De profundis clamavi

Date 24-05-2017 09:29:16 | Catégorie : Poèmes


Un bris de lumière vibre sous tes paupières,
Il scintille comme les beaux feux de Bengale.
Un fragment d’univers loge sous tes cils clairs,
Teint mon grand ciel telle l’aurore boréale.

Il scintille comme les beaux feux de Bengale,
Il enchante mon âme en ces jours si pluvieux,
Teint mon grand ciel telle l’aurore boréale,
Quand le soleil s’éteint dans les flots ombrageux.

Il enchante mon âme en ces jours si pluvieux
Et ces nuits, où je peine à trouver ce trésor,
Quand le soleil s‘éteint dans les flots ombrageux,
Je suis ce vieux vaisseau que gouverne la mort.

Et ces nuits où je peine à trouver ce trésor
Enfoui dans ces souvenirs dès lors sans ardeur,
Je suis ce vieux vaisseau que gouverne la mort,
Qu’une passion funeste a conduit à l’horreur!

Enfoui dans ces souvenirs dès lors sans ardeur,
Je croyais cet amour plus puissant que ma vie
Qu’une passion funeste a conduit à l’horreur!
Je suis cet assassin qu’arma la jalousie.

Je croyais cet amour plus puissant que ma vie,
Misérable pantin guidé par les Furies,
Je suis cet assassin qu’arma la jalousie;
A tout jamais ton dernier râle me poursuit.

Misérable pantin guidé par les Furies,
Je surpris tes soupirs dans la brume du soir;
A tout jamais ton dernier râle me poursuit,
Pendant que je hurlais mon profond désespoir,

Je surpris tes soupirs dans la brume du soir,
Penchée tendrement sur une ombre ravie
Pendant que je hurlais mon profond désespoir,
J'étranglais ta beauté de ces mains si impies.

Penchée tendrement sur une ombre ravie,
Elle n'était que ma forme sculptée, sans vie,
J'étranglais ta beauté de ces mains si impies,
Je n'ai pu distinguer ma modeste effigie.

Elle n'était que ma forme sculptée, sans vie,
Tu l'avais créée pour tromper ton ennui,
Je n'ai pu distinguer ma modeste effigie;
Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie,

Tu l'avais créée pour tromper ton ennui,
A présent sous terre, tu m'attends, impatiente,
Dans ce sombre cachot, je maudis mon sosie
Et bientôt, l'échafaud comblera ton attente.
,
A présent sous terre, tu m'attends, impatiente,
Un fragment d'univers loge sous tes cils clairs
Et bientôt, l'échafaud comblera ton attente.
Un bris de lumière vibre sous tes paupières.



Cet article provient de L'ORée des Rêves votre site pour lire écrire publier poèmes nouvelles en ligne
http://www.loree-des-reves.com

L'url pour cet article est :
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/article.php?storyid=7729