
C’était un demi dieu, être de la beauté
Au torse buriné de ces virils apollons
Il frimait comme les éloquents aux balcons
Il traquait les cœurs pareil à ces beaux papillons
Il vivait sa vie au rythme des gens pressés
Sportif il terrassait ses adversaires du regard
Se vautrait sans souci dans de nobles réceptions
Devant l’adversité trouvait la bonne solution
Il ne perdait de temps pour les lucratives occupations
Et vivait sa vie pour toujours ne vivre bagnard
Il avait une grande passion la conduite rapide
Son bolide aux nombreux chevaux du sublime
Lui apportait une grande poussée d’adrénaline
Il abusait de son assurance contre l’avis de Line
Il vivait sa vie au mépris des dangers insipides
Il partit un soir à la sortie d’une belle entrevue
Dans un paysage surnaturel de l’opaque fumée
Il fit le pari de relier Paris avant la fin de soirée
Line l’invita à renoncer pour ce pari insensé
Il vivait sa vie, sans souci d’une possible bévue
Il quitta son sentiment pour se ceinturer à son amie
Lui fit vomir impatient sa puissance à crier l’incertain
Sa vision contrefaite au petit matin par la prise d’embruns
La belle amie, décolla, vira, se retourna contre un fort sapin
Il vivait sa vie, il ne voulait pas tutoyer les risques avilis
Le plus fort des forts devenait le plus faible des amples
Sa confiance l’avait fuit devant son instabilité impertinente
Il avait choisi de braver les éléments de l’intempérance
Au chaos de la froissure il rendait son âme de la divergence
Il quittait sa vie, il nous donnait raison de fuir son exemple.
Votre puissance peut-elle être, gardez vous d’invincibilité
Le destin ne fait de pari, votre acte vicié n’est de son fait
☼₣€