Lorsque les oiseaux ne peuvent plus voler A l’envers ou à l’ endroit Que le vent ne peut plus les porter
Alors juste toi et moi, fermons les yeux un instant, rêvons encore un peu
Quand la neige ne peut plus tomber Sur toi ou sur moi Que nos épaules ne peuvent plus supporter
Rêvons encore un peu, fermons les yeux un instant, juste toi et moi
Lorsque les nuages ne pourront plus pleurer Leurs larmes, leurs émois Que les naissances seront d’un banal passé
Fermons les yeux, juste toi et moi, rêvons encore
Car si dans dix ans ou peut-être vingt nous nous regardions dans le miroir, pour n’y voir que deux branches mortes de ces deux vieux chênes que nous idolâtrions. Alors nos épaules ne supporteront plus jamais rien et nos cœurs tomberont en poussière. Même si la poussière ne me fait pas peur.
Lorsque les oiseaux ne pourront plus pleurer Sur toi ou sur moi Que les naissances nous seront d’un banal passé
Nous fermerons les yeux, juste toi et moi, rêverons encore
Quand la neige ne pourra plus voler A l’envers ou à l’endroit Que nos épaules ne pourront plus supporter
Nous rêverons encore un peu, nous fermerons les yeux, juste toi et moi
Lorsque les nuages ne pourront plus tomber De leurs larmes, leurs émois Que le vent ne pourra plus les porter
Alors juste toi et moi, fermerons les yeux un instant, rêverons encore un peu.
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