Je marche sur la lumière de ta pensée
Elle fuit dans ce lointain de mon incertain
Mais je me laisse conduire avec entrain
Car Je le sais, je m’y abandonnerai comblé
Au creuset de ta conscience se dissiperont
Tous les malaises, tous les soucis de vils jours
Quand je courrai fou vers le langoureux parcours
De ta vie qui se détendra impassible à mon frisson
Oh lumières brises-toi, arraches-toi de l’infini
M’accoupler enfin tendrement à ton langage soyeux
Celui où les mots s’étreignent du merveilleux
En mélopées caresses sur ton fier front ébahi
Et tes raies embraseront à satiété ma volonté
Au musc de ton esprit qui parfumera mon désir
Fumets d’un grand délire sur mes sages soupirs
Ils enivreront mes sens de ces voluptés ramifiés
Quand nuit tu hisseras de mes rêves mon étoile
Donne-lui ce bel éclat de ces facultés affirmées
Tendresses répétées à l’abondance prompte d’aimer
Pour me diriger sans retard au magnanime cérémonial
Lumière tu pourras alors rayonner dans l’univers
De notre passion pour illuminer nos affables fresques
Sur ton mur des amours nobles aux belles arabesques
Quand se mélangent les corps avides de soufrière
Ma pensée retiendra ton vol vers mes yeux de cristal
D’où suintera une perle d’amour sur ton grand cœur
Chérit là , trop fragile est elle! Pour embrasser l’erreur
De Te dissiper à l’approche d’une abeille de festival
Lumière éclaire la puissance de nos cœurs
Lumière, lumière épouse l’éclat de nos sens
Lumière engendre nos bonheurs sans défiance
Lumière, transporte notre passion, offre nous ta chaleur
A aimer, fidèle à s’aimer en nos vies
Æ’C