Le Rubicon ( Défi du 21 01 2017)
Date 30-01-2017 10:06:52 | Catégorie : Poèmes confirmés
| Passer le Rubicon, point n’est aisée, la chose, Isté le Bourguignon, pourtant nous le propose, Sans même se poser la question de savoir Si chacun sait nager et dans l’eau se mouvoir !!
Autant sur le Pinard, j’aurai été disert, Tout aussi bien celui que l’on boit au dessert, Qu’en guise d’apéro, je ne suis pas sectaire, Mais parler de la flotte en rien, je suis expert !!!
Je lis bien les nouvelles, et vois bien la télé M’apprenant que César en voulant à Pompée, A gardé ses armées et a fondu sur Rome. Eternel débat, du pouvoir et des hommes :
Tenez, j’ai vu hier, des ‘’amis…’’ politiques, Affiliés au même courant démocratique, Se tailler des croupières au prétexte avoué, Qu’ils veulent l’un et l’autre au pouvoir accéder !!!
Une scène déjà vécue, y a peu de temps, Ou pour le même objet, deux autres militants, L’un venant de Bordeaux, et l’autre issu du Mans A fleuret moucheté s’écharpaient ………gentiment !!!
Est-ce l’appât du gain qui ainsi les attire, Justifiant cette bourre, qu’entre eux tous, ils se tirent, Des sortes d’Abbé Pierre, mais faute de béret, C’est hélas le chapeau, qu’au peuple ils font porter………. Car il en ainsi des serments enchanteurs, Les hommes politiques sont comme les braqueurs Qui quand ils ont l’’accent’’ annoncent ‘’avé’’ le ton Pourquoi on fait cela ??Mais pour le rubis !!, con !!.
Ce Rubicon bien tôt, moi j’ai cru le franchir J’avais juste vingt ans, devant moi l’avenir, Un physique de rêve, l’intellect brillant, Une grande modestie, en bref tous les talents.
Enjambant l’interdit, niant toutes limites, Les femmes dans mes bras dès lors se précipitent, Pour connaitre le graal, cet instant inédit, Que seul peut leur offrir l’ineffable Titi.
Il est de par le monde de nombreuses conquêtes Qui encore à ce jour, ces doux moment regrettent Et qu’aujourd’hui grand-mères parlant du Rubicon Franchi avec mézigue, elles avouent: c’était bon !!!
J’entends déjà d’ici les frustrés de l’Oréé S’offusquant des exploits que je viens de conter, Disant : ‘’mais quel hâbleur ce triste Tourangeau’’ La rancœur, ORéens, est un vilain défaut….
D’ajouter à cela :’’il nous dit qu’il est beau, Le propos est facile et peut être fort faux, Quand on sait que chacun présent sur notre ORée Ne connait pas de l’autre, un infime portrait ‘’
La chose n’est pas fausse et pour tout vous avouer, Cela me convient bien, nullement me déplait, Sachant que le vil temps, son œuvre ayant rempli, Reste un fabulateur, du Bellâtre Titi……
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