Je me confesse, il en est ainsi
Mes pensées ne sont plus claires
Et j’admets comme dans un éclair
Que je me trompe du monde que voici
J’ai établi ma très grande morale
Sur le fait d’être dans l’osmose
De cette humanité pour laquelle j’ose
Vivre avec la bonne clef qui me soit vitale
Pourrai-je continuer à exacerber ma foi
Quand chacun me trompe d’inconsistance
A violer la règle en leur folle insistance
En stimulant par action mon triste désarroi
Si je pense, si je dis, je suis l’inqualifiable
Autodidacte de la pensée et de l’esprit
Qui méconnaît la leçon de ces dirigeants épris
Par leur pouvoir, de n’être jamais modifiable
Je me sens crasseux et pouilleux des misères
De tous ceux que l’on rejette comme des rebus
À la fosse des damnes aux demandes imbus
Cette pauvreté qui sème les troubles comme peur
Je ne voudrai que nos chefs au trois quart de Smig
Vivent dans le bonheur de pouvoir mieux crever
Dans un travail où l’on pompera leur vitalité
Et les magnats du fric s’enrichir de leurs tiques
Si vous donnez un travail précaire , donnez la dignité
Ne faites pas de ces hommes et de ces femmes
Des êtres inférieurs, esclaves modernes d’être fans
De vos paroles irrationnelles qui irritent factieuse ma pensée
Vous les nantis du pouvoir, frénétiques des euros
Qui pourchassaient le mandat, député de l’Europe
Faites amendes altruistes, déposez votre pelote
Que vous avez engrangée de la voix de tous ces héros
Je rêve d’être dans ce monde de la grande solidarité
Où chacun se comprend pour la bonne égalité
Bannière de notre peuple oublié par la fraternité
De ceux ci qui pose la règle pour l’autre, le déshérité.
Ne me dites pas ce sont des abuseurs, des tricheurs
Des tire au flanc, des faignants, des imposteurs,
Quelques-uns peut-être, mais de combien abandonnés
Par ces délocalisations ou ces licenciements financiers
Ne me parlez plus de fraternité mais de voleurs de sueurs
Ceux qui légalisent ces lois scélérates
Celles qui détruisent les victoires sociales de nos ainés
☼ƑƇ