1937 demeure l'exception à cette règle et s'avère, peut-être pour cette raison même, son livre le plus connu. Ce roman a été adapté au cinéma par Julien Duvivier en 1962.

Pour résoudre ses intrigues tortueuses à souhait, Carr crée pendant sa carrière quatre limiers plus grands que nature :
Henri Bencolin apparaît dans les nouvelles de jeunesse de l'auteur, ainsi que dans cinq de ses premiers romans. Juge d'instruction parisien dont le physique comme la morale ne sont pas sans évoquer Méphistophélès, il dénoue des énigmes parmi les plus proches du fantastique, voire de l'horreur pure que Carr ait écrites. Atmosphère poisseuse, personnages dégénérés, meurtres sanglants sont les ingrédients courants de cette série.
Le Dr Gideon Fell, calqué sur l'écrivain anglais et idole de Carr G. K. Chesterton, apparaît pour la première fois en 1933 dans Le Gouffre aux sorcières. Obèse au point de se déplacer avec une ou plusieurs cannes, perpétuellement échevelé et pourvu d'une moustache de brigand, c'est un bon vivant, plaisamment excentrique et grand amateur de bière. Certains des livres où il mène l'enquête sont considérés par les amateurs comme les plus grandes réussites de l'auteur, notamment Trois cercueils se refermeront, consacré en 1981 meilleur roman de chambre close de tous les temps par un panel d'experts américains.
Sir Henry Merrivale, surnommé parfois H. M, Her Majesty, est, quant à lui, inspiré à la fois de Winston Churchill et de Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, en hommage à Conan Doyle10. Obèse tout comme Gideon Fell, Henry Merrivale est toutefois, à l'image de son modèle, beaucoup plus actif et humoristique. Indifférent aux règles et aux normes sociales, en guerre permanente contre l'establishment auquel pourtant il appartient, il est toujours prêt à râler ou à dire quelques obscénités. Il n'en est pas moins doté d'un intellect aussi affûté qu'une lame de rasoir. D'abord assez macabres, ses aventures évoluèrent progressivement vers le slapstick.
Le colonel Perceval March, enfin, n'apparaît que dans une poignée de nouvelles. Il dirige à Scotland Yard un Service des Causes Bizarres, le D-5, chargé de tous les cas de crimes impossibles. Boris Karloff lui prêta ses traits dans une série télévisée britannique de 26 épisodes : Les Aventures du colonel March 1954 - 1956.
Hormis La Chambre ardente, un seul autre roman de Carr, Un coup sur la tabatière, a été porté à l'écran sous le titre That Woman Opposite 1957 par Compton Bennett avec Phyllis Kirk, Dan O'Herlihy et Petula Clark. Toutefois, nombre de ses romans et nouvelles, et même sa pièce radiophonique Cabine B-13, sont devenus des téléfilms ou des épisodes de séries policières.
En France, la collection Le Masque a publié, traduit ou réédité la quasi-totalité des romans de John Dickson Carr de la fin des années 1980 au début des années 2000. En outre, 7 volumes omnibus regroupant près de la moitié de la production de l'auteur sont parus chez cet éditeur entre octobre 1991 et juin 2003. De 2006 à 2009, les Éditions L'Atalante ont publié l'intégrale en 4 volumes des pièces radiophoniques de Carr, sous la houlette de Roland Lacourbe. Parmi les derniers romans de Carr traduit en français, on dénombre En dépit du tonnerre, Paris, Rivages/Mystère, 1987, et Les Nouveaux Mystères d'Udolpho, Paris, Rivages/Noir, 2010. En date d'avril 2014, exception faite de l'étude historique The Murder of Sir Edmund Godfrey, le roman The Ghost's High Noon demeure le seul inédit en France.

Œuvre
Romans et recueils de nouvelles de John Dickson Carr

Titre français Année de parution française
et éventuelle dernière réédition Type Éventuel héros détective Année de publication Titre britannique Éventuel titre américain
Le marié perd la tête Le Masque no 1802, 1985 roman policier Henri Bencolin 1930 It Walks by Night
La Mort sous un crâne Le Masque no 2065, 1991 roman policier Henri Bencolin 1931Castle Skull
Le Secret du gibet L'Empreinte no 10, 1932
Le Masque no 2016, 1990 roman policier Henri Bencolin 1932 The Lost Gallows
La Main de marbre Le Masque no 268, 1939 - 1995 roman policier Patrick Rossiter 1932 Poison in Jest
Clés d'argent et Figures de cire Le Masque no 639, 1959 - 1994 roman policier Henri Bencolin 1932 The Corpse in the Waxworks The Waxworks Murder
Le Gouffre aux sorcières Le Masque no 1944, 1989 roman policier Dr Gideon Fell 1933 Hag's Nook
Le Chapelier fou Le Masque no 2108, 1992 roman policier Dr Gideon Fell 1933 The Mad Hatter Mystery
Le Huit d'épées Le Masque no 2172, 1994 roman policier Dr Gideon Fell 1934 The Eight of Swords
Le Barbier aveugle Le Masque no 2113, 1993 roman policier Dr Gideon Fell 1934 The Blind Barber
Les Meurtres de Bowstring L'Énigme, 1948
Le Masque no 1954, 1989 roman policier historique John Gaunt 1934 The Bowstring Murders
La Maison de la peste L'Énigme, 1949
Le Masque no 2087, 1992 roman policier Sir Henry Merrivale 1934 The Plague Court Murders
La Mort dans le miroir /
autrefois titré : S.M. intervient Détective-club Suisse no 8, 1945
Le Masque no 2096, 1992 roman policier Sir Henry Merrivale 1934 The White Priory Murders
L'Arme à gauche Le Masque no 2159, 1994 roman policier Dr Gideon Fell 1935 Death-Watch
Trois cercueils se refermeront Le Masque no 1923, 1988
Le Club des Masques no 606, 1991 roman policier Dr Gideon Fell 1935 The Hollow Man The Three Coffins
La Maison du bourreau L'Empreinte no 97, 1936
Le Masque no 1863 1986 roman policier Sir Henry Merrivale 1935 The Red Widow Murders
Les Meurtres de la licorne Le Masque no 2041, 1991 roman policier Sir Henry Merrivale 1935 The Unicorn Murders
Le Meurtre des Mille et Une Nuits Le Masque no 1960, 1989 roman policier Dr Gideon Fell 1936 The Arabian Nights Murder
inédit en français étude historique d'un meurtre de 1678 1936 The Murder of Sir Edmund Godfrey
Arsenic et Boutons de manchette L'Énigme, 1947
Le Masque no 1976, 1989
Le Club des Masques no 626, 1993 roman policier Sir Henry Merrivale 1936 The Punch and Judy Murders The Magic Lantern Murders
La police est invitée L'Empreinte no 144, 1938
Le Masque no 1946, 1989
Le Club des Masques no 634, 1994 roman policier Sir Henry Merrivale 1937 The Ten Teacups The Peacock Feather Murders
Feu sur le juge ! Le Yard no 43, 1952
Le Masque no 2129, 1993 roman policier fondé sur une pièce radiophonique Commissaire-adjoint Marquis 1937 The Third Bullet
La Chambre ardente L'Empreinte police no 23, 1948
Le Masque no 1986, 1990
Masque poche no 35, 2014 roman policier fantastique Gaudan Cross 1937 The Burning Court
Le Retour de Bencolin Le Masque no 1957, 1989 roman policier Henri Bencolin 1938 The Four False Weapons
À réveiller les morts Le Masque no 1973, 1989 roman policier Dr Gideon Fell 1938 To Wake the Dead
Le Naufragé du Titanic L'Empreinte no 174, 1939
Le Masque no 1891, 1987 roman policier Dr Gideon Fell 1938 The Crooked Hinge
La Flèche peinte Loisirs-Police, 1941
Le Masque no 1934, 1988 roman policier Sir Henry Merrivale 1938 The Judas Window The Crossbow Murders
Ils étaient quatre à table Détective-club Suisse
no 11, 1945
Le Masque no 2024, 1990 roman policier Sir Henry Merrivale 1938 Death in Five Boxes
Les Yeux en bandoulière J'ai lu policier no 69, 1968
Le Masque no 1843, 1986
Le Club des Masques no 607, 1991 roman policier Dr Gideon Fell 1939 The Black Spectacles The Problem of the Green Capsule
Meurtre après la pluie Détective-club Suisse
no 24, 1947
Le Masque no 1906, 1987 roman policier Dr Gideon Fell 1939 The Problem of the Wire Cage
Mort dans l'ascenseur
(en collaboration avec John Rhode Le Limier no 39, 1951
Masque no 1950, 1989
Le Club des Masques no 627, 1993 roman policier Inspecteur Hornbeam et
Dr Horatio Glass 1939 Drop to his Death Fatal Descent
Le lecteur est prévenu L'Empreinte no 182, 1940
Le Masque no 1940, 1988
Le Club des Masques no 617, 1992 roman policier Sir Henry Merrivale 1939 The Reader is Warned
Service des affaires inclassables Le Masque no 1919, 1988 nouvelles policières Colonel Perceval March 1940 The Department of Queer Complaints
Un fantôme peut en cacher un autre Le Masque no 1898, 1987 roman policier Dr Gideon Fell 1940 The Man Who Could Not Shudder
Eh bien, tuez maintenant ! Le Masque no 1968, 1989 roman policier Sir Henry Merrivale1940 An So to Murder
Impossible n'est pas anglais/
autrefois titré : Le fantôme frappe trois coups Un mystère no 534, 1960
Le Masque no 1274, 1973 - 1986
Le Club des Masques no 423, 1980 roman policier Sir Henry Merrivale 1940 Murder in the Submarine Zone Nine and Death makes Ten / Murder in the Atlantic
Suicide à l'écossaise Détective-club Suisse
no 13, 1946
Le Masque no 1735, 1984
Le Club des Masques no 635, 1994 roman policier Dr Gideon Fell 1941 The Case of the Constant Suicides
On n'en croit pas ses yeux Détective-club Suisse no 15, 1946
Le Masque no 1799, 1985
Le Club des Masques no 619, 1992 roman policier Sir Henry Merrivale 1941 Seeing is Believing Cross of Murder
Le juge Ireton est accusé Détective-club Suisse
no 1, 1945
Le Masque no 1794, 1985 roman policier Dr Gideon Fell 1942 The Seat of the Scornful Death Turns the Tables
Un coup sur la tabatière Détective-club Suisse
no 5, 1946
Le Masque no 2033, 1991 roman policier Dr Dermot Kinross 1942 The Emperor's Snuffbox
L'Homme en or L'Énigme, 1947
Le Masque no 1917, 1988
Le Club des Masques no 628, 1993 roman policier Sir Henry Merrivale 1942 The Gilded Man The Dead and the Gilded Man
Je préfère mourir Détective-club Suisse no 19, 1946
Le Masque no 1883, 1987 roman policier Sir Henry Merrivale 1943 She Died a Lady
À la vie, à la mort Le Cercle rouge, 1946
Le Masque no 2027, 1990 roman policier Dr Gideon Fell 1944 Till Death Do Us Part
Il n'aurait pas tué Patience Le Cercle rouge, 1946
Le Masque no 2007, 1990 roman policier Sir Henry Merrivale 1944 He Wouldn't Kill Patience
L'habit fait le moine Détective-club Suisse no 23, 1947
Le Masque no 2018, 1990 roman policier fondé sur une pièce radiophonique Sir Henry Merrivale 1945 The Lord of Sorcerers The Curse of the Bronze Lamp
Celui qui murmure Détective-club Suisse
no 28, 1947
Le Masque no 2012, 1990 roman policier Dr Gideon Fell 1946 He Who Whispers
La Maison de la terreur L'Énigme, 1948
Le Masque no 1910, 1988
Le Club des Masques no 605, 1991 roman policier Sir Henry Merrivale 1946 My Late Wives
Le Sphinx endormi Détective-club Suisse no 35, 1947
Le Masque no 1785, 1985
Le Club des Masques no 604, 1991 roman policier Dr Gideon Fell 1947 The Sleeping Sphinx
Le Squelette dans l'horloge Fleuve noir LP no 12, 1983
Le Masque no 2104, 1992 roman policier Sir Henry Merrivale 1948 The Skeleton in the Clock
Satan vaut bien une messe J'ai lu policier no 80, 1968
Le Masque no 1850, 1986 roman policier Dr Gideon Fell / Patrick Butler 1949 Below Suspicion
Passe-passe Le Masque no 719, 1961 - 1989 roman policier Sir Henry Merrivale 1949 A Graveyard to Let
La Vie de Sir Arthur Conan Doyle Robert Laffont, 1958 biographie 1949 The Life of Sir Arthur Conan Doyle
La Fiancée du pendu Le Masque no 2078, 1992 roman policier historique 1950 The Bride of Newgate
La Nuit de la Veuve ricanante Sinfonia, 1987
Le Masque no 2348, 1997 roman policier Sir Henry Merrivale 1950 Night at the Mocking Widow
Le Diable de velours Le Masque no 2258, 1996 roman policier fantastique et historique 1951 The Devil in Velvet
Les Neuf Mauvaises Réponses Éditeurs français réunis, 1964
Le Masque no 2056, 1991 roman policier Bill Dawson 1952 The Nine Wrong Answers
Les Exploits de Sherlock Holmes
en collaboration avec Adrian Conan Doyle Robert Laffont, 1958
Le Livre de poche no 2423, 1968
in Sherlock Holmes, vol. 2, Robert Laffont, Bouquins, 1979 nouvelles policières Sherlock Holmes 1952 The Exploits of Sherlock Holmes
Le Rideau cramoisi Le Masque no 2403, 1998 roman policier Sir Henry Merrivale 1952 Behind the Crimson Blind
Le Fantôme du cavalier Le Masque no 2125, 1993 roman policier Sir Henry Merrivale 1953 The Cavalier's Cup
Capitaine Coupe-Gorge Le Masque no 2001, 1990 roman policier historique 1954 Captain Cut-Troath
Patrick Butler à la barre Le Masque no 1926, 1988
Le Club des Masques no 636, 1994 roman policier Patrick Butler 1956 Patrick Butler for the Defense
À chacun sa peur Le Masque no 2268, 1996 roman policier fantastique et historique 1956 Fear is the same
Hier, vous tuerez J'ai lu policier no 95, 1969
Le Masque no 1991, 1990 roman policier fantastique et historique Superintendant John Cheviot 1957 Fire, Burn!
Le mort frappe à la porte /
autrefois titré : Qui a peur de Charles Dickens ? J'ai lu policier no 99, 1969
Le Masque no 2005, 1990 roman policier historique Dr Gideon Fell 1958 The Dead Man's Knock
La Mort en pantalon rouge Le Masque no 1876, 1987
Le Club des Masques no 618, 1992 roman policier historique 1959 Scandal at High Chimneys: A Victorian Melodrama
En dépit du tonnerre Rivages/Mystère no 5, 1987 roman policier Dr Gideon Fell 1960 In Spite of Thunder
La Sorcière du Jusant Le Masque no 2210, 1995 roman policier historique 1961 The Witch of the Low Tide: An Edwardian Melodrama
Les Démoniaques Red Label no 13, 1978
Le Masque no 2045, 1991 roman policier historique 1962 The Demoniacs
(inédit en français sous cette forme nouvelles policières Fell/Merrivale/March 1964 The Men Who Explained Miracles
Le Grand Secret Le Masque no 2318, 1997
Labyrinthes no 95, 2001 roman policier historique 1964 Most Secret
Le Spectre au masque de soie Le Masque no 2427, 1999 roman policier Dr Gideon Fell 1965 The House at Satan's Elbow
Panique dans la baignoire Le Masque no 2221, 1995 roman policier Dr Gideon Fell 1966 Panic in Box C
Lune sombre Red Label no 16, 1978
Le Masque no 1979, 1989 roman policier Dr Gideon Fell 1967 Dark of the Moon
Papa là-bas Le Masque no 2141, 1993 roman policier historique 1968 Papa La-Bas
inédit en français roman policier historique 1970 The Ghost's High Noon
Le Manoir de la mort Le Masque no 2053, 1991 roman policier historique 1971 Deadly Hall
Les Nouveaux Mystères d'Udolpho Rivages/Noir no 758, 2010 roman policier historique Wilkie Collins 1972 The Hungry Goblin: A Victorian Detective Novel
Grand Guignol Le Masque no 2250, 1995 nouvelles policières Henri Bencolin 1980 The Door Doom and Other Detections
reprise partielle de ce recueil en français

Nouvelles isolées de la série Henri Bencolin

The Shadow of the Goat 1926
Publié en français sous le titre L'Ombre du malin, dans Vingt mystères de chambres closes, Paris, Terrain Vague/Losfeld, 1988 ; réédition dans Grand Guignol, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2250, 1995
The Fourth Suspect 1927
Publié en français sous le titre Le Quatrième Suspect, dans Grand Guignol, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2250, 1995
The Ends of Justice 1927
Publié en français sous le titre Justice aveugle, dans Grand Guignol, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2250, 1995
The Murder in Number Four 1928
Publié en français sous le titre Le Mystère du compartiment quatre, dans Les Détectives de l'impossible, Paris, Terrain Vague/Losfeld, 1991 ; réédition dans Grand Guignol, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2250, 1995
Grand Guignol 1929, longue nouvelle ou court roman
Publié en français sous le titre Grand Guignol, dans Grand Guignol, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2250, 1995

Nouvelles isolées de la série Gideon Fell

The Wrong Problem 1936
Publié en français sous le titre L'À-côté de la question, Paris, Opta, Mystère magazine no 3, mars 1948 ; réédition dans le recueil Feu sur le juge !, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2129, 1993 ; réédition dans John Dickson Carr Tome 6, Librairie des Champ-Élysées, coll. Intégrales du Masque, 1999
The Proverbial Murderer ou The Proverbial Murder 1940
Publié en français sous le titre Tragédies et Proverbes, Paris, Opta, Mystère Magazine no 2, février 1948 ; réédition, Paris, Opta, L'Anthologie du Mystère no 6, mars 1965 ; réédition dans le recueil Feu sur le juge !, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2129, 1993 ; réédition dans John Dickson Carr Tome 6, Librairie des Champ-Élysées, coll. Intégrales du Masque, 1999
The Locked Room 1940
Publié en français sous le titre Le Bureau fermé, Paris, Opta, Mystère Magazine no 4, avril 1948 ; réédition, Paris, Opta, L'Anthologie du Mystère no 3, 1963 ; réédition dans Les Chefs-d'oeuvre du crime, Bruxelles, Gérard Marabout Géant no 254, 1966 ; réédition, Paris, Opta, L'Anthologie du Mystère no 17, 1973 ; réédition dans Le Masque vous donne de ses nouvelles, Paris, Librairie des Champ-Élysées, Le Masque, 1989 ; réédition dans Le Récit policier II, Paris, Nathan, 1994 ; réédition dans John Dickson Carr Tome 6, Librairie des Champ-Élysées, coll. Intégrales du Masque, 1999
The Incautious Burglar ou A Guest in the House 1940
Publié en français sous le titre Le Cambrioleur imprudent, Paris, Opta, Mystère Magazine no 124, septembre 1971 ; réédition dans le recueil Feu sur le juge !, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2129, 1993 ; réédition dans John Dickson Carr Tome 6, Librairie des Champ-Élysées, coll. Intégrales du Masque, 1999
Death by Invisible Hands ou King Arthur's Chair 1949
Publié en français sous le titre La Mort par des mains invisibles, Paris, Opta, Mystère Magazine no 126, juillet 1958 ; réédition dans le recueil Feu sur le juge !, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2129, 1993 ; réédition dans John Dickson Carr Tome 6, Librairie des Champ-Élysées, coll. Intégrales du Masque, 1999

Nouvelles isolées de la série Henry Merrivale

The House of Goblin Wood 1947, nouvelle mettant en scène Sir Henry Merrivale
Publié en français sous le titre La Maison de Goblin Wood, dans Ellery Queen présente 14 histoires de meurtres, Paris, Chanteclerc, 1979 ; réédition dans Les Meilleures Histoires de chambres closes, Paris, Minerve, 1985
Ministry of Miracles ou ou The Man Who Explained Miracles ou All in a Maze 1956, longue nouvelle ou court roman
Publié en français sous le titre L'Homme qui expliquait les miracles, dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994

Autres nouvelles isolées

As Drink the Dead... 1926, nouvelle historique
The Red Heels 1926, nouvelle historique
The Dim Queen 1926, nouvelle historique
The Blue Garden 1926, nouvelle historique
The Devil-Gun 1926
The Inn in the Seven Swords 1927, nouvelle historique
Publié en français sous le titre À l'Auberge des Sept Épées, dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
The Deficiency Expert 1927
The Dark Banner 1928
The Man Who Was Dead 1935
The Door to Doom 1935
Publié en français sous le titre Aux portes de l'épouvante, Paris, Polar no 6, octobre 1979 ; réédition dans L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
Terror's Dark Tower 1935
Publié en français sous le titre La Tour de la terreur, dans Vingt-cinq histoires de chambres closes, Nantes, L'Atalante, « Bibliothèque de l'évasion », 1997
Harem-Scarem 1939, nouvelle historique
The Diamond Pentacle 1939
Publié en français sous le titre Le Pentacle de diamants, dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
Strictly Diplomatic 1939
Publié en français sous le titre Immunité diplomatique, Paris, Opta, Mystère Magazine no 8, août 1948 ; réédition, Paris, Opta, L'Anthologie du Mystère no 1, 1961 ; réédition dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
The Clue of the Red Wig 1940
Publié en français sous le titre L'Affaire de la perruque rousse, Paris, Opta, Mystère Magazine no 42, juillet 1951 ; réédition dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
The Gentleman from Paris 1950
Publié en français sous le titre Le Testament perdu, Paris, Opta, Mystère Magazine no 69, octobre 1953 ; réédition dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
Publié en français dans une autre traduction sous le titre Un gentilhomme de Paris, Paris, Opta, Mystère Magazine no 265, mars 1970
Publié en français dans une autre traduction sous le titre Le Gentleman de Londres, dans Petits Crimes du temps jadis, Paris, Éditions du Masque, 2001
The Black Cabinet 1951
Publié en français sous le titre Le Mouchard, Paris, Fayard, Le Saint détective magazine no 33, novembre 1957 ; réédition dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
Detective's Day Off 1957
Stand and Deliver! 1973

Pièces radiophoniques

Cabin B-13 1943
Publié en français sous le titre Le Mari fantôme, dans le recueil L'Homme qui expliquait les miracles, Paris, Librairie des Champs-Élysées, Le Masque no 2183, 1994
Les titres ci-dessous ont été traduits dans l'intégrale des pièces radiophoniques, Rendez-vous avec la peur, vol.1, traduction de Danièle Grivel, publiée chez L'Atalante en 2006 :
Who Killed Matthew Corbin? 1939, traduit sous le titre Qui a peur de Matthew Corbin ?
The Black Minute 1940, traduit sous le titre La Mort dans les ténèbres
The Devil in the Summer-House 1940, traduit sous le titre Le Diable dans le pavillon
The Hangman Won't Wait 1943, traduit sous le titre Le bourreau n'attendra pas
The Dead Sleep Lightly 1943, traduit sous le titre Les morts ont le sommeil léger

Prix et distinctions

Edgar du Grand Maître Grand Master Award 1963 pour l'ensemble de sa carrière, décerné par les Mystery Writers of America
Grand prix de littérature policière 1969 du meilleur roman policier étranger pour Hier vous tuerez

Adaptations Au cinéma

1951 : The Man with a Cloak de Fletcher Markle , d'après la nouvelle Le Gentleman de Londres.
1953 : Meurtre à bord Dangerous Crossing de Joseph M. Newman, d'après la pièce radiophonique Cabine B-13.
1957 : That Woman Opposite de Compton Bennett, d'après le roman Un coup sur la tabatière.
1962 : La Chambre ardente de Julien Duvivier, d'après le roman homonyme.

À la télévision

1952 : The Devil in Velvet, téléfilm américain réalisé par Paul Nickell, d'après le roman Le Diable de velours.
1956 : Les Aventures du colonel March ou Colonel March, série britannique de 26 épisodes de 26 minutes, d'après les nouvelles mettant en scène Perceval March, avec Boris Karloff dans le rôle-titre.
1956 : Till Death Do Us Part, adaptation du roman À la vie, à la mort pour un épisode de la série télévisée américaine General Motors Presents saison 1, épisode 32, avec Corinne Conley et Patrick Macnee.
1960 : The Burning Court, épisode de série américaine Dow Great Mysteries, avec Barbara Bel Geddes et George C. Scott, d'après La Chambre ardente.
1961 : Los Suicidios constantes, téléfilm argentin, d'après Suicide à l'écossaise.
1964 : The Judas Window, épisode 5, saison 1, réalisé par Edgar Wreford pour la série britannique Detective, d'après le roman La Flèche peinte.
1969 : And So to Murder, épisode 5, saison 1, réalisé par Douglas Camfield pour la série britannique Detective, d'après le roman Eh bien, tuez maintenant !.
1979 : La Dama Dei Veleni, mini-série italienne réalisée par Silverio Blasi, d'après La Chambre ardente.
1979 : Morte a Passo di Valzer, mini-série italienne réalisée par Giovanni Fago, d'après le roman Hier, vous tuerez.
1981 : Tri Colpi di fucile, adaptation du roman À la vie, à la mort pour un épisode réalisé par Umberto Ciapetti de la série italienne Programa a Cura di ida Crimi.
1982 : L'Occhio di Guida, adaptation du roman La Flèche peinte pour un épisode réalisé par Umberto Ciapetti de la série italienne Programa a Cura di ida Crimi.
1983 : Mano no naka no satsujin, téléfilm japonais réalisé par Yoshio Inoue, d'après le roman Un coup sur la tabatière.
1989 : Les Yeux en bandoulière, épisode de la série franco-belge Le Masque réalisé par Patrick Guinard, d'après le roman homonyme.
1992 : Treacherous Crossing, téléfilm réalisé par Tony Wharmby, d'après la pièce radiophonique La Cabine B-13, avec Lindsa
Liens
http://youtu.be/2IyZTKIns9Y Suspense (Anglais)



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#4189 William Bouguereau
Loriane Posté le : 29/11/2014 21:45
Le 30 novembre 1825 à La Rochelle naît William Bouguereau

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de son nom Adolphe-William ou William-Adolphe Bouguereau, mort le 19 août 1905, à 79 ans dans la même ville, peintre français représentatif de la peinture académique.Il reçoit sa formation à l'école des beaux-arts de Paris, où il a pour maître François-Edouard Picot et pour élèves Elizabeth Jane Gardner Bouguereau, Gustave Doyen et Guillaume Seignac, il appartient au mouvement

artistique Peinture académique, il a pour mécènes Paul Durand-Ruel, il est influencé par Ingres. Ilm reçoit pour récompense le second Prix de Rome en 1848, le premier Prix de Rome en 1850, et il est Grand officier de la Légion d'honneur. Ses Œuvres les plus réputées sont Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe, La naissance de Vénus.
Grand prix de Rome en 1850, académiste épris de Raphaël, il fut une gloire officielle sous le second Empire et au début de la IIIe République
Son acte de naissance indique Adolphe Williams Bouguereau, mais la dénomination d'usage est celle de la signature de ses tableaux, William Bouguereau.

En bref

Par sa formation et surtout par les étapes de sa carrière soigneusement franchies, William Bouguereau appartient à la peinture académique française qui a eu droit à tous les triomphes officiels comme au mépris et à l'oubli des historiens de l'art moderne. Après un apprentissage à l'école des Beaux-Arts de Bordeaux, le jeune peintre originaire de La Rochelle est admis à Paris dans l'atelier de Picot 1846, un des hauts lieux de l'enseignement académique où métier et carrière se préparent. Le prix de Rome, remporté en 1850, lui vaut l'indispensable séjour italien qui semble l'orienter vers les sujets historiques et religieux. Dès son retour en France, ses compositions sont remarquées et achetées par l'État ou par des collectionneurs étrangers. À la célébrité s'ajoutent les récompenses : accès à l'Institut, médailles obtenues lors des expositions, Légion d'honneur, véritable cursus honorum des arts qui consacre le talent et confère au peintre un rôle de conscience et de censeur sur l'ensemble de la production artistique soumise aux jurys dont il fait partie. Rendant, au Salon de 1877, un pédant hommage à Ingres avec sa Vierge consolatrice, il tente d'intégrer le goût néo-byzantin proche des décorations réalisées pour des églises parisiennes, Sainte-Clotilde, Saint-Augustin. On critique sa technique froide, son sentiment est pincé, sa matière picturale est trop fine, trop léchée. Pourtant l'aspect de ses esquisses est beaucoup plus personnel, avec des coups de brosse fluides et des couleurs franches rappelant une certaine fougue romantique. Mais, lors de l'exécution du tableau, on applique les recettes de l'art officiel qui rendent le modelé plat, l'expression rigide, la touche pauvre, glacée par un vernis brillant. Substance des formes et lumière disparaissent dans une sorte de peinture gazeuse comme l'écrit Huysmans. Au demeurant, l'invention est médiocre et les figures se répètent : la plupart du temps des nus aux rondeurs bourgeoises ; vers 1900, remarque Pierre Francastel, c'est Bouguereau qui donnait le frisson, qui émoustillait le bon public. Ses défauts sont ceux de la peinture académique. Ce producteur fécond pour clientèle de riches amateurs a dominé avec d'autres peintres — comme Cabanel — l'art officiel des dernières années du siècle, au moment où luttent pour s'affirmer des artistes comme Manet ou les impressionnistes, porteurs d'une autre conception de l'art. On oublie moins aujourd'hui les peintres académiques qui ont cru transmettre — à l'exemple de Bouguereau — une vision picturale immuable au moyen d'une facture laborieuse.

Sa vie

Il est le fils d'un négociant en vins de Bordeaux et sa famille, de confession catholique, a des origines anglaises.
Il apprend le dessin à l'école municipale de dessins et de peintures de Bordeaux. En 1846, il entre aux Beaux-arts de Paris dans l'atelier de François-Édouard Picot sur la recommandation de J. P. Allaux. Il remporte le second prix de Rome ex æquo avec Gustave Boulanger pour sa peinture Saint Pierre après sa délivrance de prison vient retrouver les fidèles chez Marie 1848.
Il remporte le Premier Prix de Rome en 1850 avec Zénobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe.
En 1866, le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel s'occupe de sa carrière et permet à l'artiste de vendre plusieurs toiles à des clients privés. Il a ainsi énormément de succès auprès des acheteurs américains, au point qu'en 1878 lors de la première rétrospective de sa peinture pour l'exposition internationale de Paris, l'État ne peut rassembler que douze œuvres, le reste de sa production étant localisée aux États-Unis. Il passe aussi un contrat avec la maison d'édition Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de ses œuvres.
Professeur en 1888 à l'école des beaux-arts de Paris et à l’Académie Julian, ses peintures de genre, réalistes ou sur des thèmes mythologiques sont exposées annuellement au Salon de Paris pendant toute la durée de sa carrière. Il travaille aussi à de grands travaux de décoration, notamment pour l'hôtel de Jean-François Bartholoni, et fait aussi le plafond du Grand-Théâtre de Bordeaux.
En 1876, il devient membre de l'Académie des beaux-arts, mais l'année suivante est marquée par des deuils successifs, d'abord deux de ses enfants et ensuite son épouse décèdent.
En 1885, il est élu président de la Fondation Taylor, fonction qu'il occupera jusqu'à la fin de sa vie. Il obtient la médaille d'honneur au Salon.
À un âge assez avancé, Bouguereau épouse, en deuxièmes noces, une de ses élèves, le peintre Elizabeth Jane Gardner. Le peintre use également de son influence pour permettre l'accès des femmes à beaucoup d'institutions artistiques en France.

Il meurt en 1905 à La Rochelle.

Un peintre de la femme

Ses tableaux sur la mythologie grecque foisonnent et renvoient aux thèmes déjà repris par la Première Renaissance et le néo-classicisme, périodes qui ont influencé sa peinture, il a notamment abondamment traité des sujets allégoriques. De nombreuses scènes idylliques, champêtres et bucoliques constituent son répertoire.
Ce travailleur opiniâtre obtint un immense succès en France et en Amérique avec ses nus féminins et les compositions mythologiques qui leur servent de prétexte Flore et Zéphyr, 1875, musée de Mulhouse. Si certains sont réalistes jusqu'à la minutie, mièvres ou même ridicules, d'autres, par contre, atteignent par leur matière vitrifiée et leur délicatesse de tons à une poésie suave la Naissance de Vénus, 1879, Paris, Orsay. Les tableaux religieux de Bourguereau, essais de synthèse entre la Renaissance italienne, l'art byzantin et le Préraphaélisme anglais, Mater afflictorum, 1877, musée de Strasbourg, témoignent de son souci de perfection graphique, de sa facture soignée et de la sincérité de son inspiration Regina angelorum, 1900, Paris, Petit Palais. Les décorations murales qu'il exécuta à la cathédrale de La Rochelle et à Paris pour Sainte-Clotilde, Saint-Augustin ou Saint-Vincent-de-Paul, bien qu'habilement composées, sont plus lourdes et ternes. Membre de l'Institut en 1881, il joua, avec Cabanel, un rôle primordial dans la direction du Salon officiel et, très intransigeant lors de l'intervention du jury au Salon, soutint le rejet systématique de Manet et des Impressionnistes. Il devait être le premier artiste " pompier " français à qui fut consacrée une exposition personnelle Paris, gal. Breteau. Il a depuis été très largement étudié surtout aux États-Unis expositions à New York, Detroit et San Francisco, 1974-75, puis Paris, Montréal et Harford en 1984-85.

Un bon nombre de ses tableaux illustrent également les thèmes des liens familiaux et de l'enfance.

Entre toutes ses peintures, son thème de prédilection revient à l'image de la femme. Avec Cabanel, Gervex et Gérome son nom est associé au genre du nu académique. Sa Naissance de Vénus est emblématique, d'une peinture sensuelle profondément influencée par les vénus d'Ingres. C'est avec ce genre qu'il connaîtra le plus de succès mais rencontrera aussi le plus de critiques. À cause de la texture lisse et minutieuse de sa peinture, Joris-Karl Huysmans dira à son encontre : Ce n'est même plus de la porcelaine, c'est du léché flasque!. Le peintre impressionniste Edgar Degas invente le verbe bouguereauter pour désigner ironiquement l'action de fondre et de lisser le rendu pictural de cette manière.

Après le deuil qu'il subit en 1877 il se tourne vers une peinture à thème religieux et délaisse les thèmes en rapport avec l'Antiquité de ses débuts.

Postérité

Déconsidéré en Europe peu après sa mort et jusque vers la fin du XXe siècle, son œuvre y est redécouverte tardivement. De son vivant, les toiles de Bouguereau sont très recherchées par de riches Américains qui les achètent à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de ses œuvres a quitté la France.
Dans le contexte du xxe siècle, où l'influence du modernisme grandit en histoire de l'art pour en devenir finalement le courant officiel, l'art académique se trouva discrédité, dévalué, sévèrement critiqué par une pensée moderniste favorable à l'art d'avant-garde et mis à l'index. Les artistes académiques comme Bouguereau connurent alors une dévaluation très significative. Pendant des décennies, le nom du peintre a même fréquemment disparu des encyclopédies généralistes et des enseignements artistiques ou fut simplement mentionné comme celui d'un exemple à ne pas suivre, objet de moqueries souvent appuyées sur des citations de Zola ou de Huysmans et entaché par des rumeurs diffamantes. On reprocha au peintre sa participation aux jurys des Salons officiels de peinture du XIXe siècle qui étaient majoritairement opposés à l'admission des œuvres relevant des mouvements modernes de la peinture Cézanne surnommait le Salon Salon de Bouguereau .
À partir des années cinquante, Salvador Dalí manifeste son admiration pour l'art de Bouguereau, qu'il oppose à Picasso, et contribue à sa redécouverte. Dans Les cocus du vieil art moderne, Salvador Dali écrit : Picasso qui a peur de tout, fabriquait du laid par peur de Bouguereau. Mais, lui, à la différence des autres, en fabriquait exprès, cocufiant ainsi ces critiques dithyrambiques qui prétendaient retrouver la beauté.

Depuis l'exposition rétrospective de ses œuvres organisée au Petit Palais à Paris en 1984, la réputation de Bouguereau s'est progressivement améliorée, sur fond de controverse entre partisans et opposants au retour en grâce de la peinture académique. Ainsi, à l'ouverture du musée d'Orsay, à Paris en 1986, l'exposition d'œuvres académiques est sévèrement critiquée par une majorité de critiques d'art. En 2001, Fred Ross, président du Art Renewal Center qui promeut la réhabilitation de Bouguereau, fustige ce qu'il estime être une propagande du modernisme ayant conduit, selon lui, au système de pensée le plus oppressif et restrictif de toute l'histoire de l'art. Il édite un catalogue raisonné de l'œuvre peint de Bouguereau écrit par Damien Bartoli.
En 2006-2007 a lieu au Philbrook Museum of Art une exposition consacrée au peintre et à ses élèves américains. La cote élevée de ses peintures témoigne du regain d'intérêt des collectionneurs d'art pour son œuvre et du goût du public pour ses peintures dans les musées.

Œuvres dans les collections publiques peintures de William Bouguereau

Flore et Zéphyr, 1875, musée des beaux-arts de Mulhouse.

France

Égalité, 1848, musée d'Orsay, Paris.
Dante et Virgile, 1850, musée d'Orsay, Paris.
La Danse, 1856, musée d'Orsay, Paris.
Vierge consolatrice, 1875, Musée des Beaux-Arts, Strasbourg.
Flore et Zéphyr, 1875, Musée des Beaux-Arts, Mulhouse.
La naissance de Vénus, 1879, musée d'Orsay, Paris.
Compassion, 1897, musée d'Orsay, Paris.
L'Assaut, 1898, musée d'Orsay, Paris.
Les Oréades, 1902, musée d'Orsay, Paris.
Vierge aux anges, 1900, Petit Palais, Paris.
Le Jour des morts, 1859, musée des beaux-arts, Bordeaux.
Bacchante jouant avec une chèvre, 1862, musée des beaux-arts, Bordeaux.
Une Âme au Ciel, 1878, Musée d'Art et d'Archéologie du Périgord, Périgueux.
Flagellation de Notre Seigneur Jésus-Christ, 1880, musée des beaux-arts de La Rochelle en dépôt à la Cathédrale Saint-Louis de La Rochelle.
L'Océanide, 1904, musée des beaux-arts de La Rochelle.
Étude de tête femme, vers 1894, musée d'Évreux

Argentine

Premier Deuil, 1888, musée national des beaux-arts, Buenos Aires

Canada

Parure des champs, 1884, musée des beaux-arts de Montréal, Québec

Cuba

Le Crépuscule, 1882, National Museum of Art, La Havane

Espagne

Baigneuse, 1870, musée Gala-Salvador Dali
Après le Bain, 1875, Museo Teatro Salvador Dali, Figueiras

États-Unis

L'Art et la Littérature, 1867, Arnot Art Museum, New York
Amour Fraternel, 1851, Museum of Fine Arts, Boston
La Bataille des Centaures et des Lapithes, 1853, Virginia Museum of Fine Arts, Richmond
Le Printemps, 1866, Joslyn Art Museum, Omaha, Nebraska
Premières Caresses, 1866, Lyndhurst, National Trust for Historic Preservation, New York
L'art et la Litterature, 1867, Arnot Art Museum, New York
La Tricoteuse, 1869, Joslyn Art Museum in Omaha, Nebraska
La Sœur aînée, 1869, musée des beaux-arts de Houston
Homère et son guide, 1874, Milwaukee Art Museum, Milwaukee
La Charité, 1878, Smith College Museum of Art, Massachusetts
Jeune fille se défendant contre Éros, 1880, Getty Center, Los Angeles, Californie
Les Noisettes, 1882, Detroit Institute of Arts, Detroit
Enfant au Bain, 1886, Henry Art Gallery, University of Washington
Les Petites Mendiantes, 1890|, Syracuse University of Art Gallery
Fille, 1895, Carnegie Institute Museum of Art, Pittsburgh
L'admiration, 1897, Museum of Art, San Antonio, Texas
Inspiration, 1898, Columbus Museum of Art, Columbus, Ohio
Idylle Enfantine, 1900, Denver Art Museum, Colorado
Jeune Prêtresse, 1902, Memorial Art Gallery of the University of Rochester

Grande-Bretagne

Famille Indigente, 1865, Birmingham Museum and Art Gallery, Birmingham

Inde

Biblis, 1884, Salar Jung Museum

Œuvres
Prix, récompenses

1848, second prix de Rome pour Saint Pierre après sa délivrance de prison, vient retrouver les fidèles chez Marie .
1850, premier grand prix de Rome pour Zenobie retrouvée par les bergers sur les bords de l'Araxe .

Élèves

Henri Beau 1863-1949
William Barbotin
Henri Biva 1848-1928, à l'Académie Julian
Paul Chabas
Louis-Joseph-Raphaël Collin 1850-1916
François-Alfred Delobbe
Louis-Marie Désiré-Lucas
Théophile Deyrolle1844-1923
Jean de Francqueville
Gabriel Guérin 1869-1916
Émile Jourdan 1860-1931
Charles Amable Lenoir
Georges Meunier
Jules Ronsin 1867-1937
Lucien Simon 1861-1945 de 1880 à 1883
Émile Vernon
Émilie Desjeux

Liens

http://youtu.be/tPCnyYCB8_s Diaporama La pudibonderie américaine est effroyable (ce lien était bloqué il faut donner son âge !!!, pas de corps nus, par contre des gens qui se dégomment à coup de mitraillettes pas de problèmes !!!!
http://youtu.be/hpchE6ZrvNI Diaporama
http://youtu.be/ImDLYChb_Tg diaporama musical
http://youtu.be/eMmoayz4wDg diaporama
http://www.ina.fr/video/SXC02008782/a ... -a-la-peinture-video.html William Bouguereau



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#4190 sergueï Liapounov
Loriane Posté le : 29/11/2014 21:44
Le 30 novembre 1859 à Iaroslavl naît Sergueï Mikhaïlovitch Liapounov

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en russe : Сергей Михайлович Ляпунов est un compositeur russe, mort, à 64 ans, le 8 novembre 1924 à Paris, pianiste, il est formé au conservatoire de moscou, il a pou maîtres Karl Klindworth et Sergueï Taneïev, il est le frère du mathématicien Alexandre Liapounov

Sa vie

Après la mort de son père, l'astronome Mikhail Vassilievitch Liapounov, à Iaroslavl alors qu'il n'a que huit ans, Sergueï va vivre à Nijni Novgorod avec sa mère, Sofia Aleksandrovna Shilipova, son frère aîné Alexandre, futur grand mathématicien, et son frère cadet Boris. Sur les recommandations de Nikolaï Rubinstein, directeur du conservatoire de Moscou, Sergueï s'y inscrit en 1878. Ses principaux professeurs sont Karl Klindworth pour le piano et Sergueï Taneïev pour la composition.

Le musicien

En 1883, il rencontre le compositeur Mili Balakirev qu'il rejoint à Saint-Pétersbourg en 1885. Balakirev, lui-même originaire de Nijni Novgorod, prend le jeune pianiste-compositeur sous son aile et l'accompagne dans ses premières compositions aussi attentivement qu'il le fait avec les membres de son cercle, qui a succédé au fameux Groupe des Cinq. Liapounov est engagé comme directeur musical assistant à la Chapelle Impériale, puis accède au rang de professeur au Conservatoire de Saint-Pétersbourg en 1911. Après la Révolution, il émigre à Paris en 1923 et dirige une école de musique pour émigrés russes, mais meurt d'une attaque cardiaque peu de temps après.
Liapounov est issu d'une génération intermédiaire entre d'un côté le Groupe des Cinq et Tchaïkovski, et de l'autre côté des compositeurs comme Scriabine, Stravinsky, Prokofiev ou Chostakovitch. Avec Alexandre Glazounov et Anton Arenski, il reste bien moins connu que le néo romantique Sergueï Rachmaninov de dix ans son cadet.
Lui-même pianiste virtuose, comme Balakirev son mentor, Liapounov s'est illustré dans des œuvres pour cet instrument, avec ou sans orchestre. Il a également composé des chansons avec accompagnement au piano. Son œuvre la plus célèbre, écrite à la mémoire de Liszt, est Douze études d'exécution transcendante.

Liapounov est enterré à Paris, au Cimetière des Batignolles 24e division.

Famille

Il est aussi le frère du Mathématicien et physicien russe, membre de l'Académie des sciences Alexandre Liapounov. Celui-ci après des études à l'université de Saint-Pétersbourg, est assistant puis professeur à l'université de Kharkov. En 1902, il est nommé professeur à l'université de Saint-Pétersbourg.
Élève de P. L. Tchebychev, c'est le représentant le plus remarquable de l'école mathématique fondée par celui-ci. Il a créé une théorie moderne rigoureuse de la stabilité et du mouvement des systèmes mécaniques déterminés par un nombre fini de paramètres. Du point de vue mathématique, ce problème se ramène à l'étude du comportement limite des solutions d'un système d'équations différentielles ordinaires quand la variable indépendante tend vers l'infini. La stabilité était définie par Liapounov par rapport aux perturbations des données initiales du système. Avant Liapounov, les problèmes de stabilité étaient habituellement résolus en linéarisant les équations différentielles et en négligeant tout ce qui était d'ordre supérieur. Le mérite essentiel de Liapounov, dans sa thèse qui reste fondamentale, est d'avoir élaboré une méthode générale pour la solution des problèmes de stabilité. Dans cet ouvrage 1892, il donne une définition rigoureuse des notions fondamentales de cette théorie, sépare les cas où peut s'appliquer l'approximation du premier ordre de quelques cas importants, analysés en détail, où elle ne peut s'appliquer.
Il établit une série de résultats importants, relatifs à la stabilité : existence de solutions périodiques d'une certaine base de systèmes d'équations différentielles non linéaires et constructions de telles solutions ; étude qualitative du comportement des courbes intégrales des équations du mouvement au voisinage de la position d'équilibre.
Liapounov a étudié également les figures d'équilibre d'un fluide homogène ou légèrement hétérogène en rotation et dont les particules s'attirent selon la loi de gravitation. Il a établi l'existence de figures elliptiques seule hypothèse reconnue précédemment et découvert aussi celle de figures non elliptiques mais proches de celles-ci. Il a étudié alors la stabilité de ces figures d'équilibre dans le cas d'un liquide homogène.
En physique mathématique, Liapounov s'est intéressé au problème de Dirichlet, où sa contribution essentielle concerne le potentiel de double couche ou de dipôles et le comportement des dérivées de la solution près de la surface limite. Il démontre le premier la symétrie de la fonction de Green, qui intervient dans la solution.
En théorie des probabilités, Liapounov propose une nouvelle méthode de recherche, celle des fonctions caractéristiques. Il généralise les résultats de P. L. Tchebychev et de A. A. Markov et démontre le théorème central limite pour des conditions plus générales.

Son œuvre

Œuvres avec numéro d'opus
Trois Morceaux, op. 1 pour piano
Ballade, op. 2 - Ouverture symphonique 1883; rév. 1894-1896
Rêverie du soir, op. 3 pour piano 1880, rév. 1903
Concerto pour piano no 1 en mi bémol mineur, op. 4 1890
Impromptu en la bémol majeur, op. 5
Sept Préludes, op. 6 pour piano 1895
Ouverture solennelle sur des thèmes russes, op. 7 1886, créée le 6 mai 1886 à Saint-Pétersbourg
Nocturne en ré bémol, op. 8 pour piano
Deux Mazurkas, op. 9 pour piano : no 1 en fa dièse mineur, no 2 en ré bémol majeur
Trente Chants populaires russes, op. 10
Douze Études d'exécution transcendante pour le piano, op. 11 1900-1905
Berceuse en fa dièse majeur
Ronde des fantômes en ré dièse mineur
Carillon en si majeur
Terek "Le fleuve Terek" en sol dièse mineur
Nuit d'été en mi majeur
Tempête en ut dièse mineur
Idylle en la majeur
Chant épique en fa dièse mineur
Harpes Éoliennes en ré majeur
Lezghinka en si mineur
Ronde des sylphes en sol majeur
Elégie en mémoire de François Liszt en mi mineur
Symphonie no 1 en si mineur, op. 12 1887, créée le 23 avril 1888 à Saint-Pétersbourg
Trente-cinq Chansons populaires russes, op. 13 1897
Quatre Chansons, op. 14
Chansons russes, op. 15 1900
Polonaise, op. 16 pour orchestre 1902
Mazurka no 3 en mi bémol mineur, op. 17 pour piano
Novelette, op. 18 pour piano
Mazurka no 4 en la bémol majeur, op. 19 pour piano
Valse pensive en ré bémol majeur, op. 20 pour piano
Mazurka no 5 en si bémol mineur, op. 21 pour piano
Chant du crépuscule, op. 22 pour piano
Valse-Impromptu no 1 en ré majeur, op. 23 pour piano
Mazurka no 6 en sol majeur, op. 24 pour piano
Tarentelle en si bémol mineur, op. 25 pour piano
Chant d'automne en fa dièse mineur op. 26 pour piano 1906
Sonate pour piano en fa mineur, op. 27 1906-1908
Rhapsodie sur des thèmes ukrainiens, pour piano et orchestre op. 28 1907, créée le 23 mars 1908 à Berlin)
Valse-Impromptu no 2 en sol bémol majeur, op. 29 pour piano
Quatre Chansons, op. 30
Mazurka no 7 en sol dièse mineur, op. 31 pour piano
Quatre Chansons, op. 32
Deux pièces pour piano d'après Rouslan et Ludmila de Glinka, op. 33
Humoresque, op. 34 pour piano
Divertissements, op. 35 Huit morceaux pour piano
Mazurka no 8 en sol mineur, op. 36 pour piano 1909
Żelazowa Wola - Poème symphonique, op. 37 1909
Concerto pour piano no 2 en mi majeur, op. 38 1909
Trois Chansons, op. 39
Trois Morceaux de moyenne difficulté op. 40 pour piano 1910 : no 1 Prélude, no 2 Elégie, no 3 Humoresque
Fêtes de Noël Svyatki, op. 41 [pour piano] 1910
Trois Chansons, op. 42 1910-11
Sept Chansons, op. 43 1911
Trois Chansons, op. 44 1911
Scherzo, op. 45 pour piano
Barcarolle en sol dièse mineur, op. 46 pour piano 1911
Cinq Quatuors vocaux pour voix d'hommes op. 47
Cinq Quatuors vocaux pour voix d'hommes op. 48 1912
Variations sur un thème russe en ré dièse mineur op. 49 pour piano 1912
Quatre Chansons, op. 50 1912
Quatre Chansons, op. 51 1912
Quatre Chansons, op. 52 1912
Hashish - Poème symphonique, op. 53 1913
Prélude Pastoral en la bémol majeur, op. 54 pour orgue 1913
Grande Polonaise de Concert, op. 55 pour piano 1913
Quatre Chansons, op. 56 1913
Trois Morceaux, op. 57 pour piano
Prélude et Fugue, op. 58 pour piano
Six Morceaux faciles, op. 59 pour piano
Variations sur un thème géorgien, op. 60 pour piano 1914-15
Concerto pour violon et orchestre en ré mineur, op. 61 1915, rév. 1921
Œuvres sacrées, op. 62 1915
Sextuor pour piano, deux violons, alto, violoncelle et contrebasse, op. 63 1915, rév. 1921
Psaume 140 pour voix, harpe et orgue, op. 64 1916, rév. 1923
Sonatine, op. 65 pour piano
Symphonie no 2 en si bémol mineur op. 66 1910-1917, créée le 28 décembre 1950 à Leningrad
Vechernyaya pesn Chanson du soir - Cantate pour ténor, chœur et orchestre, op. 68 1920
Quatre Chansons, op. 69 1919,
Valse-Impromptu no 3 en mi majeur, op. 70 pour piano
Quatre Chansons, op. 71 1919–192

Œuvres sans numéro d'opus

Les Dons du Terek Дары Терека - Cantate pour alto solo, chœur et orchestre sur un poème de Lermontov 1883
Six Morceaux très faciles pour piano 1918-1919
Toccata et Fugue en ut majeur pour piano 1920
Canon pour piano 1923
Allegretto scherzando pour piano 1923
Deux Préludes pour piano
Transcription pour piano du Canon de Pachelbel
Transcription pour piano de "Kamarinskaya" Glinka

Liens externes

(en) Biographie par Dr. David C. F. Wright
(ru) Partitions téléchargeables
Partitions libres de Sergei Lyapunov sur l'International Music Score Library Project
Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Gemeinsame Normdatei • Bibliothèque nationale de la Diète

Liens
http://youtu.be/kLIqK5Ht_2M 12 études d'exécution transcendantales
http://youtu.be/iilKZ92jhhg Etudes d'exécution
http://youtu.be/cC3SLcHzFY4 Symphonie en B minor opus 12
http://youtu.be/wJbzIATP6HI Symphonie orientale poèmes
http://youtu.be/dzR-c4ELTOs Rhapsodie Urkraine
http://youtu.be/9FY9qTG2zn4 Sextuor en mineur
http://youtu.be/8Rq9-m-D9O0 Scherzo. Allegro vivace




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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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