Au risque de vous plaire
Date 29-05-2012 00:20:00 | Catégorie : Poèmes
| Après avoir connu tant d'aspects de la terre, De pauvres, près de moi, qui partageaient leur pain, De bourgeois, de nantis, de gavés, de rupins, J'ai appris à aimer et à ne pas me taire.
Ainsi donc, tout est gris, il n'y a plus d'espoir ? Et c'est dans le confort où tout est si facile Qu'il est bon de trouver le monde difficile ? Permettez le bémol que j'apporte ce soir.
L'espoir que j'ai nourri, tout au long de ma vie N'a pas été facile à nourrir tous les jours. J'ai connu des ciels noirs en de nombreux séjours, Mais rencontrer demain me fait toujours envie.
L'amour qui fait pleurer reste toujours l'amour; Il éprouve le coeur et enrichi votre âme. Vous gardez la blessure et le chagrin vous arme Pour un autre chagrin qui surviendra. Toujours.
Il fut un temps où tout venait de la nature; Chacune de nos heures, dès le soleil levant Nous voyait affairés à courir dans le vent, Dans le froid, sous la pluie, entourés de verdure.
Et aujourd'hui encore, même en traînant le pas, Je vais à sa rencontre et elle me reconnait. La vie est mon amie, chaque jour, je renaîs. Elle prendra soin de moi, quand viendra mon trépas.
Alors, pardonnez-moi, vous qui avez vingt ans, Ou trente, ou bien quarante, et, pour certains, bien plus, Dites-moi : De la vie, qu'est-ce qui vous déplut ? De la laisser passer sans en goûter le temps ?
Une triste langueur, du fond d'un bon fauteuil, Peut inspirer parfois, mais juste ce qu'il faut. Je ne dois pas le dire ?Ah...c'est là mon défaut. Je le dis en ami, et un sourire dans l'oeil.
Allons, rions ensemble et donnons du bonheur, En levant notre verre, qu'il soit plein ou bien vide ! Gardez un coeur d'enfant et oubliez vos rides ! Faites le plein de joies, avant que sonne l'heure.
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