Se pose le vers pur, croise rime d’airain
De ces douze pieds frais, votre satisfaction
J’aime les rendre doux, sage contemplation
Polis admirez-les! Ils se parent satin
N’ayez crainte ! Le e, bien muet, envolé
De sa ruche si gaie butinera rime
Posera frais nectars aux hauts forts de ces cimes
Offrandes réjouies d’être parures aisées
Le vers alvéolés douze travaux de styles
Méticuleux sera, te sceller à la cire
Pour phrase l’enjamber d’un radieux sourire
A ne pas déborder les enceintes de l’utile
À tire d’ailes conteront des musicalités
Pour vous laisser entrer sur les cieux harmonieux
De tous ces espaces où fous chantent amoureux
Pour vous donner ardent ce doux bien nourricier
ils te déposeront, ces rimes émoustillées
De tant s’agglutiner en duo fort malin
Au corps d’alexandrin comme miel surfin
De ces poèmes sains d’où suintent mélopées
Vous trouverez saveurs de ses exquis parfums
De nos mères, enfants, sociétés, amours
Ô vous mes doux ! Je veux, apiculteur, vos jours
Y subvenir heureux pour apaiser vos faims
L’abeille de mon coeur posera ta césure
De six pieds en six pieds pour solfège parfait
Produire ce bon do de la rime jouée
O bel alexandrin soit tonique bouture
ƒC