Bonne année
Date 31-12-2014 15:03:52 | Catégorie : Poèmes confirmés
| Je profite de cet instant unique, à la fois terrible et magnifique, pour observer l'horizon de cette nouvelle Ère qui s'annonce. Et tandis que je chevauche plaisamment tempêtes et orages monstrueux, tandis que je gravis les derniers échelons menant à cette roche titanesque veinée d'or et d'argent, je gagne en assurance. Mes mots se figent soudain à la frange de mon Esprit libéré. Mes yeux se tournent une fois de plus vers cette Frontière nébuleuse ; car ce pic titanesque au sommet duquel je me tiens désormais laisse peu à peu place aux ruines de cette Civilisation désemparée et condamnée dont je suis. J'y discerne villes et villages, forêts et déserts, fleuves et rivières, qui s'étendent au loin. J'y observe peuples sédentaires ou nomades qui lui appartiennent et qui se rient de cet Avenir aux enjeux colossaux et mirifiques dont chacun de nous fait partie. Et je leur dit - comme à toi,à mes amis, mes connaissances, à ceux et celles qui me sont chers ou qui m'apprécient - ceci : Je vous souhaite, à l'Aube de cette nouvelle Année qui s'annonce, tout le meilleur du monde. Que votre santé soit bonne ; que vos projets aient un éclat retentissant, aussi puissant que vous le souhaitez si ardemment. Que vous soyez heureux, entourés de vos proches, de votre famille, de vos amis, des personnes qui brûlent d'un éclat sans pareil au fond de votre cœur et de votre âme. C'est tout ce que je peux vous souhaiter du plus profond de ce que j'ai en moi ; moi qui vous apprécie chacun et chacune pour ce que vous êtes, pour ce que vous représentez à mes yeux ; pour la valeur que je vous accorde, et qui, pour moi, à votre encontre, est si intense et si passionnée ; pour ce que nous partageons et échangeons ensemble à chaque fois que l'occasion ou la possibilité se présente à nous ; ou encore, à chaque fois que vous avez la volonté de m'accorder un peu de votre temps. Pour tous ces trésors qui existent en chacun et chacune d'entre vous, et qui illuminent mon existence à chaque fois que vous m'accordez cet insigne privilège qui est e ne pas m'oublier ou de ne pas me négliger. Merci donc, à vous tous et à vous toutes - même si je désirerai être plus proche de certaines d'entre vous dont la présence me manque parfois si cruellement que j'en souffre intérieurement. Et, alors que je me tiens debout au sommet de ce rocher escarpé, au centre de cette contrée désolée et déchirée par les éléments déchaînés, je songe à tous ceux et toutes celles que je n'ai pas l'audace de nommer. Je regarde, au loin, cette plaine herbeuse où les ultimes fragments d'une Civilisation décadente dansant en permanence sur les flancs d'un volcan sur le point d'entrer en éruption...
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