Je sais que la quête est sans fin
Chacun de soi
Un puits sans fond
Se précipite
Et puis sans frein
Un jour, nos amours se défont.
Quel est cet antre au creux de nous
Où se délite
Et puis s’en fout
La course ne nous comble pas
Qui prends des hauts
Méprends les bas.
J’ai beau foncer dans le décor
Rien ne me range dans la file
Rien ne se fait
Ne me rend fort
Ne m’embobine comme un fil.
Je cours,
Mais je n’échappe pas
A ce qui nous ronge ici-bas
Le manque à être de nos nuits
Ce trou qui jamais ne s’emplit.