La lionne et la hyène servante(fable)

Date 14-06-2012 11:50:00 | Catégorie : Poèmes



Il était depuis l’éternité que se fut temps
Qu’une lionne et sa servante qu’était hyène
Vivaient de pair, de leur si bon tempérament
Dans une vie débarrassée de toute gêne

Fière Dame lionne chassait pour son vivre
Notre hyène se nourrissait humble des restes
Elles se mouvaient dans la féconde contrée ivre
Des Proies léguées afin qu’elles ne se détestent

L’hyène de bonté sauvait Dame lionne de la pourriture
Pour que celle-ci n’eut à penser d’aucun soin oublié
D’us propreté se laissait rogner tous déchets
Dans un parfait d’entraide hélant bon futur

Un jour Dame lionne dit à sa servante hyène
- Je ne veux plus en ce lieu de ta présence
- Assez piller le parterre de mon hygiène
- j’y perds l’air, confié à ton insolence

L’hyène choquée eut à lui dire et répondit :
- Depuis la nuit de tous ces temps que fut temps
- je nettoie ton vil, tes rapines pour ma survie
-Ravie sois-tu que je t’évite tous les tourments

-Je t’épargne troublée ces grands dangers putrides
- Ceux qui posent sur ton toi le virus mortel
- Je peux aller vers l’ailleurs d‘autres interstices
- pour que soit sain le juste d’un esprit cruel

- Ne sois celle de l’intolérance dévoilée
- Ton grand regret pourrait ne plus avoir d’effet
- quand ton malheur se veut intrépide pourrir
Ma vie saine qui logeait en ton bon reflet

Dame lionne ourdit, entreprit la rupture
Pauvre hyène à ce rejet irréfléchi
Griffa rêche sa volonté de ne plus avoir futur
En tortura de désolations sa pure âme ahurie

L’hyène fixée s’en fut sage en d’autres parcelles
Dame Lionne endossa son intolérance
Au piège dut seule ménager, mais le put-elle
A rendre propre son espace d’indifférence

Dame lionne tracassée chercha hyène :
-Seule puis-je ! Je subis un si grand malheur
L’hyène dit : -Moi partie tu n’as subi déshonneur
-Rien ne m’est besoin, ni même gage de ta peine

-Que donc dédain puisse servir ta volonté
-Quand ton désir de me laisser fut ma famine
-Est-il si doux ! De te voir m’offrir ta vermine
-En ce jour quand mal n’est acquis à tout être rusé

Evitez-vous, l’infamie qui vous blessera
Vous pourriez, d’un quiproquo subir ce sort
Un outragé au destin clair toujours se sauvera
Alors sachez ne pas vous obliger au mors
Du relent rance du remord
☼₣€







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