Flagornerie.
Date 25-07-2014 10:31:56 | Catégorie : Poèmes confirmés
| J’ai fait un cauchemar, de ces rêves angoissants Qui vous font en sursaut, fiévreux, moite de sueur Dans la nuit s’éveiller, votre corps frémissant A l’idée que ce songe n’était pas un leurre
Dans ce rêve insensé je partais en voyage En confiant au hasard le lieu de l’excursion Dans un pays étrange, ou semble t-il l’usage Était de glorifier son prochain sans raison
La flatterie de mise, en devenait grotesque Dans l’exagération, nullement contenue Le renard de la fable, dés lors, paraissait presque En louant le corbeau, gorgé de retenue
On se disait :’’ je t’aime, ton amitié m’honore, Et chacun de tes mots est toujours une obole Je remercie les Dieux, le destin et le sort Qui t’on mit sur ma route, mon ami, mon idole’’
L’excès en toute chose, est bien mauvais mentor Chacun à son dépend put alors l’évaluer Les probes amoureux des :’’je t’aime ‘’avaient peur Les mots étaient aphones, et tristement désuets
Sur une page blanche, le modeste félibre Qui, tel un artisan penché sur son ouvrage, N’a pour seule ambition, que d’oser faire vivre Le sens de la prose, s’en étranglait de rage
Il me fallait sortir de ce pharisaïsme Ou l’égo, qu’à sa taille, ne cesse de penser Alors que le cerveau souffrant d’égocentrisme Annexe ses neurones jusqu'à inanité
S’il est imaginaire, de ce triste voyage Sachons tirer leçon, que l’on peut faire notre : « L'orgueil se contente de son propre suffrage, Le flatteur a besoin du suffrage des autres »
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