Voleur du temps futur
Date 19-11-2017 18:29:00 | Catégorie : Poèmes confirmés
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Voleur du temps futur tel se le veux ma raison Observer les espaces entre les espaces Se forger des sondes révélatrices de traces Qui détermineront les bonnes relations
Courir sur le grand noir des ondes inviolées Attendre les lumières donatrices d’images Qui vous révèlent les vérités des ripages Illusions du bien dérivé du mal instantané
Douanier pertinent des fuites persécutrices Au devoir d’étouffer les passages de l’immonde Construit ou à construire sur notre sage monde Pour reconvertir ces maux en sources novatrices
Faire coïncider le bien demain au bien présent Qui engendre le bonheur à l’age du temps d’éternité Ne pas laisser le furibond s’asseoir sur l’anxiété Mais Prédire le flux des ficelles qui ordonnent bel instant
Ne plus se laisser conduire aux seuls mots indécents Donner de la voix, de la rage à la couleur des cris Pour étourdir les entêtements sauvages trop épris De leurs déraisons de cracher hargneux l’impudent
Constater les lésions furieuses des passes séculaires Comprendre les expériences de toutes les impatiences De vivre dans la paix d’une ritournelle en jouissance Toutes nations indépendantes affiliées à la solidarité
Tant que nos mains seront fraîches, en notre pensée vivace On volera ce futur pour dire et redire l’inconséquent Tremble! Toi l’impertinent, on dévoile ta chienlit démente Tu n’auras de cesse de crier : - Je ne veux plus être ce fou rapace
Ces mains endeuillées du sang de nos tristes indignations Déverseront sur vos pensées vos immondices véreuses Qui détruiront vos fausses sagesses au fond du poreux Passoire des jus de la vérité sur vos corps en sanctions
On gardera pour notre paix, traces de vos ADN de putréfaction Vos bouches, vos lèvres ne persifleront plus le mal De vos langues perfides quand les écumes de vos rages s’affalent Sur notre surdité qui se repose aux calmes de nos jubilations.
Voleur de ce temps futur, du traumatisme on se préservera De ces chefs gouailleurs leur discours sarcastique On l’annihilera avant qu’il ne l’eusse émis sympathique Ils ne pourront plus nous gruger en leurs maléfices de scélérat ƒC
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