Il pleuvait finement, le visage triste J’ai foulé délavé une piste nouvelle Non celle du noir qui vous attriste démentiel Mais Celle des couleurs qui attisent
Que vois-je flirter haut ! Mon bel arc en ciel Il disait un bonjour à cet universel débordant Ce grand peuple né au monde réel du temps Qui joue avec l’électronique de l’irréel
Curieux j’ai accosté sur ses doux arcs J’en ai vu leurs couleurs, en marques vives Dans leurs apports ; se démarquent instinctives De l’insignifiance des mauvaises remarques
Il y avait un arc pour le grand amour Celui ci était certes le plus serein Des bontés à surprendre tous les matins Pour vous assurer un bon parcours
Un autre à l’aspect d’un si tendre banal Qu’Il peut quelquefois vous offrir souffrances Mais là n’est pas en sorte sa magnificence L’essentiel est d’être d’intérêt général
Moi je me trouve bien sur ses couleurs de saison Elles lui donnent une bien riche valeur Celle de la jeunesse éphémère des candeurs Gage de réussite pour notre gaie passion
Je voudrai qu’il reste nuage éternel Qu’il cache toujours tous nos vils tourments Ces tristesses de notre imposant dément Quand les amours déchus se battent en duel ☼ƑƇ
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