Fleur est la vie

Date 06-04-2015 16:14:26 | Catégorie : Poèmes




Fleur est la vie




Fleur est la vie

Une graine
s’enfouie
dans
le
sol

Bercée par les racines
Elle baigne dans l’eau de pluie
Fermée dans la bassine de l’innocence
Bercée par les versets de la bible dans son enfance
Elle se noie dans cette eau selon maman

Petite fleur grandit dans le jardin d’enfant
Elle rit et pleure malgré le matin ardent
Des cris qui secouent l’orage
Des mépris et des dégouts sauvages

Elle grandit malgré les grands vents
Elle entre dans cette tendance d’aller toujours plus haut
Elle essai de rester humble comme un roseau
Mais hélas il est dur d’avoir le cœur léger dans ce réseau
Les temps de tempêtes egocentriques l’enchaînent
Ces temps l’écrasent pendant que les ténèbres se déchaînent

Un système qui perd ses racines éthiques
Ce fait est encré dans la sève de tout le monde car c’est généalogique
Perte de sens donc perte de sang? Pour moi ce n’est pas logique
Des lois et projets implantés germent des migraines
Cette maladie se propage en enlevant les arbres
Elle pourrit les générations futures avec sa gangrène

Arrivée dans la fleur de l’âge, cette fleur veut prendre son envol comme minerve
Mais elle oublie qu’elle est stable
Ce système la consume à tel point qu’elle rêve d’être un génie en herbe
En herbe ?
Pourquoi revenir à l’état d’inconscience inerte ou elle errait comme un ampullaire ?
Oui ! Je parle de ce cas social qui considère cette vie comme un jeu de société
Lâche, interminable et lourd
Tu as beau l’arroser rien ne pousse
Tu m’étonne c’est un bourgeois
Toi ?
Tu t’étouffe dans ces énormes boites à sardines et tu as soif de bonheur un jour




Je m’allonge comme ce texte au fur à mesure que les jours passent
Ici, Il n’ya que la chute qui est plus importante que l’atterrissage
Donc je plie mais ne rompt pas.
Ferme et unique,
Mes petites fleurs, mes anges admirent ma démonstration d’équilibriste diabolique
Ces petites rêvent déjà de prendre aussi leur envol tel des mésanges

Mais ce n’est pas si facile car moi je m’appauvris dans le vice
La terre est proche de moi un peu comme aux prémices
Ce rappel creuse mon trou jusqu’à la mort
Il dessine des trous dans le cerveau
Cerveau ?
Je dirai plutôt stigmate
Oui un stigmate que j’ai traîné toute ma vie
Quelle vie ?

Puis-je implorer le pardon pour une vie éternelle
Je crois peut être en son talent qui émerveille

Ou Dois-je vivre sans penser à prendre mon envol vers l’au-delà ?


Je ne suis pas si stable que je ne le pense


Aller toujours encore plus haut avec mon ego d’idolâtre


On se ressemble tous dans un sens


Toujours à la recherche de l’infinité à tout prix comme madame Rafflesia Arnoldii.





Jules Stephane




Cet article provient de L'ORée des Rêves votre site pour lire écrire publier poèmes nouvelles en ligne
http://www.loree-des-reves.com

L'url pour cet article est :
http://www.loree-des-reves.com/modules/xnews/article.php?storyid=6097