Le silence des Cieux
Date 04-03-2013 10:29:08 | Catégorie : Poèmes
| Le silence des Cieux
Par / Ahmed Khettaoui/Algerie
Qui a persécuté mon étoile ? Qui a butiné son voile ? J’accuse maman, j’adore mon papa... J’accuse le renard, pourquoi pas ? Le plus habile des alentours ! Le fossoyeur, embarquant son cercueil Que m’importe ! .qui a cousu son linceul ! Vénérable, pieux, prêtre, ou vilain, que m’importe ! Prêcheur, prédicateur. Je bénis la voyante ! Que m’importe ! que m’importe ! Que m’importe, même si j’ai tort !! Ce soupçon a répandu le jour radieux de mon sort ! Écouté , chère étoile la voix du destin... Qui vint de surgir aux alentours du festin !! J’aime grand-mère, chatouillant mon papa !! J’aime maman, bondissant à p’tits pas !!! Brièvement. j’aime maman, j’adore le renard !!! Ce n’était qu’une évasion de soupçons à revers !?... Au secours, mes amis, je me noie dans un verre !! Remaillant, tout confus, vainement, j’accusais la voyante !! Qui, souvent, m’octroyait une demeure attrayante !! Qui me chérissait de tout son cœur... Qui chuchotait ma grand–mère en douceur En dorlotant une p’tite mie dans un pain Tatouant le bonheur entre ses mains... Grand hommage, à sa bienveillance, Germaine Soleil !! Madame, qui déchiffre le malheur entre consonnes et voyelles !! Oh, chère étoile , bien aimée... Descends de tes Cieux , de quoi as- tu peur ?... Notre terre a enterré tout soupçon à jamais !! Notre vanité, notre providence ont toléré « franc-tireur » Allons, tous ensemble , au festin Chez notre père « Valentin » Oh, Saint Valentin, loge- moi entre tes bras ,dans ton cœur Frôle- moi, en douceur, sans éveiller mes douleurs !
Offre- moi une de tes roses... Je te dédie une de mes proses... Mon étoile te promets une de ses tresses Allons Valentin, aide-moi ,chasse ma tristesse. Allons Valentin, jette-moi dans ton nid ,pur et saint Donne-moi ton amour, ta promesse, ton « jasmin ». Je te dédie son regard. Je t’offre son foulard... Ma Princesse sollicite ton pénombre qui rayonne ses soupirs Ton ange-messager, ta tendresse qui affectionne ses sourires .
Ahmed Khettaoui.
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