fut un matin, j’humais un très bon café Mon passe café tomba sur ma banquette Je ne m’imaginais pas devoir ramasser Un bonheur traînant sur mon vil passé
J’ai lu dans le marc de café un message Et mes yeux curieux ont entrevu bel auspice Un cœur auréole formait une belle image Pressentiment d’un amour sans naufrage
Mon esprit attentif entrepris une saine fouille Vers de nouveaux trésors démunis d’oxyde Anneau d’or qui vous soustrait de la trouille De périr solitaire à jamais, extrait de la houille
L’anneau et le cœur m’ont remis dans l’espoir De découvrir pour l’avenir enfin le bon gage Pour un futur amour qui ne serait pas dérisoire Mais comblerait mes vœux pieux d’être exécutoire
J’ai prévenu le marc, suffit balivernes j’en ai marre De rester naïf devant la promesse de ces béotiens Ils manègent la douleur de mon cœur qui dare-dare Fond de larmes trop brûlantes pour un amour phare
Ne me ment pas joli marc, dis moi toute cette vérité Mon avenir calme est il celui des amours assouvis ? Ceux qui vous donnent la force des sens endiablés Où la folie du raisonnable est de vouloir vous aimer
Je suis prêt je donne mon cœur, qu’on me le prenne Il saigne de bleus effluents pour des pensées d’altesse Elles empilent sur mon esprit toutes ces mirifiques scènes Celles où les corps se mélangent et sage s’enchaînent. ☼ƑƇ
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