
De la jeunesse à la vieillesse.
Date 16-12-2013 20:50:00 | Catégorie : Poèmes
| DE LA JEUNESSE A LA VIELLESSE
Dans ma jeunesse J’expérimente la paresse J’essaie d’éviter d’être entouré de gens qui pousse à l’ivresse Soleil et nuit passent dans la jeunesse Je regarde mes parents grandissant vers la vieillesse
La société évolue mais ne vieillit pas comme les hommes en années Le temps file et moi de l’école je passe à l’université Le temps file et mes parents et moi on est de plus en plus distancé Mais je sais que je souffrirai avant de mourir comme un damné
Les hommes naissent puis d’autres meurent Le cercle infernal continue sans faute dans la joie et finit dans la douleur Pour les parents accueillant leur enfant avec du cœur
Jeune au grand cœur d’agneau, regardant la vie Croyant entrer dans une bergerie, entre plutôt dans un haut fourneau Haut fourneau où jeune meurt à petit feu en finesse Haut fourneau qui me rapproche plus de la vieillesse
En bas déjà des corps calcinés de vieilles personnes En haut les jeunes qui s’efforcent d’oublier la réalité des choses Vieillir, je le sens à en mourir Apparaissent les caractéristiques physiques Te disant que tu es proche de la fosse sceptique
La jeunesse dans ma personne, j’évolue vers la vieillesse La vieillesse m’attend à bras ouvert là ou mon heure sonne La cloche de la mort, je l’entends mais de façon lointaine Le cercueil encore loin de façon certaine
Nouvel adulte entrant dans le système de haut fourneau Dans les mains, plus de lego, plus de sac à dos mais des journaux
La cloche sonne, la vie défile La mort cogne autour de moi, je fais tout mon possible pour m’accrocher au fil Jeune qui court vers les vices, Mais la vie précise que si tu précipites vite , Tu verras grandir tes chances de tomber dans le précipice.
A ma naissance, je sautais sur le fil de la vie A ma jeunesse, je marche comme un funambule sur le fil de la vie Atteignant ma majorité, je me bats pour m’accrocher au fil de la vie A ma vieillesse, j’aurai le fil contre le cœur, serré Peur de lâcher mais j’aurai plus de force et je sentirai le fil glisser.
Vanité des vanités, me disait la bible Calamité et banalité vivent jour et nuit Jeune ne se soucie guerre et cela est pénible Les vices poussent même au suicide Même en étant lucide, J’apprécierai leur défaite amère comme l’acide Et Accueilli à bras ouvert par l’ennemi du Christ
Le boomerang de la vie contrôlée par Dieu le bûcheron Chaque seconde, ses rayons s’abattront Ses moutons, Récolteront ce qu’ils auront semé à la mousson.
La jeunesse doit se respecter et ne pas se soulager Les vices sont vanité, la jeunesse n’est pas éternelle La vieillesse triomphera car elle est au bout du tunnel Autant la respecter puisqu’on ne peut pas la rejeter
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