| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Les Forums - Tous les messages

 Bas   Précédent   Suivant

« 1 ... 235 236 237 (238) 239 240 241 ... 956 »


Re: Les bons mots de Grenouille
Plume d'Or
Inscrit:
22/01/2012 16:15
De Alsace
Messages: 317
Niveau : 16; EXP : 64
HP : 0 / 391
MP : 105 / 14221
Hors Ligne
“La bêtise est infiniment plus fascinante que l'intelligence, infiniment plus profonde. L'intelligence a des limites, la bêtise n'en a pas.” Claude Chabrol




ROBERT ROCCA :

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

Cliquez pour afficher l


Robert Rocca ( Robert Paul Joseph Canaveso) est un chansonnier français, né le 11 juillet 1912 à Paris et mort le 11 avril 1994 à Bougival

Il fit ses débuts en 1932 à la Vache Enragée puis se produisit dans plusieurs cabarets parisiens. Avec Jean Valton, il fit les beaux jours du Caveau de la République.
Il fut également dans les années 1950-1960 avec son compère Jacques Grello un des piliers des émissions télévisées satiriques du dimanche La Boîte à sel et Le Grenier de Montmartre, ainsi que de l'émission Le Club des chansonniers sur Radio Luxembourg. Leurs dialogues suggéraient déjà le duo de Jean Yanne et Jacques Martin ou celui des Frères ennemis.
Robert Rocca est aussi le créateur, en 1949, d'une des rares chansons de cette période présentant l'homosexualité sous un jour positif : Dans ce pays-là, ils en sont tous, histoire d'une "petite ville de France" où tous les hommes sont homosexuels et "vivent en paix ».



POEME

Si...

Si tu sais réprimer les élans de ton âme,
Si tu peux composer avec la vérité
Et dans ton jeune esprit, éteindre toute flamme
Pour n'être jamais las, déçu ni dégoûté.

Si tu n'éprouves plus d'intérêt pour grand-chose,
Si tu es par bonheur raté dans ton métier,
Professeur sans disciple, avocaillon sans cause,
Commerçant en faillite ou docteur meurtrier.

Remplaçant le talent par quelques tours habiles,
Si tu peux te sentir à ton aise partout,
Paraître intelligent aux yeux des imbéciles,
Honnête et vertueux aux regards des filous.

Si tu peux évoquer sans visible faiblesse,
Et n'y croyant jamais, l'idéal des grands mots,
Si dès qu'on a fini de te botter les fesses,
Tu veux bien, sur-le-champ, embrasser ton bourreau.

Si tu sais en parlant cacher ton ignorance
Et sur n'importe quoi faire de grands discours,
Si tu peux, dans un mouvement d'éloquence,
Flétrir la trahison pour trahir à ton tour.

S'il t'est possible encore sans trop chercher la place
D'avoir dès qu'il le faut une main sur ton coeur,
D'être grand comédien virtuose en grimaces,
De mentir en donnant ta parole d'honneur.

Si les échecs dont tu es le seul responsable,
Ne t'empêchent jamais d'avoir le verbe haut,
Si tu peux sans frémir recevoir à ta table
Comme de vieux amis les plus tristes salauds.

Alors ne crains plus rien, fais confiance aux prophètes,
Le plus bel avenir désormais t'est promis,
Les honneurs les plus grands couronneront ta tête,

TU SERAS MINISTRE, MON FILS






SES CITATIONS :

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°




- “Tout homme a besoin d'une femme, ne serait-ce que parce qu'on ne peut pas toujours se plaindre du gouvernement.”


- “Savez-vous ce que j'ai vu sur un écriteau accroché dans une perception : Défense de cracher. Faudrait tout de même s'entendre !”

Cliquez pour afficher l


- “La lune de miel est finie quand le mari cesse d'aider sa femme à faire la vaisselle et qu'il la fait tout seul.”


- “Quand un mari vous surprend chez sa femme, blotti dans un placard, dites-lui que vous avez toujours été un homme rangé.”


- “Si toutes les femmes étaient fidèles, avec qui les hommes tromperaient-ils leurs femmes ?”


- “Les célibataires en savent plus long sur le mariage que les hommes mariés. Sans quoi, ils ne seraient pas restés célibataires.”


- “Ne dites jamais à une femme que vous allez lui faire subir les derniers outrages. Vous n’avez pas le droit de l’empêcher de croire en l’avenir.”


- “Le ciel regarde les hommes s’agiter avec tant d’étonnement que chaque jour la nuit lui en tombe !”


- “Il n'est pas difficile d'être un humoriste quand toute la classe politique travaille pour vous.”

Cliquez pour afficher l


- “1er janvier. Sur le calendrier, on lit circoncision. Ça commence bien ! Qu'est-ce qui va nous rester à la fin de l'année ?”


-" La fidélité est une salle d'attente entre deux trains de plaisirs."


-" Un rebouteux vient d'être condamné pour exercice illégal de la guérison."


Dialogue :
- " C'est dur de vivre jusqu'à cent ans ?
- " Je n'en suis pas mort ! "



Cliquez pour afficher l









IL EST ARRIVÉ …! ( en Alsace )

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°


LE VIN BOURRU ! hummm...:


Le vin bourru est un moût de raisin en fermentation, un moût qui n'est pas encore vin.
Ce vin trouble (levures en suspension) contient encore beaucoup de sucre.
Il ne peut se conserver longtemps car les levures continues à transformer, à décomposer le sucre (ou glucose) en alcool et acide carbonique.
Issu de cépages blancs ou rouges, c'est une boisson pétillante, gazeuse, de saveur sucrée, douce. Il a une couleur laiteuse, troublé par la lie et une teneur en alcool de 2 à 7 %.
Il est présenté en litre de verre avec une capsule métallique perforée mais sans bouchon afin de ne pas stoppé la fermentation.
Le vin bourru ou bourret est souvent bu aux mois de septembre, octobre jusqu'à la fin des vendanges

Autrefois, pour évaluer un futur millésime, les vignerons et consommateurs goûtaient le vinavant la fin de sa fermentation. Cette dégustation était traditionnellement faite au chai, chaque vigneron en profitant pour promouvoir son "vin nouveau". Désormais, on peut acheter du moût, en saison, dans les épiceries, les caves, en supermarché ou le boire au comptoir.
Selon les régions, il prend un nom différend. C'est ainsi qu'on l'appelle "neuer Süsser" en Alsace, "Bernache" en Anjou, Touraine et Haut-Poitou,
C'est aussi un laxatif.

"Paradis » ou Beaujolais nouveau, est un " vin " rouge pressé avant d'avoir achevé sa fermentation. Il a un goût différent puisqu'il s'agit de vin rouge partiellement fermenté. La macération a dissous des tanins, rendant le produit à mi chemin entre le bourru classique et le vin rouge.


Cliquez pour afficher l



Le Vigneron

Connaissez-vous ce regard ?
Qui a droit à tous nos égards

Ce n’est pas un jeune premier
Mais combien robuste et tout entier
Il y a quelque chose
Et pour cause
Que son visage soit mince ou rond
Il est vigneron

Merveilleusement ridé
Comme s’il avait été buriné
Ce regard empreint d’une forte présence
A été sculpté par les exigences
Façonné par la patience

Il y a une grandeur
Dans ses yeux francs et interrogateurs
Mais comment comprendre
Que de janvier à décembre
Sous cette peau tannée
Parfaitement modelée
Ce regard se modifie
De l’ardeur à la nostalgie

Il dialogue avec sa terre
Qui de longs mois est sa partenaire
Etant farouche
Elle exige qu’on la touche
Elle peut donner passionnément
Mais ne pardonne aucun manquement
Il y a une profonde compréhension
Dans ce couple parfois en opposition

Dès le premier soleil
Doucement elle s’éveille
Mais encore elle réveille
La grande saison
Celle du vigneron
Son fidèle compagnon

Cette terre souvent penchée
Doit sans cesse être remontée
Et ce vieux mur
Qui prudemment murmure
Je suis très fatigué
Il faut me consolider

Puis vient ce soupçon de verdure
Merveille de la nature
C’est là que les soins commencent
Qui pour lui sont immenses
Sur cette terre, ce regard prosterné
Veillera sur ce nouveau-né
Qui avide de soleil
Le sortira tôt de son sommeil
Tard il rentrera dans son foyer
Ayant écarté bien des dangers

Parfois la nature se déchaîne
Ayant aussi ses migraines
Malgré sa farouche volonté
Le vigneron doit accepter
Cette terrible circonstance
Qui entre dans la danse

Il a provoqué la fécondité
Et veille sur sa maturité
Qui parfois est compromise
Par une sorte de traîtrise

Vient l’année du Seigneur
Qui ne donne que le meilleur
Une douce bénédiction
Qui entre en communion
Sachant l’apprécier
Sans pour autant s’extasier
Content dans son for intérieur
Il sait auprès de ses interlocuteurs
Le reconnaître tout en dosant l’ampleur

Vers novembre il doit se retirer
Car cette terre capricieuse doit se reposer
Commence alors à la cave une fascinante mission
Le début d’une intime interrogation
Une véritable confession
Entre lui et le guillon
Alors ces rides durcies par la terre
S’assouplissent dans un mystère

En étroite communauté avec la nature
Il a pu conclure
Un pacte de noblesse
Qui provoque parfois l’ivresse

Vous connaissez maintenant ce regard
Qui a droit à tous nos égards

Henri Fayet






L' EGLISE DE LOOZ :

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°



Vue sous cet angle, cette église aurait presque l’air normale…

Cliquez pour afficher l

Cette église se situe en Belgique, dans la campagne de Looz, et elle a été conçue par le groupe d’architectes « Gijs Van Vaerenberg


Cliquez pour afficher l

Vue de face elle semble transparente



Cliquez pour afficher l

Les architectes qui ont dessiné cette église ont réussi à créer un monument unique et magique. Une véritable œuvre d’art qui se transforme en fonction de l’angle de vue de celui qui la regarde.



Cliquez pour afficher l

Vue sous certains angles, la structure joue avec notre esprit.


Cette création nommée «Lire entre les lignes » est composée de 100 couches d’acier empilées et décalées à égale distance. Une technique qui permet de créer des alternances de vides et de pleins qui donnent une vision différente du bâtiment en fonction de l’angle de vue.



Cliquez pour afficher l


Tantôt « pleine » et « normale », parfois ajourée, presque transparente ou comme coupée en deux ce bijoux d’architecture offre une vision poétique, épurée et tellement féérique… Un travail tout droit sorti de l’imaginaire !



Cliquez pour afficher l

Vue de l’intérieur on comprend mieux la façon dont la structure a été pensée.

Cliquez pour afficher l






LE MOT FIN :

°°°°°°°°°°°°°°°°


- « Sire le prince de Talleyrand est mort « annonce-t-on à Louis-Philippe.
- « Êtes-vous bien sûr qu’il en soit ainsi ? c’est qu’avec Talleyand il ne faut jamais juger sur les apparences et je ne vois pas quel intérêt il pouvait bien avoir à mourir en ce moment précis … «

————

Chacun sait qu’Arletty eut pendant l’Occupation une longue idylle avec un officier allemand. A la Libération de Paris, la police l’interroge. Une fois sortie du commissariat, un journaliste goguenard sort de la foule et l’interpelle:
- « Alors, comment vous sentez-vous ? «
- Arletty, songeuse:
- « Pas très résistante …. «

————

Conversation entre Louis XVIII et Talleyrand:

- « J’admire votre influence sur tout ce qui s’est passé en France. Comment avez-vous fait pour abattre d’abord le Directoire et plus tard, la puissance colossale de Bonaparte ? «
- « Mon Dieu, Sire, je n’ai vraiment rien fait pour cela c’est quelque chose d’inexplicable que j’ai en moi: je porte malheur aux gouvernements qui me négligent «

————

Lors de son soixante-quinzième anniversaire, en 1949, Winston Churchill croule sous hommages venus du monde entier. L’âge n’a pas encore affaibli ses capacités intellectuelles, ni son goût pour une autodérision toute britannique.
A sa fille qui lui demande pourquoi il bougonne malgré ces signes de sympathie innombrables, le grand homme rétorque songeur:
- « Je me sens prêt, quant à moi, à affronter le Créateur. Mais lui, est-il vraiment préparé pour cette terrible épreuve ? «

———

Dans les années 1930, Tristan Bernard commit l’imprudence de prendre la direction d’une salle, le théâtre Albert I 1er, rue du Rocher, devenu ensuite le théâtre Tristan Bernard. Il y tint cinq ans. mais le succès ne fut point au rendez-vous.

Tristan avait même coutume d’appeler son lieu " Le Sahara Bernard «

Quand on lui demandait une parce de faveur, il répondait:

- « Mille regrets, mais je ne donne que des rangées entières. Et il ajoutait gentiment :

- « L’endroit est désert, venez armé. «


———





LE DICO DE LÉO :


°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°



ANE :
Anesse du sexe masculin
ANESSE :
Ane du sexe féminin
ANON :
Suit du précédent
AH OUI:
Contraire du précédent


BAPTÊME :
Sacrement destiné à laver l’enfant nouveau-né d’une faute qu’il n’a pas commise.


BOIS :
Impératif du verbe boire qui se termine par une gueule du même nom.


CAMBRURE :
Provocation


CHASTETÉ :
Vice contre nature


DEUX ;
Le minimum du pluriel


DISCOTHÈQUE :
Chambre à airs


IMPUISSANCE :
Panne des sens


JUSTICE :
Une balance faussée.


PLÉONASMES :
Pile ou fesse. L’aveugle ivoirien


RAJEUNIR :
Façon féminine de vieillir


TALENT :
Le frère cadet du génie


ZÉBU:
Animal qui zézaie en revenant de l'abreuvoir




=============



ÇA NE SERT À RIEN DE LE SAVOIR :

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°



LE PREMIER LIVRE EN LIGNE INTERDIT :

En janvier 1996, quelques jours après le décès de François Mitterand survenu le 8 janvier, le docteur Gubler publie Le Grand Secret, un livre de mémoires,dans lequel il affirme avoir eu connaissance depuis de nombreuses années de la maladie du Président
- cancer de la prostate- qu’il aurait dissimulée derrière des bulletins de santé rassurants.

Sur plainte de la famille de l’ancien président de la République, le livre Le Grand secret est retiré de la vente.

Le directeur d’un cybercafé de Besançon, Pascal/Philippe Barbraud prend une étonnante initiative: Il scanne une à une les pages du livre interdit, les charge dans un micro ordinateur relié à Internet et en place le contenu sur son site Web.

Immédiatement des centaines de milliers d’internautes se connectent en vue de télécharger le livre proscrit.

La première version électronique d’un livre publié par un particulier en France demeurera en ligne à peine une semaine, rattrapé par une autre affaire judiciaire - non -paiement de pension alimentaire et problèmes liés à l’exploitation par le passé d’établissements commerciaux - Pascal/Philippe Barbraud est contraint de fermer son site et se retrouve en prison.


-=-=-=-=-=-=-=-=-



- Les girafes ont - comme le humains - sept vertèbres cervicales, mais les leurs peuvent mesurer jusqu’à 25 cm de long.
A de rares exception prés , tels les paresseux ou les lamantins, tous les mammifères en possèdent autant.

Cliquez pour afficher l


En revanche, les oiseaux en ont généralement davantage. Pas moins de vingt quatre chez le cygne, par exemple, ce qui le rend capable d’effectuer une rotation complète de la tête sur son axe.

-
=-=-=-=-=-=-=-


- Il n’était pas interdit de boire de l’alcool pendant la prohibition aux Etas Unis, on avait le droit d’en avoir chez soi et d’en consommer ….. mais il était interdit d’en fabriquer, d’en transporter de l’importer et de l’exporter ou d’en vendre.

-=-=-=-=-=—=-


- L’ Être humain à neuf sens minimum. En plus des cinq connus de tous - vue, ouïe, goût, odorat et toucher - il y en a quatre autres de répertoriés:
- La thermoception ( sensation de chaleur sur la peau )
- Le sens de l’équilibre ou équilibrioception, déterminée par notre oreille interne
- La nociception ( perception de la douleur )
- La proprioception ( capacité à repérer la position du corps dans l’espace )

Certains scientifiques y ajoutent la faim, la soif, le sens de la profondeur, du langage etc …

Cliquez pour afficher l


-=-=-=-=-=-=-


- L’obsession de l’érotomane est la conviction fantaisiste selon laquelle l’autre l’aime en retour. Cette maladie également appelée syndrome de Clérambault, appartient au groupe des psychoses et comprend en principe trois phase: l’espoir, le dépit et la rancune.
Les hypersexuels, eux souffrent de satyriasis ou de nymphomanie, selon qu’ils sont hommes ou femmes.

-=-=-=-=-=-=-



- Le jambon D’Aoste ne vient pas d’Italie mais de France, Aoste est une marque. C’est un produit industriel de l’Isère. Un arbitrage de la Commission Européenne lui interdit désormais de se vendre sous l’appellation « jambon d’Aoste « pour éviter la confusion avec le jambon artisanale fabriqué chez nos voisins.
Est ce bien efficace puisque la marque Aoste reste autorisée ?

-=-=-=-=-=-=-=-



- Indira Gandhi était la fille unique de Nehru, premier leader du parti du Congrés et compagnon de route de Mahatma Ganghi pendant un temps.
Elle se maria avec Feroze Gandhi, issu d’une famille sans rapport avec Mahatma Gandhi.
L’assassinat de Mahatma Gandhi, d’Indira, puis celui d’un de ses fils Rajiv Gandhi qui lui succéda comme Premier Ministre de l’Inde, contribuèrent à entretenir la confusion.

-=-=-=-=-=-=-=-


- C’est le chirurgien militaire Antoine Louis qui en 1791 fut le maître d’ouvrage de la guillotine : un couperet trapézoïdal mû par la simple force de la pesanteur, ce qui lui offrit un succès immédiat dans toute l’ Europe.

Et alors, Guillotin ?

Dés 1789, le professeur d’anatomie Joseph Ignace Guillotin prônait devant l’Assemblée nationale, une mode d’exécution égalitaire par décapitation de tous les condamnés à mort.
Des parlementaires mal intentionnés auraient alors associés son nom au « rasoir national « lequel a faillit s’appeler Louison ou Louisette en hommage au Docteur Antoine Louis.

Cliquez pour afficher l


Quant à Casimir Lefaucheux, il breveta en 1836, un nouveau type de munition pour fusil associant balle, poudre et amorçage.

-=-=-=-=-=-=-=-


Lors d’un tremblement de terre, on parle toujours de l’échelle de Richter, qui indique uniquement la magnitude de l’énergie dégagée en son épicentre, c’est pourtant l’échelle de Mercalli qui permet de se faire une idée des dégâts occasionnés sur la zone touchée ( centre ville ou zone désertique.)


-=-=-=-=--=-=-



Un café allongé est plus fort en caféine qu’un express car la caféine se diffuse dans l’eau , après les arômes et les autres composants de la mouture.
La quantité d’eau étant supérieure dans un café allongé par rapport à un café serré, le café allongé est donc plus fort en caféine.


-=-=-=-=-=-=-=-


En 1968 La Banque de Suède créa « le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’ Alfred Nobel, qui, en 1901, créa généreusement les prix Nobel de médecine, physique, chimie, littérature et de la paix, mais d’économie .... point .






LA MAISON INONDÉE ....

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°



Ces sols 3D trompe-l’oeil donnent l’impression de marcher sur l’eau.....



Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l


Ces sols en epoxy sont proposés par la société Imperia à Dubaï, qui détient pour le moment le monopole du marché. Mais les produits sont tellement populaires, que des concurrents risquent de débarquer rapidement.

D’après la société, ces sols liquides en 3D sont une toute récente innovation, d’abord utilisés dans les hôtels, bureaux et centres commerciaux. Mais ils insistent sur le fait que cette décoration intérieure ne doit pas être utilisée exclusivement dans la salle de bains ou les toilettes, car elle s’adapte à toutes les pièces de la maison, y compris les villas.


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l







ON REVISE NOS CLASSIQUES :

°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°



Le Voyage

Charles Baudelaire

À Maxime Du Camp



Pour l’enfant, amoureux de cartes et d’estampes,
L’univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le cœur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :

Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D’autres, l’horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d’une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.

Pour n’être pas changés en bêtes, ils s’enivrent
D’espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.

Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s’écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !

Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu’un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l’esprit humain n’a jamais su le nom !

II

Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.

Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n’étant nulle part, peut être n’importe où !
Où l’Homme, dont jamais l’espérance n’est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !

Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : « Ouvre l’œil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie :
« Amour… gloire… bonheur ! » Enfer ! c’est un écueil !

Chaque îlot signalé par l’homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L’Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu’un récif aux clartés du matin.

Ô le pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d’Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?

Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l’air, de brillants paradis ;
Son œil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.

III

Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d’astres et d’éthers.

Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l’ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d’horizons.

Dites, qu’avez-vous vu ?

IV

« Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d’imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.

La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.

Les plus riches cités, les plus beaux paysages,
Jamais ne contenaient l’attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !

- La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d’engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !

Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !

Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;

Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »

V

Et puis, et puis encore ?

VI

« Ô cerveaux enfantins !

Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l’avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l’échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l’immortel péché :

La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s’adorant et s’aimant sans dégoût ;
L’homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l’esclave et ruisseau dans l’égout ;

Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu’assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;

Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;

L’Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
« Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis ! »

Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l’opium immense !
- Tel est du globe entier l’éternel bulletin. »

VII

Amer savoir, celui qu’on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd’hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui !

Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s’il le faut. L’un court, et l’autre se tapit
Pour tromper l’ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,

Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d’autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.

Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu’autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,

Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le cœur joyeux d’un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : « Par ici ! vous qui voulez manger

Le Lotus parfumé ! c’est ici qu’on vendange
Les fruits miraculeux dont votre cœur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n’a jamais de fin ! »

À l’accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
« Pour rafraîchir ton cœur nage vers ton Électre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.

VIII

Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l’ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l’encre,
Nos cœurs que tu connais sont remplis de rayons !

Verse-nous ton poison pour qu’il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu’importe ?
Au fond de l’Inconnu pour trouver du nouveau !

Charles Baudelaire




-----------------


A Cupidon

Pierre De Ronsard


Le jour pousse la nuit,
Et la nuit sombre
Pousse le jour qui luit
D'une obscure ombre.

L'Autonne suit l'Esté,
Et l'aspre rage
Des vents n'a point esté
Apres l'orage.

Mais la fièvre d'amours
Qui me tourmente,
Demeure en moy tousjours,
Et ne s'alente.

Ce n'estoit pas moy, Dieu,
Qu'il falloit poindre,
Ta fleche en autre lieu
Se devoit joindre.

Poursuy les paresseux
Et les amuse,
Mais non pas moy, ne ceux
Qu'aime la Muse.

Helas, delivre moy
De ceste dure,
Qui plus rit, quand d'esmoy
Voit que j'endure.

Redonne la clarté
A mes tenebres,
Remets en liberté
Mes jours funebres.

Amour sois le support
De ma pensée,
Et guide à meilleur port
Ma nef cassée.

Tant plus je suis criant
Plus me reboute,
Plus je la suis priant
Et moins m'escoute.

Ne ma palle couleur
D'amour blesmie
N'a esmeu à douleur
Mon ennemie.

Ne sonner à son huis
De ma guiterre,
Ny pour elle les nuis
Dormir à terre.

Plus cruel n'est l'effort
De l'eau mutine
Qu'elle, lors que plus fort
Le vent s'obstine.

Ell' s'arme en sa beauté,
Et si ne pense
Voir de sa cruauté
La récompense.

Monstre toy le veinqueur,
Et d'elle enflame
Pour exemple le coeur
De telle flame,

Qui la soeur alluma
Trop indiscrete,
Et d'ardeur consuma
La Royne en Crete.

Pierre De Ronsard



——————




L'éternelle chanson

Rosemonde Gérard



Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.
Combien de fois jadis j'ai pu dire ' Je t'aime ' ?
Alors avec grand soin nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d'une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

Et comme chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,
Qu'importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave et serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent,
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.
C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car voistu chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
Retenir s'il se peut l'impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d'une richesse rare
J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève,
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.

Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête
Et tu me parleras d'amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

Rosemonde Gérard





PHOTOS :

°°°°°°°°°°°°°




Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l






Cliquez pour afficher l

Posté le : 18/09/2015 08:22
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Rodolphe III de Bourgogne
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57700
Hors Ligne
Et oui la Bourgogne fut un "pays puissant " et sa culture reste encore inscrite dans notre histoire.
Vive les bourguignons !
Mille mercis pour penser à me laisser un mot.
Loriane

Posté le : 17/09/2015 21:16
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 12-09-2015
Plume d'Or
Inscrit:
14/03/2014 18:40
De Paris
Messages: 1111
Niveau : 29; EXP : 25
HP : 0 / 706
MP : 370 / 21263
Hors Ligne
Sacré Jacques, après "Le médecin malgré lui", tu nous gratifies de la suite, plus moderne, "le patient malgré lui" où j'ai senti une pointe de vécu.
"Laser ou bistouri, telle est la question" aurait dit le docteur Ham Laite, un attaqué du bulbe élevé aux statistiques du ministère de la santé.
Donald

Posté le : 17/09/2015 08:14
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Michel Eyquem de Montaigne 2
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57700
Hors Ligne
Merci Istenozot, ton passage me réchauffe le coeur.
Montaigne fait partie de ma famille humaine au travers des siècles, autant par sa personne que par son goût pour la littérature te la philosophie.
Il est "pays " avec moi et j'ai eu le désir de me balader jusqu'à son château- demeure pour le visiter et être au plus près,.
J'ai un souvenir précis de la visite de son bureau dont la dimension très moyenne et sans fioriture laisse une impression d'intimité propre à la réflexion, à l'introspection.
Toute mon amitié.
Loriane

Posté le : 16/09/2015 22:33
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 12-09-2015
Modérateur
Inscrit:
02/02/2012 21:24
De Paris
Messages: 1494
Niveau : 32; EXP : 96
HP : 0 / 799
MP : 498 / 29005
Hors Ligne
Bravo pour toutes ces belles participations !

Couscous : ton personnage devrait faire moins subtile ! personne ne sait lire entre les lignes !

Iste : ton histoire me suggère un nouveau proverbe : " deux avis médicaux valent mieux qu'un, mais encore faut-il faire le bon calcul ! "

Donaldo : Ah ! c'est vraiment excellent ! Si j'avais un peu de temps, je mettrai ton texte en très mauvais alexandrins mais je crois Shakespeare ne nous pardonnerait jamais autant de sacrilèges en même temps !

Kj : mon côté échappée de la maternelle me fait apprécier ton texte sur le dialogue impromptu. Pauvre homme, que de tracacas !

Posté le : 15/09/2015 20:09
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Bienvenue aux écrivains en herbe.
Débutant
Inscrit:
14/09/2015 07:06
Messages: 2
Niveau : 1; EXP : 2
HP : 0 / 0
MP : 0 / 17
Hors Ligne
Bon, je ne sais pas trop comment on fait pour publier un poème, dans quelle catégorie etc alors je le mets là.

Rêverie au bord de l'eau

Douce vague,
Je divague,
Je m'ensable
Sur le sable.
Un peu d'eau,
Qui clapote,
Il fait beau,
Je barbotte.
Vaguelette
Aigrelette,
Transparente
Et patiente,
Vient lécher
Les graviers,
Reculant
Quelque temps,
Revenant
Les narguer.
Léger bruit,
Qui s'enfuit,
Clapotis
Si joli.
Petit vent
Agitant
Mes cheveux.
Malicieux,
Le soleil
Me surveille,
Me taquine,
Se débine,
Et se cache.
Je me fâche.
Un nuage
Me le prend,
Et la plage
Abritant,
C'est dommage,
C'est navrant.
Me le rend,
Il est temps.
Les gréements
Clochetant,
Les filets
Entassés.
L'air marin,
Les embruns
Asticotent
Mes narines.
Me picote
L'eau saline.
Les oiseaux
Sur les monts,
Tout là-haut
Font des ronds,
Décrivant
Un ballet,
Goélands
Si légers !
Douce brise,
Qui me frise
Et ravive
Mon esprit
Qui dérive.
L'eau jaillit
Sur la rive
Et me prive
De tourments.
Cet instant
Est charmant.

Posté le : 15/09/2015 10:26
_________________
Souricette
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Bonjour, me voilà !
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9500
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 57700
Hors Ligne
Chouette, chouette une petite souris.
Bienvenue parmi nous.

Posté le : 15/09/2015 09:46
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 12-09-2015
Plume d'Or
Inscrit:
14/03/2014 18:40
De Paris
Messages: 1111
Niveau : 29; EXP : 25
HP : 0 / 706
MP : 370 / 21263
Hors Ligne
Sacré Matthieu, même si ce n'est pas un saint, il méritait mieux, le pauvre, surtout avec sa mère branchée, "in the move".
J'espère que ce n'est pas un de tes collègues de travail, ma chère couscous.
Bravo
Donald

Posté le : 14/09/2015 20:03
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Bonjour, me voilà !
Débutant
Inscrit:
14/09/2015 07:06
Messages: 2
Niveau : 1; EXP : 2
HP : 0 / 0
MP : 0 / 17
Hors Ligne
Bonjour à tous, je ne savais pas quoi mettre comme titre. Je suis tombée ici en cherchant des forums et sites de partage en littérature et poésie. J'aime beaucoup écrire, avoir des avis sur ce que j'écris et lire les réalisations des autres. Je suis heureuse si je puis intégrer votre petite communauté.

Posté le : 14/09/2015 15:34
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re: Défi du 12-09-2015
Administrateur
Inscrit:
30/05/2013 12:47
Messages: 1622
Niveau : 34; EXP : 7
HP : 0 / 826
MP : 540 / 26799
Hors Ligne
Poussé par une envie pressante
Un homme en voiture puissante
S’arrête à la station d’essence
Et demande le lieu d’aisance.

Premier WC: c’est occupé,
Vers le second, va se poser,
Quand soudain s’élève une voix :
‘’Alors, dis moi comment ca va ?

-Ca va, merci, répondit- il,
Fronçant, quand même les sourcils
Curieux endroit pour engager,
Un échange, soit-il léger.

Mais notre homme étant fort poli,
La conversation s’établit :
- Comment, ta journée s’est passée
- Rien de spécial, j’ai bien bossé,

-Et, là que fait tu à l’instant,
-Tel toi, assis sur l’abattant,
Je fais caca, c’est ordinaire,
Car c’est l’endroit prévu pour faire !!!

Et le voisin, alors, de dire:
-Chérie, je raccroche y a un sbire,
Qui aux toilettes d’à coté,
Se mêle, sans y être invité,

Se croyant, nul doute, comique,
A notre échange téléphonique !!!!


Posté le : 14/09/2015 10:25
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut
« 1 ... 235 236 237 (238) 239 240 241 ... 956 »




Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
102 Personne(s) en ligne (63 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 102

Plus ...