Le sort ! Il m’a frappé, si j’ose dire ça Il m’a démantelé, je n’ai pas le droit de dire ça ! La vie était belle, parfois…
Je ne la voyais pas toujours belle Je ne la savourais pas ou peu Pourtant Pourtant J’avais tout
L’amour, la beauté et le succès Mais le cœur était en éternelle souffrance L’âme en éternelle combat, avec moi-même et mes « copains »
La peur était mon alliée Tout me travaillait, même une pointe de méchanceté Jusqu’à me pourrir ma vie bien enviée
Je n’ai pas savouré ma vie, je ne l’ai fait que rarement Et le jour est arrivé ou mon corps à heurté la maladie Mon corps m’est devenu étranger Et j’ai compris qu’il n’y a pas bien longtemps je vivais dans le paradis
Que j’avais ce qu’on appelait du succès Mais que j’étais aveuglé par les méchancetés futiles des personnes qui m’entouraient Je donnais trop d’importance à quiconque et je m’oubliais
Là s’en est trop Ma vie je dois la saisir, la reconquérir Ne penser qu’à moi et à mes biens aimés
Etre égoïste est devenu mon mode de vie une attitude à adopter
Mais Il a fallu que je tombe pour mieux me relever J’en suis consciente et reconnaissante Que cette maladie est ma route vers la paix
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