Dans le parc Wilson se pressaient de guillerets passants
Au détour d’une allée large, près du petit kiosque blanc
Faite orné d’une corolle lumineuse de rayons ardents
Emprisonné à la verdure de silhouettes ombrageuses rampantes
Le patchwork des ages s’asseyait calme en rangé
Pour être prêt à l’écoute des mélodie à venir
De cet après midi de bonheur à leur garantir
Le grand apaisement de leur vif esprit alléché
Un synthé commença à larmoyer en silence ses notes
Un tambourin se lia de confidence en douces sourdines
Les guitares sifflèrent au plaisir de montrer leur bon rythme
Quatre voix suaves s’échangèrent des trémolos rustiques en pelote
Puis tourna le manége coloré des refrains enchantés
Sur la piste idyllique de merveilleuses rimes poétiques
Les gouttes de notes musicales claires tombèrent empiriques
Sur les esprits serein et attendris qui se rafraîchissaient
De Brassens à Souchon les paroles se délièrent
Au gré des nobles mélodies sur nos âmes émerveillés
Elles saluaient accompagnées de nos sèches mains frappées
Les émotions traduites par nos pensées aurifères
Musette surprise aux poésies riches de Boris Vian
Le ton Monta alors dans l’allégorie d’un boogie-woogie
Qu’enchaîna nostalgique un tango léchant tout surpris
La mémoire de nos aînés : Leurs vieux pas de jeunes amants
La lumière abreuvait nos corps de ces ombres parfumées
Les partitions épanchaient notre soif de douces notes limpides
Les musiciens entretenaient soucieux notre volonté intrépide
De vouloir les aduler pour leur concert par trop bien module
La lumière sombra, nous prévenant du dernier tempo
La tête ensoleillée par toutes ces ondes musicales
Visages rayonnants d’un paisible bonheur sentimental
On regagnait sa masure témoin d’un jour plus que beau
☼ŦC