J’ai voyagé vers tes beautés
Pour me saouler de tes délices
Sur le sable de tes caprices
Ta jupe flirtait avec l’azur rusé
O mon Ile
Le sain de tes galbes pointait
Pour biser le doux du ciel bleu
L’orchidée enjolivait ta pureté
Et ton cœur en feu m’émerveillait
Ô mon Ile
J’ai rêve du virevoltant de tes mots
La douceur, de ton «a ou, vi aim a moi »
Et je récoltais les fruits de tes pères d’attention
Comme trésors épargnés qu’on ne veut oublier
Ô mon Ile
J’ai visité la demeure de tes cirques
Salazie, Mafate, Cilaos m’ont accueillie
Lieux de félicité pour mes yeux ébahis
Quand j’ai entrevu le voile de la mariée
Ô mon Ile
J’ai eu désir de caresser ta peau
Je ne m’imaginais patchwork à la ronde
Quand tes enfants sont palette du monde
Qui traverse d’aise l’arc en ciel si beau
Ô mon Ile
Je me suis séparé de tes parfums
Un jour que cyclone te ravageait
Au-delà des mers en ma neuve demeure
Loin de toi, Sega, maloya ne danse plus
Et je voudrai oublier de vivre langueurs
O mon ile
Æ’C