Un jour d’hiver ma jeune amie
Perturbée tu es venue te confier
Sombre ta pensée, ici je te l’ai transcrite
Pour tenter chambardé, de soulager ton anxiété
Petite je ne connaissais aucune de ces choses
De ces adultes, seul j’en comprenais les sourires
Mais les feintes caresses engendraient la parasitose
De mes pleurs et chacun tentait de m’attendrir
De cette main libertine s’égarant à la trace perverse
Mon corps entier souffrait de ses avides cauchemars
Ne plus être là présente face à la force, à la renverse
Je n’oublierai pas, je n’oublierai plus ce vil rempart
De mes cris, de mes souffrances, famille tu as ries
Impossible que l’on me fasse enfant ces agapes
Personne trop aimable, trop simple pour oser ce délit
Enfant gâtée de la triste promiscuité tu dois être apte
Le feu pourrissait mes entrailles dans leur calme
Je dessinais pour mon age des hommes énigmatiques
Pour eux mon imagination trop fertile avait la palme
Toi le coupable tu étais mon bourbier non évangélique
Mes transpirations assorties de terribles peurs m’envahissaient
Quand l’heure sonnait à rester là ; seule dans cet appartement
Mes pleurs étalaient des caprices et la violence encore répondait
Celle de l’instant, celle de plus tard dans ma solitude démente
Les années ont passées, rien n’y a fait, mon mensonge
Toujours mon mensonge qui prévalait contre le plus insensé
Souffrances corporelles, trop gentille, trop bonne élève, se taire
Ne pas mettre en péril la cohabitation où aller, une vraie punition
J’ai traversé les océans , mon esprit voulant s’échapper loin de mon délire
Toi le coupable, tu as recommencé, pris dans la nasse tu as encore réussi
A te défiler de ces crimes commis et je t’ai suivi pour te voir subir
Mon Souhait, que tu pourrisses au cachot de tes vices et te voir puni.
Et enfin au demain je pourrai revivre délassée, rassurée
De ne plus te voir, de ne plus entendre ton râle de male
J’entreprendrai de m’enseigner ce qu’est une vie de femme aimée
Pour découvrir les vrais, les purs, les désirés plaisir d’une vie normale
Æ’C