La fable de ''l'impot' steur'' (le retour de KJ titi)

Date 15-09-2017 17:07:29 | Catégorie : Poèmes confirmés


Reprenons la plume après quelques congés, bien mérités en région Provençale,
et pour re-débuter un petit poème que l'on a eu la gentillesse de primer lors d'un concours national.

La fable de ‘’ L’impots’teur’’

Il quêtait sans relâche, et sans nulle indulgence,
Redressant les quidams, ces cochons de payeurs,
Qui tentaient, ces marauds, de duper l’encaisseur
Qui ramasse les sous pour le bien de la France !!!

‘’Vous avez deux télés, n’en déclarez aucune,
Par ce biais, trahissez le contrat citoyen
Qui impose les règles : un pour tous, pour un,
Exceptés les pourvus, que la chose importune !!’’

‘’ Vous faites des ménages, pour clore, en fin de mois,
Un budget trop restreint, dites-vous, quel culot,
Avec huit cent euros mensuel, pas de sanglots,
On peut vivre aisément, et voir, comme des rois !!’’

Et le plus pitoyable, dans ce discours honteux,
C’était sa conviction, qu’il servait la nation,
Et aurait mérité, la considération,
De ses concitoyens, qu’il traquait tels des gueux !!

Un jour son exercice l’amena en un lieu,
Ou vivaient deux vieillards, à l’aube du trépas,
Qui vivaient chichement, sans abus, sans éclat,
Avec pour seul projet, rejoindre le Bon Dieu.

Que leur reprochait on à ces deux centenaires ?
Qui, bien avant la guerre, usaient déjà du lieu,
D’avoir point déclaré, Ah !! le forfait affreux,
D’élever quelques poules, dans le plus grand mystère !!!!!


‘’L’élevage est proscrit explosa l’intendant
Il vous faudra payer et ce, depuis le temps,
Ou votre poulailler clandestin est patent,
Soit 30 euros par jour et depuis 60 ans !!!’’

Ils eurent beau crier, leur bonne foi jurer,
Prouver que ces œufs frais, loin d’en faire profit,
Aux pauvres ils les donnaient, faisant de l’argent fi
Ayant pour seule acquêt, un bienfait procuré.

Avant de parapher, le vil procès-verbal,
La vieille, regardant ‘’l’impôts‘teur’’ dans les yeux,
Avança doucement :’’ Comme il est fort curieux,
Que l’agrément d’hier, soit ce jour illégal’’.

‘’Reconnus que nous fumes, après l’affreuse guerre,
Du vocable de Justes, et en remerciement
D’avoir, des enfants juifs, nourri gracieusement,
Grace à ce poulailler,…. ce jour ne compte guère…. ‘’

Aa niveau d’un état, le temps est oublieux
Hier il vous encense, demain il vous accable,
Selon que vous soyez pouilleux ou ‘’respectables’’
Soit vous payez l’impôt…..soit vous en payez….peu

Morale:
Dans un monde ou l’argent prime sur la vertu
Le nanti s’exonère quand le pauvre est tondu




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