Encor un matin, sans hier beau à voir Je me suis réveillé dans le fait noir Le voile de ma nuit grand espiègle Me disait mon destin dans la règle
Curieux je levais les barrières Qui dissimulaient d‘étranges lumières Elles brillaient d’un obscur vilain De celles qui vous, couvrent de l’incertain
J’ai traversé les mers calmes Assis sur les vagues de flammes Je tanguais sur un monde inconnu Mon bien-être, n’était pas superflu
J’ai soulevé de vastes montagnes Pour les déposer avec ma belle hargne Au pied d’amant tout admiratif Ô puissance, courage affectif
J’ai embrassé par milliers des feux Comme on chante des prières aux dieux Sans se consumer, ceux ci brimbalent En valeurs d’or, leurs bises cordiales
J’ai ramassé des myriades de fleurs Elles embaumaient le ciel de mes pleurs Ceux de mes bonheurs à nouveau réalistes Qui parcourent mes soirées d’aliéniste
J’ai entendu l’aubade de la princière fiesta Elle déambulait sur des notes de samba Sur le plancher de nos corps qui ressassent En duo leurs déhanchés, on se surpasse
Oh Malheur, je me suis réveillé ce matin Il fallait maintenant que je me prenne en main Mon esprit ressaisi, gardent tes habitudes A t’il dit à mon conscient, solitude est belle attitude ☼₣€
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