Aux prémices de la création Nous étions innocents comme des roseaux Joyeux visage au cœur d'agneaux Notre âme était en action
Nos pères dans cette forêt étaient nos étamines Nos mères liées à nos pères étaient nos anthères Nos Pères clamaient le respect de la nature comme établie Jusqu’à ce que nos petites fleurs nous enterrent
Etre passionné, j'avais la main verte Mais il s’avère que dans la fleur de l’Age On effleure les pépins de la nature sauvage Hélas le dur labeur d’une fleur entrant dans la société sévère Père prit sa feuille et la parole dans cette forêt avant sa déforestation
Petite fleur, dans cette jungle fait très attention
Il Ya les fourmis, les grosses travailleuse folles Elles sont Aliénées par l'obsession de la sève Elles oublient leur famille à cause leur fougue Egoïstes et hypocrites elles rêvent du statut d’Hippolyte Elles sont tous coincées dans leur fourmilière
Elles sont harcelées par les cigales Les cigales sont ces insectes hystériques Elles font croire aux fourmis qu’elles participent à des récitals Pourtant ces dernières mouraient en masses lors de la grippe ibérique Elles rêvaient tous de tuer un jour un bouc Les boucs sont des imbéciles qui croient avoir les pieds sur terre Ils pensent être libre et avoir tous les droits en mangeant les herbes Ces traitres en affaires prennent toujours leurs frères moutons comme bouc émissaires A en croire qu'ils ont été contaminés par le serpent Ce délinquant énervant qui mort et mange les gens Il justifie sa faim par le manque d’argent Il s’en prend même aux éléphants Ces vieilles personnes qui sont emprisonnées par l’horloge Ils croient aux fervents croyants en toge Ils enchainent tellement de prières que ces prières les enchainent Ils ont peur du corbeau médiateur de la mort et de ses menottes Ils encaissent les rires des pigeons Ces malheureux qui ont croqué la pomme d’Adam qui les a empoisonnés Ils vivent leur rêve car ils ont toujours donné des ailes Mais en réalité ce sont des claustrophobes encloisonnés qui rêvent d’être des poissons Forcé de respecter la loi donnée, Dans cette société aux animaux maronnés, Ils cherchent à moissonner les petites miettes d’or de l’aigle L’aigle, Celui qui se croit maitre du siècle Il est fier car il est armé des plus grands glaives et des plus grandes ailes Il survole la planète et méprise la misère Mais qu’il prenne garde car il est difficile de redescendre quand on a plus les pieds sur terre Et généralement ce comportement nous envoie six pieds sous terre
Père n’avait pas encore fini sa phrase que soudain un grand aquilon divisa le ciel et la terre
L’aigle qui prenait de grands airs fut terrasser et rejoignit le cimetière
A l’échelle microscopique les hommes sont des fleurs plantées sur la terre qui pensent avancer mais à l’échelle macroscopique ils se plantent.
Jules Stephane
|