Vie que t’ais-je causé? Voilà que tu me maltraites
Mes bonnes libations, Ã ton envers ont un revers
Tu dévores vorace, mon corps d’un geste pervers
Et tu me conduis inquiet, vers un duel de viles peines
Toi, Président des endémies, tu ouvres l’incartade
De la horde des picadors, qui attisent l’aiguillon
Taureau corps, toison noble tu ne veux résignation
Tu ne voudrais périr, aux châtiments de durs stigmates
Tu pense vaincre de ta puissance, leurs intransigeances
Une, deux, cent fois ils te piquent, Ã souffrir de douleurs
Que tu repousses démontrant, la vraie valeur de ta pudeur
Mais la multitude entame, ta résistance à leurs exigences
El Matador , toi le fou virus ; tu entred dans l’arène, cape d’hypnose
Tord au corps tu t’endors, ta force montre sa faiblesse
Ton museau fume, la transpiration de leur rudesse
Il te défie dans sa facilité, de te tenir dans sa psychose
La lame d’incubation brille, haut dans sa main austère
Taureau corps tu le sais, tu tomberas dans l’inconscient
Tu titubes, trop de maux ont couvert ton être patient
Dernier regard il te prévient, enserre cette langue de vipère
Taureau corps tu n’es plus, on t’entraîne membres amorphes
Vers le sorcier blanc, main scalpel c’est la dernière nouvelle
Taureau Corps tu t’inclines devant ta maladie, vertiges vers la passerelle
D’un retour à la bonne santé, relèves-toi de ce mal qui te réforme.
Ton oreille ils ne pourront l’offrir au peuple de la faucille
Tu vas sortir par la grande porte de cette arène blanche
Taureau corps tu sortiras victorieux, victoire de la revanche
Que ton soleil t’apporte pour que tu puisses revoir demain famille
CÆ’