
Didith
Date 04-09-2014 10:30:00 | Catégorie : Poèmes confirmés
| Didith
Puisque la camarde nous a ravi ton âme, Puisqu'elle nous laisse abandonnés avec la nausée Puisque tes yeux curieux, si coquins se sont fermés Pour aller courir dans les champs de Notre-Dame
Qu'importe que nous soyons fontaines de pleurs Et que trop esseulés noyés d'égoïstes larmes Que ton silence nouveau ne soit plus que vacarme Nous gardons souvenirs de la mère, amie-soeur
Alors Vole,
Oui Vole, vole Petite âme libérée, opalescence En sortilège heureux au ciel jaune orangé Et court, court encore petite souris affairée Légère, sans souffrance, dans ta transparence.
Vole encore et encore
Ton sillon est profond, tu as beaucoup semé Tes enfants, tes trésors portés avec amour Tes petits enfants, tous fruits de ton labour Et tant d' amis, aux coeurs desquels tu es gravée
Didith encore et encore
Ta présence amie, ta récolte fut féconde, Tes danses, tes colères, voyages, rires et folies Non, ne sont pas finis, les canards du lez l'on dit Puisque tu fus, tu es, tu seras, dans nos regards outre-tombes.
Didith encore, encore et encore Vole, et t'envole pour ta vie après la mort.
En dépit du baron-samedi et ses efforts Que nos mains soient vides, et nos coeurs moussons Aussi grand soit le ciel, nous te retrouverons Car Il en est toujours ainsi pour l'attachement profond
Lydia Maleville
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