Il fut un matin d’orage
Je te savais malade
Ce ne fut une dérobade
Tu m’as laissé seule en otage
Déboussolé je me suis mise
A te bousculer, te donner
Un souffle pour revivre aisé
Rien n’y fit, plus de remise
Nous avions passé ensemble
De si bons jours de bonheur
Tu me prenais ma nuit, hâbleur
A m’offrir ta passion tendre
Jamais je n’ai manqué ta beauté
Pas un seul toucher bien léger
N’a effleuré ma volonté de te quitter
Nous étions bien, nos yeux aimantés
Rappelle-moi, pourquoi ! Pourquoi fantaisie
Ces beaux voyages que nous avons faits
Nous aurions conquis le monde aimé
Tu sais c’est dur, de voir le noir d’ici
Que me dis-tu ? Pourquoi dire
Tu n’es plus à mes cotes, reviens !
Je t’assure, je ne frapperai plus, tiens !
Je t’aimais, mais je ne voulais l’écrire
Je t’en pris ouvre tes grands yeux
Tu me mets en rage, je transpire
Non de peur, car c’est la vie, pire !
La nature qui s’aigrit pour ces adieux
Me voilà tétanisée par ton abandon
Je ne vais pas pleurer, je t’échangerai
Il en va de la vie, on s’oublie enragé
On se console sur d’autres consoles
De toute façon je le sais, il y a mieux
Mais je voulais te garder, trésor
De mes yeux, inconsolables à tord
Amant de toi, ils ne resteront silencieux
Je te touche une dernière fois quand
Condoléance à ma pensée c’est fini
Tu vas me laisser là , ripant vers l’infini
Un baiser de mes yeux, salut mon écran.
Æ’C