J’ai ouvert la porte doucement Et le soleil m’a jeté ses rayons dans les yeux Ils étaient si doux que je suis resté droit l’air absent La chaleur sur ma joue, les ombres vaporeuses
Alors j’ai mis mes chaussures et fais mes lacets
Je suis entré juste pour voir Et les champs de fraises s’étalaient Du vert et du rouge à perte de vue, les couleurs de l’espoir La senteur du printemps qui s’évaporait
Alors j’ai mis mes nouvelles chaussures et fais mes lacets
J’ai contemplé le ciel si bleu Et ses nuages bien trop éparpillés Si bien que je n’en croyais pas mes yeux La grisaille semblait être éradiquée
Alors j’ai regardé mes nouvelles chaussures
Je me suis mis à courir Le vent dans mes cheveux Comme ça sans même réfléchir Un véritable pays merveilleux
Alors j’ai pensé à mes chaussures et aux lacets
De la boue s’est incrustée Si bien qu’elles ont perdues de leur splendeur Alors j’ai décidé de bien chercher et la trouver La rivière qui sous un arbre était exposée
Alors j’ai enlevé mes chaussures en défaisant mes lacets
Je me suis baignée Dans cette eau si pure Elle était transparente et si illuminée Par les éclats du soleil
Alors j’ai mis mes chaussures et fais mes lacets
J’ai ouvert la porte doucement Et la lune m’a fait de doux yeux Ils étaient si doux que je suis resté droit, l’air absent La douceur de la nuit, un baisé sur mon front
Alors j’ai enlevé mes chaussures et suis resté.
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