Chaque jour se découvre une misère Certains l’extorquent de leur moral Il est ce mal dont ils nous font prière Le pourfendeur chômage cannibale
De ce mal persistant il en est d’autres Qui entretiennent virils le bon traitement Ils attisent l’inaction et se vautrent En vile gabegie dans un festif dément
A vous, gens travailleurs, prenez adage Parcourez ce monde vigoureusement De ce droit d’investir clair votre courage Pour donner rage à votre entêtement
A vous que ce mal blesse, prenez outil ! Chercher le maître, vous le compagnon Votre ferveur seule sans fuir l’inédit Vous enrôlera au bonheur mignon
Ne dites point, je suis d’un autre monde Car d’autres guérissent de ce grand mal Ils ne votent à la flemme qui gronde Ils rejettent ce gâchis des bonnes annales
Ne vous encombrez pas de tout souci Pour devenir cet indépendant soigné Car de ces envieux qui sombrent avilis Vous ne recevrez jamais un brin d’amitié.
Prenons courage, demain sera meilleur Pour nous entraîner vers cette grande vitalité En cela l’espoir ne doit nous faire peur Chômage n’est tare mais un poids à rejeter
A vous hommes politiques, soyez logiques, Soyez partial, l’un a besoin de l’autre Tout comme l’autre a besoin de l’un Notre pays ne doit pas sombrer dans le chagrin Votre égo ne se doit pas privilégier les vôtres Ceux qui vivent d’opulence et nous tournent le dos ☼ƑƇ
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