Réponse à istenozot

Date 14-08-2014 21:30:00 | Catégorie : Textes


Réponse à istenozot.

Il y avait bien longtemps que je n'avais reçu une aussi longue lettre !
Hélas, elle est basée sur des erreurs d’interprétations. Je vais essayer de rester simple dans mes explications, pour autant que je puisse me sentir tenu de m'expliquer...
Le poème dont vous faites mention, 'l'art d'être modeste ', ne met, en aucune façon, un texte quelconque en cause. Je l'ai dit souvent, je ne me suis jamais prétendu poète et je suis le tout premier de mes lecteurs à savoir à quel endroit mon texte bat de l'aile . Il est pourtant bien rare que je reprenne ce que j'ai écrit. Quand j'ai fini un texte, je le relis. S'il me plait, je sens que je peux le publier. S'il ne me plait pas, je le déchire avec une précipitation que, d'ailleurs, rien ne justifie. Vous me croyez si vous voulez, mais je ne possède que deux ou trois poèmes que j'ai écrit. Tout ce qui existe, à part ceux-là, est sur l'Orée.
Ceci pour vous dire que, sachant à quel niveau placer mes écrits, je ne crois pas être en droit de critiquer les œuvres d'autres amateurs. Maintenant, et ce comme chacun d'entre nous, je ne peux m'empêcher d'avoir l’œil irrité par quelques dissonances, mauvaises rimes ou alexandrins boiteux . Cela était un des sujets de mon poème ' l'art d'être modeste ' . Il n'y a aucune liaison à faire avec une autre partie du poème où je mets en cause le manque de simplicité de certains auteurs qui se congratulent avec abondance . J'avais, d'ailleurs, repoussé des éloges de ce genre en disant qu'il était préférable d'être amis, sans plus.
La plupart des personnes pouvant se sentir concernés par mon petit trait d'humour sont d'ailleurs des poètes à qui je reconnais beaucoup de talent. Je ressens, au travers de leurs écrits, le poids d'une culture et d'une éducation que je n'ai pas reçu. J'ai appris à me débrouiller sans...C'est pourquoi certains commentaires sur mes textes font mention du style simple et dépouillé de mon écriture.
Maintenant, je ne me sens pas l'envie de comparer ma jeunesse à la votre, vous n'auriez rien à y gagner. J'ai appris très tôt à pardonner à ceux qui pensaient me vouloir du bien alors qu'ils auraient pu me détruire. A quinze ans et demi, je déchargeais des wagons de sacs de cent kilos de carbonate de soude. Le simple fait de mettre mon adresse sur une fiche de demande d'emploi m’ôtait toute chance d'être convoqué. J'aurais aimé faire des études.
Pardonnez-moi, mais votre longue diatribe sur Jeanne d' Arc m' a, disons, fait sourire. Depuis la communale, cette leçon de catéchisme à l'école laïque m'est restée au travers de la gorge. Je n'ai rien eu à inventer: je suis allé, grâce à google, chercher d'autres versions, écrites par divers historiens, sur des explications plus rationnelles sur la vie de Jeanne d'Arc
J'en ai fait un petit résumé. Chacun a la liberté d'y puiser ce qui lui convient. . Mais convenez que cela fait longtemps qu'on nous serine l'histoire de la jeune paysanne qui entend des voix et qui vole sauver son roi !
Je crois que c'est tout.
Je trouve tout à fait regrettable que vous ayez pu penser que je pouvais vous viser au travers de mon poème. Je le répète : je ne visais qu'à inciter à un peu plus de modération dans les commentaires.
J'ai, actuellement , quelques soucis qui m'éloignent de l'écriture. En temps ordinaire, j'aurais tenté de vous faire sourire, même si la tâche semble difficile.
Allons. prenez les choses plus simplement. Les gens comme moi peuvent parfois irriter, je le concède, mais sont rarement méchants .

Amicalement Bacchus




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