« Ya tfaha !», Ô Pomme !

Date 26-02-2018 15:30:00 | Catégorie : Nouvelles


« Ya tfaha !», Ô Pomme !




« Ô Pomme, dis-moi pourquoi de toi, on s’engoue...
Entre fleurettes, jasmins, rayonnantes, tu es
Dans les hauteurs, inatteignable, tu es
Splendide, sereine, entr’ ramées tu te secoues »*

Ainsi chantait Rabh Driassa, le chanteur algérien, sa bien-aimée.
Ainsi, comme lui, fredonnait la jeune dame :

« C’était la belle époque où les gens n’étaient pas contrôlés, enfin par des numéros. Ils n'étaient pas pucelés comme des vaches ou des moutons. Ou du moins, ils l’ignoraient. Ce n’est pas comme ce temps de la mondialisation, où tout le monde veut devenir chanteur, même des médecins, des ingénieurs…Pfiou.
On a suivi la voie du shaitan, du diable et de ses alliés, nous avons déjà mordu dans la pomme.
« Tiens, tiens, tiens ! L’image de la pomme, la petite apple, oui la petite apple, vous connaissez ? L’apple croquée ( un seul croc) rien qu’un seul croc nous renseigne sur ce qu’on est devenu… Apple aurait intérêt à dessiner une pomme croquée toute entière, qu’elle n’en reste que des pépins. C’est déjà très bien qu’elle garde ses semences…même regorgées de poisons, mais j'ai pleinement confiance dans le Pouvoir de Dieu et d'honnêtes gens qui servent la cause des démunis et non leurs intérêts personnels ou le pouvoir. Des gens capables ainsi d'aider les populations " Fi sabili Allah ", inconditionnellement et non de réduire leur nombre à travers vaccins, guerres, terrorismes...etc en profitant de leur ignorance affirma-t-elle les yeux et le coeur resplendissant d' espoir, de lumière…

Elle se rappela la chanson de ce matin où le chanteur répétait : » ô Latifa, ô Latifa, ô Latifa, « rien que le nom d’une jeune fille, du début de la chanson jusqu’à la fin. Preuve que la chanson perd, elle aussi, de sa valeur.
Pourquoi ne pas être joyeuse, ai-je perdu Kennedy ?»

Elle poussa tout d’un coup des you you salvateurs, la plongeant dans une euphorie subite. Elle poussa des you you, mimant recevoir des femmes comme dans ces fêtes d’il y’a longtemps, très longtemps même puis commença à rire de tout son cœur, à rire avec ces femmes d’une période désuète, qui vivaient encore dans son cerveau.
" Qu’ai-je fait ? Des you you sans rime ni raison ? Dans une maison hantée par le silence ! Moi ? Des you you ? "

Sa fille qui était connectée, terrifiée par le son aigu de la voix de sa maman se déconnecta : Elle avait entendu sa mère... chantonner, se rassura puis sans rien dire se reconnecta…

* Traduction personnelle



https://www.youtube.com/watch?v=r2I611mChq0



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