O parure des doux jours de fééries
L’oiseau migrateur offre mot de poésie
Il se va migrer vers de nouveaux lointains
Il ne voudrait tourmenter majesté dépolie
Par le long voyage de la verdure démunie
Majestueuse silhouettes aux formes jaunies, rougies
Vous vous glissez dans le vent, jupe éblouie
Pour nous offrir votre beauté au chaque matin
Le dernier soleil tente de vous chahuter, Ô rêverie
Là l’automne ne laisse plus que brumes de pluie
Les feuillages laissent leur prestance dégarnie
S’échapper sur le sol, d’undernier sang de l’agonie
Vos folioles tournoient, bisent le vent ce petit malin
Pour déposer les belles sur le lit de la végétation étourdie
Qui ne veut de ces faux baisers, de l’intruse dégarnie
L’animal sauvage fait ses réserves abonnies
Il profite allègre des derniers jours de folies
Où l’herbe grasse ne manquait à leur vie d’incertain
Les mammifères entassent leurs dernières graisses englouties
Le jour échappe à la vie, pour laisser place a la nuit engourdie
Æ’C