À l'aube, je me suis levé…

Date 14-04-2015 14:41:17 | Catégorie : Poèmes confirmés


À l'aube, je me suis levé…






Il y a des lieux qui m'attendent,
Comme ceux qui exhalent l'aigreur de mon enfance ;
Une enfance blessée,
Blessée dans l'amour,
Qui ressemble à cette allée de glaïeuls écarlates,
Limite à ne pas franchir,
Que j'ai coupé à la base,
Pour leur dire, j'existe… embrassez moi !





Aujourd'hui, JE SUIS BLESSÉ MAIS LIBRE…



Il existe des lieux qui m'attirent
Et que j'épouse…
Pour un jour,
Une heure, un instant !
L'instant d'un soupir,
D'un clin d'Å“il,
d'un battement de cil…
d'un cri…



Il y a des gens qui me souhaitent,
Certains me rêvent,
D'autres m'espèrent…
Il y a ceux qui me haïssent
Mais, je n'ai que faire de ces Intolérants,
De ces ignorants
Enfermés dans une consanguinité philosophique.


Moi, c'est toi que je désire.
C'est toi, qui m'inspire,
C'est pour toi que je respire…
C'est toi, que je veux !





Tu t'es donné, Nous nous sommes aimés,
Nous en avons pleuré ;
Nous étions heureux,
Allongés sur ce tapis de fleurs d'aubépine.



Mais une nuit où tu étais seul,
Tu n'as pas eu la patience d'attendre que le jour se lève,
Une envie soudaine de nuit éternelle,
T'a emporté !


Pourtant,
Moi, tous les matins
Pour ne pas qu'il n'oublie
Que mon cœur ne battait que pour lui,
Mes lèvres lui chuchotaient aux creux de l'oreille,
Ces paroles pleines d'avenir :
" Quand je suis avec toi,
j'oublie mes peurs,
J'oublie que je meurs".



Je le choyais tant,
Je l'aimais autant.

Le soir, mes mains redessinaient son corps,
Mes lèvres se "pausaient" sur les siennes
Et des larmes de vie perlaient sur nos corps ;
Mes paupières caressaient ses rêves
Et l'harmonie du soir
Semblait protéger l'espoir.




Je ne danserai plus avec son corps !



Je n'ai pas compris,
Je ne comprends plus.
Je ne comprends pas,
Tout ce vide autour de moi.



Il fait froid,
Mes peurs me glacent,
Mon enfance émergent ;
La vie m'assassine !





À l'aube je me suis levé.
Le long de la grève
j'ai marché,
Au fil de l'eau
j'ai noyé mes idéaux ;
Parterre fané,
kaléidoscope d'un Monde brisé.



Après la perte de l'être aimé on devient, quelqu'un d'autre,
Un étranger de sa propre vie,
Un SDF au pas lourd et hésitant !





Je n'aimerai plus !




Marco





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