¤
Je n’ai jamais oublié mes moments d’enfance
Tu nous grondais gentiment de ces gentillettes sottises
Déposant nos pleurs, patrimoine de ta tempérance
Nous étions mendiants de tes câlins aimants
Tu les déversais dans l’écrin de ton cœur
Nous serrant tendre, dans tes bras protecteurs
Ils nous apaisaient au berceau de tes yeux rassurants
Tu nous racontais sage l’histoire de la vrai vie
Premières dents, premiers pas, premier amour
Toujours attentionnée patiente de nos migrants jours
Guide des méandres de nos souffrances subies.
J’ai quitté le manoir de ta prévoyance
Gardée dans mon coeur tes exploits de Mère
Je m’en suis fait une bible que fort je serre
Pour ne pas oublier tes principes de patience
J’ai laissé la porte de mon esprit entrouverte
Pour que tu puisses comme à l’accoutumée
Me dire ces paroles conseillères que tu m’offrais
Perles de bontés enrubannées de petits baisers
Maman les ans ont passé mais nous sommes lÃ
Toujours à nous rendre cet amour qui ne sait s’user
Tu me diras et les moments d’incompréhensions passés
Ce n’était que brumes qui s’effaçaient dés les aubes déjÃ
Maman cet amour, notre monde, je le protége
Jamais mes mots ne seront plus forts, que les pulsions
De notre sang qui perle aux frontières de notre raison
Maman reine de ma dévotion que mes’’ je t’aime’’ t’assiègent.
Æ’C