Au banc de l’école de sa prime jeunesse Il racontait des histoires faites d’ivresse Entrant passionné de la presse de l’est Devint reporter de la vie des princes
Pour l’authenticité de ces vrais longs récits Il traversa le monde de ci de là sur son infini Recherchant le mieux pour ses lecteurs d’ici Dans les frasques humaines de toues contrées
De ces viles guerres, le lai il n’en avait que faire Prés de l’information comme toujours naguère Il vivait en toute première ligne, voilà sa passion
Au cœur des combats, un seul désir: sage : la vérité Q’il donnerait leste à ces chers lecteurs invétérés Il Chercha un transport empressé qui l’y conduire
Harnaché comme ces bons soldats des armistices Le fusil rempli d’une encre transpirant les solstices
Jamais inquiet d’être pris en délit par un fol ennemi Le front haut pour mieux débusquer tous les interdits
Il pesta son ami «allons vite, mes lecteurs m’attendent »
Un bruit infernal, un dernier sourire pour dernier mot. Il aimait la liberté, il aimait la paix, intransigeant boulot Il n’est plus revenu, l’encre de son sang ne coulera plus ☼₣€
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