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En cette Journée terne, le soir me confia N’aguiche pasimprudent la pleine lune Viens prés de moi aux sillons de ma dune Où se cachent les secrets du faste des férias
Sombre dans mes bras n’hésite pas, là couches toi Dans les révélations salutaires de ma belle nuit Les étoiles étincelantes sont dans mon ciel éblouis Elles éclaireront ton conscient au format de ma loi
Quand tes yeux piégés s’abriteront de mon sable Tu me chemineras dans la vallée des mirifiques rêves Pour côtoyer serein des paysages radieux sans trêve Dans l’extravagance de la mouvance utile de mes fables
Je te laisserai le loisir utopique d’aimer sans vergogne Ceux que le réel ne veut jamais fallacieux te confier Dans la tendresse de mon espace pour pouvoir être mystifié Afin que tu veuilles toujours me serrer détaché de ta grogne
Dans ma vallée nocturne nous irons dans les vastes paradis Où chaque pas illumine la vie de fantastiques moments Revêtue des linges soyeux de la pureté des innocents Tu fouleras émoustillé ces mondes imaginaires de l’envie
Tu marcheras enchanté prés de tes aïeux au loin perdus Ils te fourniront preste leurs espérances du temps passé Héritage inné des amours survécus aux demains dépassés Que tu partageras à ta dulcinée surgie de sentiments tenus
Merci mon soir de ne me faire connaître le somptueux bonheur On est si bien dans ton univers au centre de mille richesses Où les faims n’ont plus de faims et chassent toutes les tristesses Pour laisser place à ces plaisirs conquis à l’instant de la fureur
Je te laisse profiter au mieux de toutes mes beautés instantanées Sache qu’à l’heure où mon voisin le jour viendra me saluer Je te quitterai sans préavis sur ton grand chemin de la réalité Puisses-tu enfin imaginer tous ces beaux mondes émancipés. ƒC
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