Sur la montagne délurée, de la vie
J’ai gravi absorbé, les pentues falaises
Quand soudain, le vertige se dresse
Raquetteur, surgit d’un précipice d’envies
Et le noir, vous informe impertinent
Reprend ton souffle, ce juste dérisoire
Ne le laisse pas, glisser au laminoir
Ton destin, n’est pas enclin au tentant
Conscience de vouloir, de pouvoir
Ciel d’azur, de vous interdire ce rite
Beauté désolée, de vider ce sang du mythe
Esprit entends-tu, ma bonne raison au soir
Ame tu es là , changer de carcasse
Ne rêves pas, l’heure t’est infidèle
Pressée de connaître, elle s’enfuit rebelle
Sur mon destin calmé, du grand cocasse
Il m’assène, au fond de mon être incontrôlé
Ce maudit esprit, des démences inqualifiables
Déjouant mon corps, de ses rejets irréfutables
Que le vent extasié, me transmet en légèreté
Les soleils me rappellent, les chaleurs de la vie
Sèment leur vitalité, sur la beauté des floraisons
Qui ravivent ma santé, de glaner sur ma raison
Le profit de jaillir, propre de ce ravissement servi
Je ferme les yeux des guerres, des tristes misères
Regarde le monde dans la passion des beautés
De l’arc en ciel des bontés j’extirpe les joies retrouvées
Mon esprit enfin se délie de ses soupirs amers
Je ne veux plus gravir ces montagnes illusoires
Parcourir les plaines de mes belles satisfactions
J’en trouverai pour sûr toujours de bonnes émotions
Cela est et sera à mon destin un vœu incantatoire
Pour bien courir sur les chemins du bonheur jubilatoire
☼ŦC