La victoire fébrile de l'oubli
Date 06-11-2015 21:50:00 | Catégorie : Poèmes confirmés
| Dans les envolées bien lyriques de ma vie, Le chemin des ombres obscurcit mes pensées ; Elles flétrissent mon âme et veulent être oubliées. De leur disparition, je peux être ravi.
Je n’ai pas oublié mon enfance d’Alger, Ses blanches rues sous un ciel puissant et superbe, Son beau soleil, ruisselant de toutes ses gerbes, Mais ses malheurs aussi, qui m’ont fait enrager.
Sans l’oublier, on peut ternir ce que l’on aime, On peut chasser de soi jusqu’à son souvenir, Mais pour autant, de son cœur, ne pas le bannir. De tout notre être, il demeure le maître suprême.
Tout au fond de notre âme, une voix douce et tendre, Qui, au milieu de nos émois, se fait entendre, Ravive ce que l’on a vu naître et finir, A vouloir qu’il en devienne notre avenir.
Soyez donc pour nous le printemps qui se veut naître, Aux mille roses qui veulent se faire connaître. Elles sont d’adorables fleurs qui peuvent périr Dont le culte éternel va toujours nous ravir.
Jacques Hosotte
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