En manque
Date 19-12-2017 10:10:00 | Catégorie : Poèmes
| En Manque
Etre en manque est l’une de ces sensations indéfinies Que l’on peut éprouver n’importe où, n’importe quand Quelque chose de bizarre que souvent l’on ressent Très loin, tout au fond de son être où elle est enfouie
On peut-être en manque de nicotine, de fumée Quand, pendant des années, par habitude ou par besoin Le geste d’allumer une cigarette est devenu routine au quotidien Et qu’un jour, pour une quelconque raison l’on doit cesser
Le même manque peut intervenir pour des motifs forts Que ce soit pour l’alcool, la drogue et que sais-je encore Qui affecte, non seulement la personne dans son physique Mais, ce qui plus grave, aussi dans son psychique
Mais il existe, à mon sens, un manque non moins important C’est celui qui concerne uniquement les sentiments Que l’on recherche auprès des autres, pour son propre réconfort Dès le premier jour de sa vie et cela jusqu’à sa mort
Tout petit, c’est inné, l’on recherche déjà l’affection souhaitée De son entourage proche, par des câlins, des mots réconfortants Puis, en grandissant, les besoins évolus bien évidemment Sur la nature des rapports affectifs, leurs quantités et surtout leurs intensités
D’après moi, on ne peut-être bien dans son corps, son esprit Qu’en ayant un équilibre entre l’affection donnée et celle reçue Mais il est certain que ce besoin diffère pour chaque individu Chaque personne étant unique, il peut varier, lui aussi
Je pense pouvoir même affirmer, sans me tromper Que sans affection sincère, il ne peut exister d’Amour intense et vrai Que, quand il y a un manque, l’on peut souffrir beaucoup Je suis certes trop sentimentale, mais ai-je tord, après tout ?
On parle actuellement de violences accrues dans nos écoles, nos citées N’est-il pas possible, que cela provienne à la base, de comportement généralisé D’égoïsme, du chacun pour soi, sans penser un seul moment au désarroi autour de nous Qu’un peu plus d’affection distribuée dans nos foyers, pourrait suffire après tout A changer bien des comportements et radoucir les mœurs surtout de nos enfants Leur démontrant par là , que la brutalité n’était l’atout que d’un petit nombre d’inconscients.
Que peut-on souhaiter de mieux pour ce siècle à venir Qu’un peu plus de chaleur humaine, de sentiments Au lieu de vouloir a tout pris tout détruire Avec des actes de violences gratuits et sans fondements.
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