Je marchais preste sur ton corps de marbre Cette grande banquise de ton doux silence Elle était aussi pure qu’un coup de sabre Qui vous tranche la gorge de la repentance
Mon cauchemar perdurait, noirci d’un ton vif Sur mon sommeil rétif, rêveries envahissante Qui me gardait aux fonds des enfers actifs Pour me jeter aux hautes flammes criantes
Tu étais toujours là reflet des beaux jours Lumineuses vertu, encens de mes caprices Je me taisais pour ce mal inconnu de l’amour De ce tout dernier mot qui sentait les sévices
Nous étions tous les deux sur la plaine du duel Le dos tourné pour ne plus voir nos douleurs Nos pas se dérobaient sous un grand tunnel Où le noir cernait les pensées de nos cœurs
L’aimant de notre amour débusqué se chargeait De la folle attirance de nos corps qui se défilaient De ce plus, de ce moins nous attendions le neutre Celui qui rejette les viles raisons, nues en leur feutre
Oh miracle le film décroche, voilà l’heure d’entracte Soudain je me réveille, dans mon rêve il se fait jour Mon aimée près de moi, je veux que sage elle contracte Un pacte de bonne harmonie, affilié à mon séjour
Mon amour que m’as- tu dis de si banal hier en riant Tes mots n’avaient pas les saveurs d’un bonheur Ils avaient le goût imposant des rêches épices de l’orient J’en ai gardé à ma nuit étoilée la teneur, celle de la peur
Elle s’est retournée contre moi, lisse peau de caméléon Qui s’accroche à la branche ténue et change de couleur - Mais mon amour laisse là ces fuyants mots de bourdon Ceux qui te glacent, allez rendors toi sur nos bonheurs. Et là heureux je rêve dos tourné à mon, cauchemar ☼₣€
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